Où Maîtresse évoque ma destinée
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Vous m’entraînez dans votre chambre. Dans ma valise, pas encore défaite, vous entreprenez de trier mes affaires. Vous avez décidé de ne garder que ce qui vous intéresse.
— Tu n’es qu’une petite pute ! Alors, autant t’habiller comme cela dorénavant. Et je constate avec plaisir que tu as pris ce qu’il faut, espèce de petite salope ! Regardez-moi ça !
Et vous me jetez au visage un minuscule shorty en lycra rose.
— Mets-toi çà pour aujourd’hui ! Je veux que tu me m’excites.
Je m’exécute en silence. Le shorty me va hyper serré. Taillé davantage pour une adolescente, j’ai toutes les peines à l’ajuster sur mes fesses. Bien trop court, il ne dissimule que le haut de mon cul. Le reste est découvert. Ajusté sur mes hanches l’étroite bande de tissu me rentre carrément dans le sillon profond de mes fesses derrière, et devant il ne m’arrive qu’à la limite du pubis.
Vous me fixez alors, l’air très intéressé.
— Pas mal !
Je ressens une immense satisfaction en vous tendant ma croupe dans son minuscule écrin rose bonbon. Je me le suis offert exprès pour vous. Décidée, à ne rien vous refuser, vous sortez de votre armoire une paire de sandales aux talons vertigineux.
— Tiens, mets-toi ça ! Tu vas être encore plus ravissante haut perchée.
Le ton de votre voix, votre regard impérieux ne laisse aucune possibilité de reculer. J’enfile une à une les sandales en les nouant serrées, comme vous l’exigez, sur mes chevilles et autour de mes mollets. Même si je me suis habitué à porter des talons, je me sens encore un peu gauche devant vous, juché sur ses frêles nu-pieds. Vous semblez pourtant satisfaite en me faisant tourner sur moi-même pour m’examiner, décidément séduite par mon physique et mon allure particulièrement équivoque. J’ai l’impression que les desseins les plus fous foisonnent à cet instant dans votre esprit. Au plus profond de moi, je sais déjà ce que vous avez décidé de faire de moi depuis que je suis tombé dans vos griffes. Vous me regardez fixement maintenant, comme pour me mettre mal à l’aise, pour scruter jusqu’au moindre détail le tréfonds de mon intimité que vous semblez déchiffrer sans aucune pudeur.
— Je t’adore comme cela. Tu n’as absolument rien de ridicule, tu sais ! Bien au contraire. Tes traits fins et ton corps longiligne rendent parfaitement concevable ta féminisation. Je pense sincèrement qu’il ne manque pas grand-chose pour faire de toi une véritable fille : un peu de seins, des hanches plus formées, que tu sois entièrement et définitivement imberbe et que tu perdes cette voix rauque qui ne te va pas du tout.
Ces dernières remarques me font sursauter. Je réussis à conserver ma contenance, mais au fond de moi je me sens submergé par une vague d’inquiétude. J’ai très bien compris ce dont vous rêviez de moi, connaissant vos penchants lesbiens. Faire de moi une transsexuelle vous ravirez certainement.
J’en ai parfaitement conscience. Vous continuez encore plus odieuse :
— Je regrette seulement qu’il m’ait fallu attendre ta majorité pour te récupérer. Mais fort heureusement, gracieux comme tu es, tu parais bien moins que ton âge. Un vrai délice.
Mais ne souhaitant pas évoquer trop tôt la teneur de vos perspectives à mon encontre, vous vous mettez à sélectionner dans mon sac les tenues qui pourraient vous convenir, indifférente au désarroi dans lequel vous m’avez plongé. Le tri terminé, je dois rassembler l’essentiel de mes vêtements dans un grand sac poubelle.
— Jette-moi tout ça. Je ne veux plus voir c’est vieilles frusques ici.
Ceci fait, je vous retrouve au salon. Serré dans mon micro short de fille, juché sur mes talons aiguilles. En passant devant le grand miroir dans l’entrée, j’ai alors conscience de mon apparence complètement asexuée. Cela ne fait plus aucun doute pour moi. Vous avez statué sur mon devenir, bien avant que je vous rejoigne, chez vous, définitivement. Vous allez faire de moi une transsexuelle et me vendre comme pute, comme ce matin où vous m’avez livré à cet inconnu, de la pire des façons. L’angoisse me noue le ventre. Les images de transsexuelles que vous m’avez si souvent adressées par le Net me reviennent immédiatement devant les yeux. J’ai alors conscience de ce qui n’apparaissait à mes yeux que pour un délire de votre part n’était en fait que la confirmation de votre détermination à me transformer. Je comprends alors que vous avez déjà tout prévu et que rien ne vous arrêtera. Vous avez décidé et il me faudra accepter. Je n’ai pas le choix, si je veux rester à vous.
Et je ne peux déjà plus envisager ma vie sans vous. LIRE LA SUITE
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