La nièce du Batonnier
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Chère Madame,
La vie réserve parfois bien des surprises.
Comment peut-on à quinze années de distance, retrouver quelqu’un qu’on a rencontré l’espace d’une soirée ?
Quelqu’un dont on ne connaît que le prénom…
Le hasard, la providence devrai-je dire, m’a donné cette chance.
Ce prénom, Marie, c’est le vôtre. Et si je vous connais, vous ne pouvez pas vous souvenir de moi. Enfin pas de mon visage…
Laissez moi vous guider dans vos souvenirs.
Ce devait être à l’automne 88. Une soirée qui se déroulait dans un hôtel particulier de la Rue des Petites Ecuries…
Le vieux bâtonnier R. (paix à ses cendres…) était votre amant. Ou plutôt votre initiateur, puisque à l’époque, vous ne deviez avoir guère plus de vingt ans. Et ce soir là, il avait convié quelques-uns uns de ses amis à une partie fine, dont, à votre corps défendant, vous aviez été l’héroïne.
Alcool ? Substances illicites ? Toujours est-il que le vieux pervers vous avait convaincue de vivre une soirée de soumission.
Je me souviens avec délice de la façon très lente dont il vous avait dénudée, avant de nous présenter en détail les attraits de votre anatomie et le plaisir qu’on pouvait en tirer, tel un maquignon. Puis, votre docilité quand, après vous avoir bandé les yeux, il vous avait conduite vers ce cheval d’arçon qui avait été amené au centre du salon, comment il vous y avait installée, à plat ventre, les chevilles et les poignets liés aux quatre pieds de l’engin. Votre corps magnifique offert… L’appareil judicieusement étudié était plus large d’un côté que de l’autre, si bien que vos cuisses largement écartées, offraient sans rémission possible votre sexe et vos reins à nos fantaisies, tandis que votre buste et votre visage reposait sur une partie bien plus étroite. Vos seins pendant de part et d’autre restaient constamment accessibles…
Ah, vos seins, dans l’insolence de leur jeunesse… comme ils nous avaient nargués, tandis que le vieux bâtonnier vous dénudait. Leurs poires pleines et lourdes avaient suffisamment de tonus pour défier la pesanteur…Et que dire de leur façon de prendre leur aise sur votre buste étroit, s’évasant sur les côtés, les tétons tournés vers le plafond, comme deux étourdis… Et la finesse incroyable de votre taille et votre cambrure insensée… car le vieux bougre s’était bien gardé de vous ôter bas et escarpins… mais parmi tous ces trésors étalés devant nos yeux, je crois que ce sont vos fesses et le petit trait vertical de votre vulve qu’elles surmontaient qui m’ont le plus marqué… Quand, nonobstant le rouge de vos joues et votre trouble, les mains fripées se posèrent l’une sur votre ventre, l’autre au creux de vos reins, pour vous imprimer une cambrure qui nous coupa le souffle à tous, votre fente presque glabre s’ouvrit, je compris que cette nuit allait compter pour toute ma vie… Une telle merveille allait être offerte une nuit durant à nos fantasmes…
Votre vieil amant tenta bien de vous rassurer, quand liée sur le cheval d’arçon, vous avez posé votre joue contre le cuir, en proie au plus profond désarroi… sa caresse sur votre joue se voulait très tendre… Mais, je sais bien, moi, qu’il voulait surtout par ce geste repousser vos cheveux et dégager votre visage pour profiter pleinement de votre détresse. LIRE LA SUITE
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