1 - Bénédicte
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Toute la soirée, Aurélien a senti Bénédicte peu naturelle, préoccupée et un peu embarrassée. D’expérience, il sait qu’il ne sert à rien de la questionner. Il attend donc patiemment. Le soir, serrée nue tout contre lui au creux du lit, elle lui confie enfin d’une petite voix timide :
— Tu sais, je me suis décidée. Comme tu le souhaitais, j’ai téléphoné à Éric...
Il reçoit la nouvelle comme un coup au plexus. Une brusque chaleur envahit soudain son corps. Aussitôt, animé d’une vie propre, son sexe sort de sa torpeur et commence à grossir. Alors qu’il n’osait plus y croire, après plusieurs semaines d’hésitation, elle avait enfin franchi le pas et avait accepté.
— Ah oui... ? Allez, raconte, dis-moi... fit-il, impatient, la voix un peu étranglée.
— Je lui ai demandé s’il était libre samedi soir...
— Et alors ?
— Il a dit que je savais bien qu’il était toujours disponible pour moi. Je lui ai alors proposé, s’il le souhaitait, de venir manger et passer la soirée avec nous.
— Et qu’a-t-il répondu ?
— Il était d’accord, c’était une bonne idée qui lui faisait très plaisir. Il a voulu savoir si nous serions nombreux et je lui ai répondu qu’il était le seul invité, qu’il n’y aurait que nous trois, que c’était mon anniversaire et que j’avais très envie de sa présence, en toute intimité. Je me suis sentie soudain toute remuée en lui parlant d’intimité. J’ai imaginé la scène, mon ventre s’est crispé...
Lui aussi imagine la scène, la voit déjà. Son ventre à lui aussi est crispé. Son sexe durci, lourd, bat contre son ventre ; son érection est presque douloureuse. Bénédicte en sent les pulsations contre sa cuisse. Elle s’en saisit doucement et commence à le câliner, à le masser lentement :
— Oh, mon chéri ! Mon récit te fait donc tant d’effet ? Autant qu’à moi, peut-être même davantage ! Tu avais vraiment envie que j’accepte de réaliser ton rêve, n’est-ce pas ?
— Oui, j’y pense depuis si longtemps. Et ça arrive enfin. Continue de raconter. Qu’a-t-il dit encore ?
— Il m’a dit qu’il était heureux et très fier d’être un invité aussi privilégié, qu’il me remerciait de tout son cœur. Sans qu’il le dise, je l’ai senti aussi quelque peu étonné...
— Oui, bien sûr. Il a même dû être sacrément surpris par cette invitation un peu... inhabituelle de ta part. Il doit se poser mille questions sur cette soirée, en imaginer le déroulement...
Serrés l’un contre l’autre, eux aussi laissent vagabonder leur imagination en silence. Puis, au bout d’un moment, Bénédicte reprend :
— Et puis... et puis je lui ai dit aussi que je ne voulais surtout pas de cadeau d’anniversaire, que... que sa seule présence me suffirait. Il m’a fait remarquer en riant que je voulais en somme me payer directement sur la bête. Et, toujours en plaisantant, il a demandé si je préférais un morceau plus particulièrement. Quand il a dit ça... tu sais... eh bien... j’ai eu tout à coup follement envie de lui, envie de sa queue, de la sentir en moi, une envie si forte que je n’ai pas pu répondre ! Il a dû ressentir mon émoi et prendre conscience du double sens de ses paroles, car son rire s’est arrêté et il est resté silencieux, comme s’il était troublé, lui aussi. Le silence m’a semblé durer très longtemps. Puis il a voulu savoir si c’était une invitation qui venait de moi seule ou si c’était une idée de nous deux. Je lui ai dit que j’avais décidé ça toute seule parce que j’avais envie de le voir et d’être avec lui ce soir-là, et que tu n’étais pas au courant. C’était bien ça que tu voulais, non ? Que l’idée semble venir de moi ?
— Oui. Oui, c’est ce que je voulais. C’est bien que tu aies osé le faire. Je n’y croyais plus !
Ils se taisent à nouveau. Puis, en caressant toujours le sexe érigé, elle ajoute enfin :
— Tu sais, Aurélien, depuis cet appel, j’ai vraiment peur de ce qui va arriver, mais en même temps je suis aussi terriblement excitée. Au fond de moi, je me sens honteuse d’avoir accepté ça pour te faire plaisir, mais malgré cela ou à cause de cela, je ne sais pas, mon ventre se tord de désir. Aurélien... j’ai honte, tellement honte de te le dire... je coule depuis que je l’ai appelé... C’est à la fois douloureux et délicieux de me sentir comme ça, avec ce désir dévorant dans mon ventre, avoua-t-elle à voix basse.
— Je t’aime, Bénédicte, lui répondit-il.
— Moi aussi, je t’aime, je t’aime tant ! Je suis complètement folle de faire cela pour toi. Je suis folle d’être prête à accepter de toi n’importe quoi.
— Ne t’inquiète pas, ma chérie. Tout ira bien. Crois-moi, le plus difficile pour toi c’était aujourd’hui. Tu verras, tout se passera bien. Et puis, tu sais bien que tu feras que ce que tu auras envie de faire. Personne ne te forcera. C’est toi qui fixeras les règles…
— Oui, je sais,… je sais bien… Oh ! Je t’en prie, Aurélien, viens ! Viens tout de suite !... Prends-moi !... LIRE LA SUITE
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