2 - Bénédicte
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La fin de la semaine semble particulièrement longue à Aurélien qui voit se traîner les heures tant son impatience est grande d’être enfin au samedi. Il est aussi, au fond de lui, un peu inquiet. Il a remis le déroulement de cette soirée entièrement entre les mains de Bénédicte. Que va-t-elle faire ? Jusqu’où est-elle prête à aller ? Et quelles en seront les conséquences pour leur couple ? Mais il se sent néanmoins prêt à aller jusqu’au bout, à assumer les risques pour que son fantasme se réalise.
Bénédicte, quant à elle, une fois sa décision prise, semble avoir retrouvé toute sa sérénité et paraît rayonnante, ce qui ne manque pas de laisser Aurélien perplexe.
Le matin du jour tant attendu, elle part, joyeuse et enjouée, chez la coiffeuse faire rafraîchir sa coupe qu’elle ne jugeait plus assez nette. Puis, en fin d’après-midi, n’ayant pu avoir de rendez-vous de dernière minute chez l’esthéticienne, elle s’enferme dans la salle de bains pour, après un long bain, se maquiller avec soin et épiler les quelques poils qui pourraient déparer, ses aisselles et les bords de sa toison toujours taillée avec grand soin. Contrairement à d’habitude, elle refuse énergiquement, cette fois-ci, la proposition d’Aurélien de l’y aider.
— Bon, d’accord, dit-il à regret, mais alors c’est moi qui choisis ta tenue pour ce soir !
— Hou là là ! s’écrie-t-elle, je crains le pire ! N’aggrave pas mon stress en me mettant mal à l’aise : je veux bien que tu choisisses, mais ne me déguise surtout pas en pute, hein ?
— Non, n’aies pas peur. Je vais te choisir une tenue sexy, mais convenable. Fais-moi confiance !
Dans la penderie, il choisit une jupe portefeuille évasée et assez courte que Bénédicte ne porte pas très souvent, trouvant qu’elle s’ouvre trop facilement à chacun de ses mouvements. Aurélien, lui par contre l’adore, allez donc savoir pourquoi ? Il pose aussi sur le lit un chemisier légèrement diaphane qui subit illico l’ablation de ses deux premiers boutons près du col grâce à des ciseaux bienveillants. Il ajoute un string de dentelle minimaliste et la paire d’escarpins qui accentuent si joliment la cambrure des reins de Bénédicte. Puis, satisfait de son œuvre, il attend son arrivée.
Quand celle-ci sort, drapée dans une serviette de bain, elle jette un rapide coup d’œil à la tenue proposée. Aurélien, en valet de chambre zélé, demande servilement si cela convient à Madame. Bénédicte doit convenir qu’elle n’aurait pas choisi ces habits-là, mais que, ma foi, les différents éléments en étaient bien assortis et que la tenue lui paraissait être tout à la fois sexy et convenable.
— Et puis, je la porterai avec plaisir, puisque tu l’as choisie et qu’elle te plaît. Il me semble pourtant que tu as oublié quelque chose, remarque-t-elle.
— Non, je ne crois pas, dit Aurélien avec un grand sourire.
— Et le soutien-gorge ?
— Ce soir, tu n’en porteras pas, décrète-t-il. Ce ne sera pas la première fois que tu t’en passes, n’est-ce pas ? Tes seins ont suffisamment de tenue et n’ont aucunement besoin de prison.
— Mais on va les voir à travers ce chemisier...
— Et alors ? Ils sont suffisamment beaux pour que tu en soies fière ! D’ailleurs, le chemisier n’est pas vraiment transparent, juste assez pour les laisser deviner. Ce qui me plaît.
Le traiteur, apportant le repas commandé, met fin à la discussion. Aurélien réceptionne les plats et règle pendant que Bénédicte s’habille. Quand il revient dans la chambre, elle est prête. Tournant devant lui sur elle-même et faisant virevolter sa jupe, elle lui demande ironiquement :
— Ma tenue convient-elle à Monsieur ? Est-elle assez provocante ?
— Oh oui ! Tu es vraiment magnifique.
— Surtout ma poitrine, n’est-ce pas ? Avec ce corsage, revu et corrigé par tes soins, si on ne voit pas assez mes seins par transparence, on peut y remédier sans peine par le décolleté.
Effectivement, l’échancrure découvre largement la poitrine de Bénédicte. Le décolleté est étourdissant. Il s’allonge jusqu’au milieu de ses seins magnifiques. Fermes et fièrement dressés, ils encadrent le médaillon qui, niché dans le creux de leur sillon, attire irrésistiblement le regard sur eux. Et, au centre des brunes aréoles, les tétons, impudiques, dardent fièrement et semblent vouloir percer le léger voile qui les couvre. Bénédicte, sous l’air impassible qu’elle arbore, n’est donc pas si insensible que cela. Et cette tenue provocante la trouble. Même si elle ne le reconnaît pas - et peut-être ne se l’avoue-t-elle pas à elle-même -, son corps, lui, la trahit et révèle son excitation. LIRE LA SUITE
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