1 - Le plaisir dans la soumission
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J’ai fait la connaissance de Sabrina il y a six ans environ à l’occasion d’un cocktail. Je l’ai aimée dès le premier regard. C’est une grande fille brune aux yeux verts très expressifs, à la poitrine pulpeuse et aux jambes élancées. Elle portait ce soir-là une robe moulante qui lui allait à ravir et de très hauts talons. Sa croupe opulente et ronde ondoyait à chaque pas. En voyant les regards concupiscents de tous les mâles présents autour d’elle, je me dis que je n’avais sans doute aucune chance. Je lui fis pourtant la cour et le miracle se produisit : J’eus le bonheur de lui plaire, ce qui prouve au moins qu’on doit toujours croire à sa bonne étoile et ne jamais partir battu d’avance.
Nous avons fait l’amour quelques jours plus tard. J’étais émerveillé par son corps absolument parfait et je me dis que, si elle l’avait voulu, elle aurait pu être sans problème un top model de renom. Malgré une érection persistante qui devenait presque douloureuse, je pris le temps d’embrasser et de lécher chaque centimètre de sa peau. C’était un régal. Je l’entendais gémir sous ma langue et, quand je faisais semblant de m’arrêter, elle me demandait dans un murmure de continuer. Je considérais ce corps comme un véritable cadeau des dieux. Entre ses fesses rondes, j’explorai et je fouillai le sillon avec délectation. Entre ses cuisses, je m’abreuvai de son plaisir. Je la pénétrai enfin et restai en elle de longs moments, allant et venant, avant de l’inonder de ma jouissance. Je fus cependant frustré car elle n’avait pas atteint l’orgasme. Je l’interrogeai et elle se voulut rassurante.
— Si, si, disait-elle, c’était très bon, c’était délicieux, ne t’inquiète pas !
Mais je n’étais pas tranquille. Les fois suivantes, je fis durer davantage encore les préliminaires et, ayant pris soin de me masturber avant de la retrouver, je restais en elle le plus longtemps possible. Le résultat fut le même.
Comme elle me voyait de plus en plus inquiet, Sabrina décida un soir, après l’amour, de m’expliquer ce qui se passait.
— Je vais t’avouer une chose que je n’ai dite à aucun de mes amants. Mais comme tu es le plus tendre et le plus attentionné de tous et que je te sens malheureux, je vais tout te dire. Lorsque j’avais quinze ans, je suis allée faire du baby-sitting chez un notaire de la région. Un soir, les bambins étant tout à fait charmants et ne posant aucun problème, j’ai cherché quelque chose à lire dans la bibliothèque. Je suis tombée sur un livre relié de soie bleue et qui portait comme seule inscription « HISTOIRE D’O » . Je l’ai ouvert. Je l’ai lu d’une seule traite. J’ai adoré cette histoire et, en m’identifiant à l’héroïne, j’ai joui sans même avoir besoin de me toucher. Je n’ai pas hésité à voler le livre et, pendant des semaines, il a été mon plus fidèle compagnon. Arrivée à l’âge adulte, aucun de mes amants ne m’a jamais procuré d’orgasme comparable à ceux que j’ai connus en lisant l’histoire d’O qui trouve le bonheur dans l’esclavage. Et je crois que je ne serai vraiment capable de jouir à nouveau que si j’arrivais à vivre une situation comparable. Tous mes amants sont trop doux, trop tendres. Il me faudrait peut-être un maître.
J’étais étourdi par cet aveu. Je connaissais bien le livre pour l’avoir lu à peu près au même âge qu’elle. Je m’étais volontiers imaginé, à l’époque, que je faisais partie des invités du château et que, comme eux, je flagellais de belles esclaves. A chaque fois, cela me faisait bander. Mais entre ces fantasmes d’adolescent et la réalité d’aujourd’hui, il y avait un monde. Sabrina n’était pas une créature inconnue que j’aurais pu, sans problème et même avec plaisir, fouetter jusqu’au sang. Elle était une femme ravissante et que j’aimais de toutes mes fibres. Comment aurais-je pu la faire souffrir ? Affreux dilemme : c’était cela ou risquer de la perdre car je sentais bien que, tôt ou tard, elle partirait à la recherche de son rêve.
Le lendemain, ma décision était prise. J’allai acheter dans un sex-shop le matériel indispensable : un martinet au manche de bois et aux lanières de cuir, des menottes, des chaînes, un bâillon. Je partis dans ma maison de campagne, une ancienne ferme isolée et entourée de prés. J’explorai les dépendances et trouvai une pièce qui pourrait convenir. On avait dû jadis y attacher des chevaux car plusieurs anneaux étaient encore fixés au mur et il y en avait même un au plafond. Je vérifiai la bonne tenue de son ancrage et fis un peu de ménage. Je découvris un chevalet qui avait dû être utilisé pour scier des bûches et je le laissai en place.
Quelques jours plus tard, j’amenai Sabrina dans ces lieux qu’elle ne connaissait pas encore. Dans la voiture, je lui offris une boîte rectangulaire couverte de velours noir. Elle l’ouvrit et elle comprit. C’était le martinet. LIRE LA SUITE
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