Olenka 9

9 - Un nouveau job pour Olenka
jeudi 18 mai 2006
par  Alex Cordal
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La semaine suivante, notre couple retrouvé la sérénité. Personnellement, j’ai définitivement tiré un trait sur l’épisode de La Lanterne. Olenka est radieuse. Contre toute attente, sa punition lui a été bénéfique. Elle ne m’en veut pas et je la sens encore plus amoureuse et aussi soumise que d’habitude, comme si elle avait franchi une nouvelle étape dans son parcours insolite.

Une chose est certaine, elle n’ira plus chercher à l’extérieur des sensations pour assouvir ses fantasmes. Pour ma part, j’ai compris que je devais en permanence trouver de nouveaux moyens pour répondre à ses besoins masos et exhibitionnistes. J’avoue que je n’avais pas bien mesuré l’ampleur de cette dernière déviation sexuelle. Je sais maintenant qu’il lui faut les deux : la souffrance et l’étalage publique de son corps.

Heureusement que j’ai toujours une longueur d’avance. Je lui explique que demain nous nous rendrons au laboratoire de John et Betty :

– Ce n’était pas seulement pour te punir que je t’ai gavée de LACTOTRUIE ces dernières semaines.

– Tu ne peux pas dire le contraire, me coupe-t-elle. Tu m’as ni plus ni moins engraissée. Je n’ai plus rien qui ne va. Quant à ma poitrine, je t’en parle même pas.

– Justement, c’était le but. Je t’annonce que demain, tu vas tester du nouveau matériel de bondage chez John et Betty.

– Super, mon chéri ! Et ça consiste en quoi ?

– Et bien Betty invente sans cesse de nouveaux objets pervers. Et avant de les commercialiser, il faut tester les prototypes, prendre les photos pour le catalogue. J’ai pensé que tu serais un cobaye remarquable. Et je suis sûr que ça te plaira. Je ne connais pas tous les instruments que tu vas tester demain, mais John souhaite expérimenter sur toi une trayeuse pour femme. Tu comprends maintenant pourquoi, outre ma satisfaction personnelle de voir ton corps prendre encore plus de forme, j’ai tenu à ce que tes seins accomplissent leurs capacités laitières.

– Et ben, c’est réussi ! Je comprends aussi pourquoi tu ne me tètes plus depuis deux jours. Je croyais que tu m’en voulais encore. Regarde-moi ça ! Ils n’ont jamais été aussi gros.

Elle accompagne sa phrase en relevant son tee-shirt. Elle pose les mains sous sa poitrine et la soulève. Il est vrai que le pauvre soutien-gorge paraît sous-dimensionné. Tout au plus empêche-t-il les grosses mamelles de ballotter. Il cache aussi les deux mamelons de plus en plus allongés, comme je l’ai remarqué ces derniers jours dans le lit ou au cours de nos jeux sexuels. Incroyable nature !

– Range-moi tout ça ! dis-je à Olenka en tirant sur son tee-shirt. J’ai beau les connaître par cœur, ils m’excitent, même coincés derrière ta lingerie.

Le sourire d’Olenka et le petit baiser qu’elle me donne en disent long sur son état d’exaltation à propos de la journée qui l’attend.

Le lendemain nous sommes accueillis chaleureusement par les Fisher dans le sous-sol de leur pavillon. Olenka découvre le laboratoire qu’elle n’a encore jamais vu. Les patrons des lieux nous entraînent vers une pièce digne des donjons moyenâgeux. Betty allume les spots qui apportent soudain un intense éclairage aux lieux. Deux personnes nous rejoignent.

– Je vous présente, Nathan notre photographe, entonne John. Et elle, c’est Géraldine, dont je vous ai déjà parlé Alex. Si ça ne vous dérange pas, j’aimerais que l’on commence tout de suite la mise au point des éclairages car Nathan doit partir. Nous ferons les papiers administratifs après. Ensuite, nous abandonnerons votre épouse le temps du déjeuner. Géraldine lui expliquera plus en détail le fonctionnement du labo. Les séances de tests et de photos commenceront véritablement cet après-midi quand Nathan sera revenu.

Je ne peux qu’acquiescer devant une telle détermination. Je dévisage les deux arrivants. Le photographe ne présente aucun intérêt, en revanche, je découvre la fameuse Géraldine dont John m’a parlé l’autre jour. Elle est vêtue d’un peignoir de bain et ses cheveux blonds sont mouillés. Elle doit sortir de la douche. Ainsi, c’est elle Géraldine... Elle a l’air triste. J’avoue que ma curiosité est aiguisée par le portait énigmatique que John m’a dressé d’elle l’autre jour. Malgré le vêtement ample, sa silhouette ne peut pas mentir. La femme est grande et forte. Mes intuitions sont confirmées quand elle défait la ceinture d’éponge et se débarrasse du peignoir devant moi.

– Comment la trouvez-vous ? me demande John.

– Conforme à votre description de l’autre jour. Saisissant !

– N’ayez pas tant de scrupules pour la qualifier ! Ici tout le monde la surnomme la grosse truie, vous voyez bien…

En habituée des lieux, Géraldine s’est installée au centre de la pièce, au croisement des faisceaux des projecteurs. Elle semble ne pas faire cas des commentaires de John. Elle est murée dans son silence. Je suis fasciné par son incroyable anatomie. Géraldine est grosse, très grosse, mais ses énormes rondeurs me troublent. Elle est loin d’être belle, et n’a pas volé son surnom, mais elle est grande, possède un joli visage, et ses formes sont constituées autant par du muscle que par de la graisse. Beaucoup trouveraient sans doute dégoût et répulsion dans ce physique, mais pour ma part, moi qui ai toujours eu une attirance pour les formes, j’avoue que cette grosse truie, pour reprendre l’expression de John, a tendance à réveiller en moi des fantasmes inassouvis.

John m’interrompt dans mes pensées.

– Il faudrait qu’Olenka se place sous les autres spots, pour que Nathan puisse faire la mise au point de ses appareils.

Ma compagne me regarde. Constatant mon signe d’acquiescement, elle rejoint Géraldine. Je suis sûr qu’elle attendait cet instant avec impatience. Elle commence à se débarrasser de ses vêtements. Je l’ai observée les choisir ce matin. On aurait dit qu’elle se préparait pour un strip-tease. Car elle se déshabille comme si elle réalisait un spectacle à la Lanterne, en plus rapide tout de même. Les chaussures jetées au loin d’un coup de pied, la minijupe qui descend, aidée par les fesses qui se trémoussent et le chemisier brandi au bout d’une main tendue avant d’être abandonné sur le sol.

Olenka apparaît maintenant simplement vêtue de sa lingerie érotique noire. Le soutien-gorge pigeonnant et le string minuscule n’ont pas été choisis au hasard. Il est clair qu’Olenka est fière de les montrer. Elle s’en débarrasse et apparaît enfin dans la même tenue que Géraldine. Elle a réussi son effet car j’ai remarqué que les Fisher et le photographe étaient captivés par ce numéro improvisé.

– Mettez-vous toutes les deux bien droites, face à moi ! dit Nathan en reprenant ses esprits.

Le photographe entame un réglage des projecteurs. Les couleurs passent d’un jaune à un blanc bleuté. L’alignement au garde à vous des deux femmes permet de les comparer. Pour une fois dans ce genre de situation, Olenka n’est pas la plus imposante. Elle apparaît svelte et élancée à cause de sa voisine. Les deux blondes sont de même hauteur, mais le reste diffère beaucoup. La largeur des hanches, l’épaisseur et les bourrelets de la taille et l’énorme poitrine avachie font de Géraldine une montagne de viande. Le ventre gonflé que j’ai aperçu tout à l’heure de profil lorsqu’elle s’est mise en place m’incite à interroger John :

– Elle est enceinte ?

– Ha ! Ha ! Ha ! s’exclame mon hôte. J’aurais pu vous le faire croire, mais non, c’est seulement de la graisse… et du vide. Ça fait partie des déformations dont je vous ai parlé. Comme cela semble vous intéresser, je vais vous raconter.

Et John se met en devoir de m’expliquer que Géraldine sert à tester tous les matériels qui pourraient être qualifiés d’extrêmes :

– D’abord à la demande de son mari, me dit-il. Puis ensuite, Betty a trouvé qu’elle était le cobaye idéal pour les objets de torture qu’elle inventait. Aucun écarteur, allongeur, déformeur n’est sorti du labo sans avoir été testé à ses limites d’utilisation par Géraldine. Son ventre a subi des remplissages dépassant l’entendement, ses trous ont enduré des dilatations extrêmes et vous remarquerez que ses lèvres vaginales pendent exagérément entre ses cuisses.

– C’est un véritable phénomène, dis-je subjugué. Et son mari, que pense-t-il de tout ça ?

– Oh vous savez, il y a bien longtemps qu’elle ne l’intéresse plus. Nous avons signé avec lui une sorte de contrat de location longue durée. Elle lui rapporte une rente confortable et nous disposons d’elle en permanence. Le seul problème selon Nathan, est que Géraldine est de moins en moins présentable sur les catalogues à cause de son poids et de ses déformations.

Pendant la conversation, le photographe a demandé aux deux femmes de se retourner. Les deux magnifiques fessiers s’offrent maintenant à nos regards. Betty est captivée par celui d’Olenka, et moi par celui de Géraldine. Monumental ! Je n’ai pas d’autres mots. Et les cuisses ne sont pas de reste, de véritables jambons. La comparaison est charcutière car je suis sans doute influencé par le surnom de Géraldine.

Les deux femmes viennent d’écarter les jambes. Je n’ai pourtant pas entendu Nathan leur en donner l’ordre. Je soupçonnerais volontiers Olenka d’avoir eu cette initiative exhibitionniste, mais je ne peux croire la même chose de la part de Géraldine qui paraît davantage subir les évènements alors que ma compagne s’en amuse.

Les suspensions entre les deux paires de cuisses sont singulières. En leur accrochant régulièrement des poids à leurs anneaux, je croyais les lèvres d’Olenka allongées au maximum des possibilités anatomiques. J’étais loin de la réalité, car je découvre maintenant devant moi une incroyable démonstration du potentiel de cette partie de corps de la femme. Ce sont de vraies babines d’une dizaine de centimètres de long qui pendent entre les jambes de Géraldine. Sans rien au bout, ce qui est surprenant. Les questions doivent se lire sur mon visage, car John m’informe de l’origine de ce phénomène :

– Au début, Géraldine portait des anneaux, un peu comme ceux de votre femme. Son mari lui accrochait d’énormes poids. Puis Betty en a profité pour tester des machines à étirer les lèvres. Le résultat a été concluant.

– Et elle ne porte plus ses anneaux ?

– Si ! De temps en temps. Ça dépend des besoins du moment. Vous ne faites pas pareil avec Olenka ?

– Ah non ! Les siens sont soudés et inamovibles !

– Tiens, tiens ! Original, susurre John. Bon ! Je vois que Nathan a terminé. On va pouvoir passer aux paperasses.

°°°°°°°

Le contrat était déjà prêt. Je l’ai tout de même soigneusement vérifié. Inutile de compter sur Olenka, elle ne l’a même pas relu, plus préoccupée par ce qu’elle va vivre que par les aspects administratifs. Le tarif est conforme à la proposition : cet après-midi va rapporter cinq cents dollars à ma compagne. Ce n’est pas rien. En contrepartie, elle accepte de se prêter à toutes les expérimentations et autorise la société Fisher à disposer librement des films et des photos pris à cette occasion.

Olenka signe toutes les pages du document. Elle est assise à côté de John. Elle n’a même pas pris la peine de se rhabiller.

– Bienvenue à la société Fisher, Olenka ! lance John.

Betty vient de nous rejoindre.

– Bravo, Olenka ! annonce-t-elle à son tour. Nous allons faire du bon travail toutes les deux. Maintenant, venez tous. En guise d’apéritif, je vais tester sur Géraldine la nouvelle version de l’équipement que Coralie a fait céder l’autre jour. Vous vous rappelez, Alex ? Quant à toi, Olenka, tu auras un aperçu de ce que je pourrai te demander quand tu seras bien rodée.

Nous retournons dans la pièce de tout à l’heure, et nous découvrons Géraldine vêtue du harnachement de cuir aux multiples anneaux que le poids et les mouvements de Coralie avaient fait céder lors de ma première visite. Géraldine est suspendue en l’air. Elle ressemble à un animal pris au piège dans la jungle africaine. Des cordes venues du châssis métallique descendu du plafond la retiennent par les anneaux des lanières. Betty recommence la séance de l’autre jour comme avec Coralie. Géraldine se retrouve dans toutes sortes de positions des plus excitantes.

La tête en bas, les jambes grandes ouvertes, elle nous expose maintenant son sexe, bien malgré elle.

– Ça m’a l’air de tenir cette fois, s’exclame Betty. Je vais la faire bouger un peu pour en être sûre.

Elle se saisit du long fouet que je reconnais, et entreprend de martyriser l’entrejambe exposé en frappant sans compter. Les hurlements et les soubresauts du cobaye ne se font pas attendre. Géraldine se débat exactement comme Coralie l’autre jour, mais les fixations sont mises à beaucoup plus rude épreuve qu’avec sa collègue à cause du poids de son corps. Le spectacle de cette montagne de viande se tortillant dans les airs me fait bander. J’essaie de me contenir en détournant mon regard sur Olenka qui semble captivée par le spectacle. Je suis certain qu’elle est en train de s’imaginer à la place de Géraldine.

Un dernier coup de fouet asséné de toutes ses forces et Betty pose son instrument par terre. Géraldine ne crie plus, elle gémit. LIRE LA SUITE

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