Tranches de sexe : 3- Mourir de plaisir
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Caroline était en sueur. Depuis combien de temps était-elle attachée à ce fauteuil gynécologique dans cette position, le cul surélevé, exposée à ces deux individus en blouses blanches ? Elle ne s’en souvenait pas. À quoi bon ? Pour l’instant, elle attendait et redoutait la prochaine décharge.
– Elle a l’air de tenir le coup, déclara la femme en blanc à son comparse. Trois heures, et pas un évanouissement, c’est un record. Monte donc le curseur d’un cran pour la prochaine série.
– Non, non, non ! hurla Caroline qui savait désormais ce que cela signifiait.
Se prêter aux tests d’un appareil inventé pour générer du plaisir, cela ne devait pas être désagréable, s’était dit Caroline en répondant sereinement à l’annonce la semaine dernière. Pourtant maintenant, elle regrettait. Au début, elle avait trouvé l’expérience amusante, malgré la sensation de vulnérabilité causée par les liens qui lui interdisaient tout mouvement. En dépit de sa gêne de se sentir ainsi froidement observée tel un animal de laboratoire, elle avait même vécu très intensément son premier orgasme public devant Jennifer, la responsable du laboratoire, et Bernard son adjoint.
Trois heures déjà que la jeune femme avait pris place sur cette espèce de fauteuil gynécologique, les bras et les jambes solidement attachés à chacun des montants. Une large sangle lui enserrait le ventre pour compléter l’immobilisation. Jennifer lui avait écarté les lèvres vaginales, et, de ses doigts experts, elle avait découvert le clitoris et l’avait serré entre les mâchoires métalliques d’une pince électrique. Puis elle avait enfoncé un cylindre en inox dans l’anus de son nouveau cobaye. Tout cet attirail était relié par des fils à un boîtier aux multiples cadrans, posé sur un tabouret. L’appareil étant lui-même branché à une prise électrique.
Bernard avait basculé l’interrupteur. Un délicieux chatouillement avait parcouru le sexe et le fondement de Caroline. Elle n’arrivait pas distinguer qui de son clitoris ou de son anus était à l’origine de ce bien-être, car après quelques instants, c’était tout son bas ventre qui s’était mis à vibrer de plaisir. Bernard avait ensuite positionné le curseur sur 2. L’augmentation des vibrations avait engendré une jouissance inhabituelle pour Caroline. L’orgasme qui avait suivi avait été d’une rare intensité.
Progressivement, obéissant aux ordres de Jennifer, Bernard avait intensifié les décharges. Et depuis que le curseur avait dépassé le chiffre 7, Caroline avait glissé du plaisir à la souffrance. LIRE LA SUITE
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