L’initiation de Latifa

Journal intime
jeudi 15 mars 2007
par  Brigitte
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Samedi 20 mai 2006

En début de semaine, mon patron me convoque à son bureau et me demande si j’accepterais de former une stagiaire. Mon premier réflexe est de refuser ; j’aime travailler en solo et m’organiser comme bon me semble. Mais il insiste : il s’agit, me dit-il, d’une jeune femme qui lui a été chaudement recommandée par le maire en personne. Autrement dit : une pistonnée ! Je me cabre, mais, finalement, j’accepte de la rencontrer. Et là : coup de foudre ! Oui, ça existe aussi entre femmes ! Il s’agit d’une ravissante Beurette de vingt ans, prénommée Latifa, et quand je dis « ravissante », je suis en dessous de la réalité, j’aurais dû écrire « superbe » : grande, mince, yeux de braise et longs cheveux noirs bouclés, avec ce qu’il faut de rondeurs pour la rendre très désirable.

Du coup, je donne mon accord et mon patron, ravi, se répand en remerciements chaleureux et en promesses de compensations financières pour le surcroît de travail. Mais je ne l’entends plus. Je me noie dans les yeux de Latifa. J’aime déjà ce regard franc et direct. Comme j’ai un rendez-vous avec un client éventuel à qui je dois faire visiter une villa à Saint-Jean-de-Luz, j’emmène la jeune femme avec moi.

Je lui apprends les ficelles du métier et, surtout, j’apprends à la connaître et à l’apprécier. C’est une fille très intelligente et, à mon avis, une femme très sensuelle qui s’ignore. Je vois cela à l’éclat de son regard et à la forme de sa bouche. Hier matin, après que nous ayons réussi une jolie vente et que nous nous soyons accordé une balade, pieds nus, sur la plage, elle a commencé à s’ouvrir un peu. De milieu modeste, elle me dit avoir vécu jusqu’à présent sous la coupe de sa famille et surtout de ses frères qui « veillent sur elle » et lui interdisent toute sortie, bien qu’elle soit majeure. Elle a eu un petit ami à 18 ans, mais ils n’ont fait l’amour qu’une fois, sur la plage, entre deux rochers, vite fait, bien fait. Ou plutôt mal fait, car il était trop pressé et elle trop inexpérimentée. Il s’est tué dans un accident de moto quelques jours plus tard. Depuis, plus rien.

Mardi 23 mai 2006

J’ai décidé de prendre Latifa sous ma protection. Ce matin, je l’ai emmenée dans une boutique de mode afin de lui acheter des fringues plus sexy que ses éternelles tuniques noires. Je lui ai offert deux tailleurs, des caracos moulants et (très) décolletés, deux minijupes, des escarpins à hauts talons. Quelle métamorphose ! Elle est à croquer ! De quoi faire bander le pape lui-même ! Elle ne savait pas comment me remercier et en avait les larmes aux yeux. « Hélas, me dit-elle, si je rentre chez moi ainsi vêtue (ou dévêtue), je vais me faire tuer par ma famille ! » Elle est donc sortie de la boutique avec sa tunique et moi j’ai mis ses nouvelles tenues de femme moderne et sexy dans ma voiture. Désormais, chaque fois que nous travaillerons ensemble en déplacements, elle viendra d’abord se changer à la maison. Et là… Ah ! Ah ! J’ai mon plan ! Il faut que je la voie nue et que je la caresse… Mais il faut que je sois très prudente afin de ne pas l’effaroucher ! Il faut que je l’apprivoise ! Et si je réussis à faire son éducation amoureuse, peut-être pourrais-je même l’offrir à Bernard, mon mari. Combien de femmes (dont je suis) gardent un mauvais souvenir de leur « première fois » ! Certaines en deviennent même frigides (pas moi, heureusement). Je veux que Latifa retrouve le bonheur du corps avec un homme (le mien) tendre et expérimenté qui, avec ma complicité, saura lui faire découvrir le plaisir et saura le lui faire aimer.

Mais nous n’en sommes pas encore là même si, entre elle et moi, le courant passe vraiment très très bien ! Il faut que j’avance prudemment ! Mais il me la faut !

Mercredi 24 mai 2006

Cet après-midi, Latifa est venue à la maison pour changer de tenue, comme nous en avons convenu. Mais comme nous ne devions voir un client qu’à seize heures, j’en ai profité pour lui faire visiter la maison. Elle ne cessait de répéter : « Quelle classe ! Que c’est beau ! Que c’est beau ! » Mon intention n’était pas de lui en mettre plein la vue, mais de la familiariser avec le cadre dans lequel je vis. Je lui ai même montré notre chambre à coucher tapissée de miroirs jusqu’au plafond et je dois dire que cela l’a laissée plutôt rêveuse. Je lui ai soufflé à l’oreille : « Quand on fait l’amour, c’est bien mieux quand on se voit. Quand on pense qu’au XIXe siècle, les couples faisaient l’amour dans le noir ! » Elle a souri, mais n’a pas su quoi me répondre. Je ne lui ai pas dit bien sûr que j’espérais la coucher bientôt sur ce lit et lui faire l’amour à ma manière ni que j’espérais qu’ensuite, un autre jour, nous serions trois sur ce grand lit…

Mais c’est la piscine qui l’a le plus enchantée.
« Ça, c’est le pied ! disait-elle. C’est géant !
— Et pourquoi n’en profiterions-nous pas pour piquer une tête ? lui suggérai-je
— Super ! approuva-t-elle, puis, se ravisant : Je n’ai pas de maillot ! »
C’était l’occasion que je guettais.
« Entre filles, on n’a pas besoin de maillot ! lui dis-je. Et comme tu le constates, avec les hautes haies qui nous entourent, personne ne peut nous voir. »
Et, sans lui laisser le temps de réagir, je me débarrassai rapidement de mes vêtements et, intégralement nue, je plongeai et me mis à nager sans la regarder afin de ne pas la gêner. Je ne me retournai que lorsque je l’entendis plonger à son tour. Nous nous sommes amusées comme des gamines voulant savoir laquelle de nous deux était la plus rapide. Parfois c’était elle. Parfois c’était moi. J’attendais le moment où elle sortirait de l’eau dans toute sa nudité, mais comme elle n’avait pas l’air de se décider, je sortis la première et l’invitai à me rejoindre au solarium. Elle se décida enfin et je la vis, nue et radieuse, Vénus sortant de l’onde, taille fine, hanches larges, poitrine pulpeuse. J’avais une folle envie de la caresser, de boire les gouttes d’eau sur sa peau mate, mais cela eut été prématuré. Je me suis contentée de lui dire qu’elle est superbe, ce à quoi elle répondit qu’elle aussi me trouvait magnifique, ce qui me fit chaud au cœur… et entre les cuisses.

Nous nous sommes allongées une petite demi-heure pour profiter du soleil, nues l’une près de l’autre et nous avons parlé de tout et de rien.
« Pour moi, disait-elle, vous êtes un modèle de réussite professionnelle et humaine ! Vous êtes la personne la plus épanouie que je connaisse. La plupart des autres passent leur temps à se plaindre.
— Je suis très touchée par ce que tu me dis, répondis-je. Tu sais sans doute ce qu’écrivait Hervé Bazin : “La vie, ça se fabrique avec les moyens du bord”. Certains attendent que tout leur tombe tout cuit dans le bec et se plaignent de leur manque de chance. Mais la chance, ça n’existe pas (sauf au Loto peut-être). C’est une invention des losers et des frustrés qui se lamentent : “J’ai pas eu de chance”. La vie, ça se fabrique, ça se construit, comme le dit Bazin, avec les moyens du bord. Chacun fait ce qu’il peut, mais il faut AGIR et non pas ATTENDRE ! Tu verras, Latifa, c’est vrai aussi dans le domaine amoureux. Je t’en reparlerai. Si tu me fais confiance, je ferai de toi une gagnante ! »

Latifa s’est levée, toujours nue et terriblement tentante, elle a déposé un baiser sur mon front puis elle est partie s’habiller. J’étais très touchée. J’en oubliai presque d’admirer ses jolies fesses bien rondes (comme Bernard les aime) et sa démarche gracieuse. Nous nous sommes habillées pour aller à notre rendez-vous. L’affaire a été rondement menée. Cette fille me porte chance ! Nous sommes rentrées. Elle a troqué ses habits sexy qui lui vont si bien contre sa triste tunique noire et elle est retournée sur sa mobylette chez ses parents…

Je l’ai invitée à dîner pour demain soir : je veux la présenter à Bernard. Il faudra toutefois que j’aille la chercher et que je la ramène sinon ses parents ne seront pas d’accord.

Jeudi 25 mai 2006

Notre soirée avec Latifa s’est passée dans les meilleures conditions possibles. Nous avons dîné sur la terrasse Ouest, celle où l’on voit la mer, et il n’y a pas eu la moindre fausse note. Au début pourtant, je sentais que notre invitée était plutôt crispée. Je l’avais aidée à se maquiller et je lui avais prêté une de mes robes à dos nu qui mettait parfaitement en valeur sa délicieuse poitrine, ses épaules et sa superbe chute de reins.
« Si mes frères me voyaient, me dit-elle, ils feraient une crise cardiaque.
— Tu ne vis pas pour tes frères, lui dis-je, tu vis pour toi. Quand on est belle, c’est criminel de le cacher. »
Bernard a su la mettre à l’aise et, très vite, elle s’est détendue. Mon séduisant mari est aussi un séducteur et il a su user de son charme pour la mettre en confiance. Latifa lui plaît beaucoup, c’est certain, mais il est resté très sage. Je l’avais prévenu : toute hâte intempestive pourrait faire capoter mes plans !
Comme il l’est toujours en société, Bernard s’est montré brillant et drôle et la soirée s’est déroulée dans une franche bonne humeur. Comme notre protégée disait qu’elle faisait quarante kilomètres par jour avec sa mobylette pour venir en ville, Bernard lui a dit que nous serions ravis de l’héberger en semaine :
« La maison est grande, précisa-t-il. Chaque chambre a sa salle de bains et son poste de télévision. Vous ne nous gêneriez absolument pas ! »
Je m’attendais à ce qu’il fasse cette proposition (et plus tard, dans la chambre aux miroirs, je sus l’en récompenser…) Latifa se fit prier, évoqua le problème de ses parents qui refuseraient sans doute, mais Bernard balaya cette objection : « Vous m’avez bien dit que votre père est ouvrier municipal ? Alors aucun problème ! Je glisserai un mot au maire demain matin et il sera notre ambassadeur ! »
Elle eut à nouveau ce geste qui m’avait touchée au solarium : elle se leva et vint nous embrasser tous les deux sur les joues en nous disant que nous étions ses sauveurs. Elle exagère sans doute un peu, mais je pense qu’en effet l’ambiance dans sa famille ne doit pas être des plus drôles.
Quoi qu’il en soit, nous avançons à grands pas !

Lundi 29 mai 2006

Déjà 9 heures et Latifa, qui devait venir se changer à la maison n’est toujours pas là ! Ah si ! On sonne !

C’était bien elle, mais pas toute seule ! Elle avait une petite valise à la main et était accompagnée de son papa comme une jeune fille bien sage qui rentre pour la première fois au pensionnat ! Charmant tableau ! Je les ai fait entrer. Le papa m’a appris que, sur les conseils de « Monsieur Le Maire », il voulait bien que sa fille dorme chez nous les nuits du lundi au jeudi pendant la durée de son stage à condition qu’on « ne la laisse surtout pas sortir seule ! » et qu’il me remerciait infiniment. Je l’ai rassuré en lui affirmant que nous allions prendre le plus grand soin de sa fille (qu’il compte sur moi et sur Bernard pour cela !) J’ai installé ma jolie gazelle dans la plus belle de nos chambres d’amis et elle est en train de se changer.

Mardi 30 mai 2006

Ce matin, Latifa a réalisé sa toute première vente en solo et elle était folle de joie. Lorsque nous sommes arrivées devant l’immeuble où nous avions rendez-vous, je lui ai dit :
« Tu vois le bar au carrefour là-bas ?
— Oui
— Et bien, je vais t’y attendre. Tu vas réaliser seule ta première transaction et je suis persuadée que ce sera un succès ! »
Elle eut un moment de panique et voulut absolument que je l’accompagne. Mais je tins bon. Quand elle revint, une heure plus tard, elle était rayonnante : le contrat était signé ! Je décidai de lui rétrocéder ma commission. Elle ne tenait plus en place.
« Tu sais que Bernard n’est pas là ce soir. Il est à Paris pour ses affaires. Alors nous sortirons entre filles et irons fêter l’événement au Caveau.
— Génial ! s’écria-t-elle ! Ce sera aussi ma première sortie sans chaperon !
— Ne crois, pas cela, chérie, je te surveillerai ! »

Et nous voilà toutes deux parties d’un grand éclat de rire !

Comme elle était sexy ma Latifa une fois qu’elle fut maquillée et que je lui eus prêté une de mes tenues : minijupe de cuir noir, bustier très décolleté, hauts talons donnant à ses jolies jambes un galbe parfait. ! J’avais à peu près la même tenue. Nous avons passé une soirée d’enfer à danser et à nous faire draguer. Mais nous ne venions pas là pour ça, mais pour nous amuser toutes les deux.

« C’est la première fois de ma vie que je m’amuse vraiment, me dit-elle, les yeux brillants ! Tu es un amour ! »

C’était la première fois aussi qu’elle osait me tutoyer et je me dis avec plaisir qu’une première barrière venait de tomber. Les hommes nous regardaient avec convoitise, certains tentaient de s’inviter à notre table, d’autres nous frôlaient avec insistance pendant que nous dansions, mais nous les éjections les uns après les autres, car nous leur trouvions toutes sortes de petits défauts physiques qui nous faisaient rire aux éclats. Cette soirée n’était qu’à nous deux.

Peut-être avons-nous légèrement forcé sur le champagne, car, au retour, nous étions plutôt euphoriques. Mais je restais lucide et je me disais que l’occasion était trop belle. Une fois rentrée, je dis à ma protégée que je n’aimais pas dormir seule et que cela me ferait plaisir qu’elle dorme avec moi dans la chambre aux miroirs. Que pouvait-elle me refuser après une telle journée ?

« Je vais chercher mon pyjama, dit-elle.
— Surtout pas, lui répondis-je. Dans ce lit, on dort nu ! Tu sais comment Bernard appelle les pyjamas ? Des “tue l’amour” ! Allez, au lit ! »
Nous nous sommes vite déshabillées et nous nous sommes glissées sous les draps.
« Je ne sais pas si c’est le champagne auquel je ne suis pas habituée, mais j’ai chaud, tout d’un coup, dit ma compagne.
— Alors, retirons le drap ! »
Le miroir du plafond nous renvoya l’image de nos corps allongés et nus et nous nous souriions. Je me tournai vers elle et, m’appuyant sur le coude gauche, j’entrepris de caresser ses seins.
« Tu es vraiment exquise, lui murmurai-je. J’aime la couleur et la douceur de ta peau. »
Elle ne réagissait pas et me fixait de ses grands yeux étonnés. Je ne savais pas si elle appréciait le contact de ma main sur sa poitrine ou si elle ne disait rien par peur de me vexer. Je décidai alors d’oser le tout pour le tout. Je m’agenouillai et me mis à palper chaque sein puis à le sucer tendrement. Elle ne bougeait toujours pas. Aucun signe d’encouragement, mais aucun rejet non plus. Je continuai donc à caresser ses seins superbes, fermes et souples à la fois et je commençai à mouiller sérieusement. Peu à peu toutefois, tandis que je la tétais, je sentis à d’imperceptibles mouvements que son corps réagissait. Les pointes de ses seins commencèrent à se dresser entre mes dents. Plus je les mordillais, plus elles durcissaient. Puis ma langue glissa le long de son ventre vers sa toison noire et je pris entre mes lèvres un clitoris très doux que je me mis à sucer à son tour. Sous l’action conjuguée de mes lèvres, de ma langue et de mes doigts, Latifa se détendit et commença à gémir de plaisir. Heureuse, je poursuivis mes mouvements de succion et mes léchages jusqu’à ce qu’elle ouvre largement les cuisses. À ce moment-là, je sus que j’avais gagné. Je me plaçai entre ses jambes et me mis à embrasser à pleine bouche son sexe odorant dans lequel, bientôt, grâce à moi, Bernard s’enfoncera. J’imaginais le gland luisant se présentant devant cette porte et s’enfonçant lentement dans cette chair tendre. Cela me fit jouir. Maintenant ma tête à deux mains pour que je ne quitte pas cet endroit si sensible, Latifa prononça dans sa langue maternelle des phrases que je ne compris pas. Elle jouit longuement sous mes lèvres en se cabrant et ma langue recueillit son plaisir.
Quand je repris place à ses côtés, elle me regarda, me sourit et me confia :
« Depuis que je te connais, j’ai l’impression de vivre un rêve ! »
Puis, presque aussitôt, elle s’est endormie et moi je me suis relevée pour écrire ces mots dans mon journal afin de ne rien oublier…

Mercredi 31 mai 2006

Ce matin, au réveil, je lui ai à nouveau fait l’amour. Elle a joui une nouvelle fois sous ma langue. Ensuite, je suis venue me placer au-dessus de son visage, je lui ai donné mes seins à téter. Quand elle a posé ses lèvres sur ma peau et qu’elle a commencé à me sucer tout en me caressant les fesses, j’ai cru que j’allais m’évanouir de bonheur.

Quand elle s’est levée, Latifa a vu sur la commode le martinet et la pince à seins que Bernard et moi utilisons pour pimenter certaines de nos soirées. Les yeux ronds, elle m’a interrogée :
« Qu’est-ce que c’est ?
— Ce sont des jouets érotiques.
— Bernard te frappe avec un martinet ? reprit-elle, un peu inquiète.
— Non, je te le dis, c’est pour s’amuser.
Et, prenant les pinces à seins dans ses mains, elle m’a demandé :
— Comment s’en sert-on ? »

Je lui fis une démonstration sur ma propre poitrine puis la curieuse voulut les essayer. Quand je les lui posai, elle serra les dents, mais elle tint bon. Je fondis littéralement devant ses seins magnifiques et ses tétons pincés.

« Regarde-toi dans le miroir et vois comme tu es belle et excitante. Aucun homme ne pourra te résister. Le tout est ensuite de le garder ! Tu vois, jolie gazelle, il en est de la chair comme de la chère. Qui voudrait manger le même plat tous les jours de sa vie ? Personne, bien entendu. Et bien certaines femmes ont si peu d’imagination qu’elles se donnent à leur mari tous les soirs de la même façon. Et ensuite, elles s’étonnent que la lassitude s’installe dans leur couple et que leur mari aille chercher ailleurs un peu de piment et de sel. Vois-tu, quand tu seras amoureuse d’un homme et que tu auras envie de le garder pour toi seule, ne laisse jamais la monotonie s’installer, propose-lui des plaisirs variés, va au-devant de ses désirs les plus secrets, les plus inavouables. Sois prête à réaliser ses fantasmes. Rien n’est jamais acquis. Il faut tout oser. Et plus tu as de cordes à ton arc, plus tu as de chances de gagner !
— Brigitte, apprends-moi. Je veux tout savoir pour être prête quand le jour viendra.
— Je t’apprendrai, ma chérie. Je te dirai tout ce que tu veux savoir, mais il faudra m’obéir.
— Je ferai tout ce que tu me diras. Je veux être comme toi.
— Même subir le martinet pour me plaire ?

Je m’étonnais moi-même d’avoir osé poser cette question, mais elle n’hésita pas :
— Oui, puisque cela fait partie du “piment et du sel”.
— Alors, reste debout et lève les bras. N’aie pas peur, comme c’est la première fois, je ne frapperai pas fort et j’épargnerai tes seins délicieux. »

Qu’elle était belle, ma Latifa, nue, docile, avec ses pinces aux seins ! J’étais déjà mouillée rien qu’en la regardant ! Pour cette première séance, je me contentai de faire courir les longues lanières sur sa peau, légèrement d’abord puis de façon plus appuyée afin de l’échauffer progressivement. Enfin, je me mis à flageller son dos, ses fesses, ses cuisses et son ventre en ne frappant pas trop fort. Elle fit la grimace, se tordit un peu, mais ne cria pas.
Quant à moi, j’étais trempée. Si j’adore être flagellée, surtout en présence d’autres hommes, il ne me déplaît pas de tenir le manche à mon tour et de jouer à la femme dominatrice. Certains hommes soumis que j’ai fouettés jusqu’au sang s’en sont rendu compte à leurs dépens.
« Que c’est bon, ma gazelle ! Que c’est bon ! Viens sur le lit ! »
Je m’allongeai sur le dos. J’ouvris largement les cuisses et, bonheur suprême, Latifa vint me lécher.
« Je jouis ! Je jouis ! m’exclamai-je. Je t’adore ! »
Elle me donna tant de plaisir que je voulus lui rendre la politesse. Quand elle écarta les jambes, je vis que ses cuisses étaient poisseuses et je bus à sa source. Je me dis, le cœur en fête, que j’avais gagné la première partie !

Jeudi 1er juin 2006

Bernard est rentré de Paris. Je lui ai parlé de Latifa et de nos galipettes dans le lit conjugal. Bernard s’est montré très surpris que je sois arrivée si vite à mes fins avec cette jeune fille qui, en sa présence du moins, paraît si réservée.
« En fait, j’ai su profiter des circonstances et de l’état d’euphorie dans lequel elle se trouvait après sa première vente réussie du matin. Quand j’ai commencé à la caresser, elle semblait très surprise et, sans doute, n’osait-elle pas me repousser. Puis mon savoir-faire a fait le reste, le plaisir est venu et elle a trouvé ça bon !
— Pour allumer le feu, je te fais confiance, me dit Bernard. Que ce soit avec une femme ou avec un homme, quand tu en as envie, je n’ai jamais vu quelqu’un te résister ! Mais tu penses pouvoir aller plus loin ? Me l’offrir en cadeau d’anniversaire ?
— Je ne peux pas te garantir que ce sera le jour de ton anniversaire, mon chéri. Mais, sois-en certain, elle sera à toi dans peu de temps ! » LIRE LA SUITE

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Commentaires

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vendredi 6 avril 2018 à 01h07 - par  camp-bdsm.blogspot.fr

ca donne envie de faire des choses avec cette jolie Latifah

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