La marâtre
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Pour commencer, je me présente, je m’appelle Cécile de Bois Damés, fille de nobles du nord de la France. J’ai 29 ans, 1m78 pour 55 kg, blonde aux yeux verts et un corps bien fait avec de petits seins et des fesses bien rondes. En trois ans, je suis passée du statut de maîtresse de maison à celui de bonne à tout faire par la grâce de ma belle fille Claire. À 22 ans, elle a un caractère bien trempé, elle sait ce qu’elle veut et fait ce qu’il faut pour y parvenir. Comment je suis tombée dans ses filets, c’est le but de cette histoire.
Tout a commencé un soir de réveillon de Nouvel An alors que j’étais invitée chez des amis parisiens. À la fête se trouvait Georges, 45 ans, beau et une prestance aristocratique qui me plut immédiatement. Manifestement, ce n’était pas un employé de bureau, il ressemblait trop au gentleman-farmer de mes rêves d’adolescente. En effet, il possédait une sorte de château dans le nord avec quelques hectares de terre occupée par des fermiers. Il ne me cacha pas être au bord de la ruine à cause de mauvais placements et de deux années catastrophiques de récoltes. Ayant appris que j’étais fortunée, il me fit une cour empressée à laquelle je fus très sensible. Je ne me fis jamais d’illusions sur ses motivations, mais je crus qu’il finirait par ressentir pour moi ce que je ressentais pour lui. Après six mois de fiançailles, il m’épousa en grande pompe dans ma ville natale.
Ses deux enfants étaient présents et je fus surprise de constater qu’ils étaient adultes. Claire avait 22 ans et Gérard 24 ans. Gérard ressemblait comme deux gouttes d’eau à son père et Claire, plus petite que son frère était ce qu’on appelle un beau brin de fille malgré sa petite taille (1,60 Mr). Manifestement, c’était une jeune fille très active qui bougeait sans arrêt, elle était venue au mariage de son père à contrecœur, car elle estimait avoir d’autres choses à faire que de faire la fête. Depuis le décès de sa mère alors qu’elle avait seize ans, elle avait repris la lourde tâche de diriger la maison. Le seul avantage qu’elle avait de se réjouir du mariage de son père c’est qu’elle pouvait cesser de compter l’argent au sou par sou. Quant aux inconvénients, elle en voyait beaucoup, dont le plus important était que cette aristocrate allait prendre la place de sa mère et se mettre à tout diriger. Manifestement, elle ne m’aimait pas beaucoup, mais j’espérais faire sa conquête après le voyage de noces. Naturellement, ce fut pire quand nous rentrâmes de notre voyage de noces, car Claire ne supporta pas l’idée d’abandonner ses prérogatives dans la maison. Pendant deux ans, ce ne fut que conflit sur conflit entre Claire et moi. Souvent, elle sapait mon autorité sur les domestiques, particulièrement avec Odette la bonne qui avait près de soixante ans et qui avait élevé Claire et Gérard. Quoi que je fasse ou dise, c’était toujours mal et comme de son côté, mon mari ne s’intéressait pas beaucoup à moi, mon moral commença à baisser fortement. Le seul à se montrer gentil avec moi, c’était Gérard qui, sans se montrer vraiment amical, était poli et déférent avec moi. Paradoxalement, la première à craquer fut Odette qui vint présenter sa démission. Elle allait se retirer dans une petite maison dans le sud de la France avec son mari. Nous, nous retrouvâmes donc sans bonne. J’en fis venir quatre et chaque fois Claire se montra tellement désagréable et autoritaire qu’elles ne restèrent que quelques jours. Naturellement, le travail ne se faisait plus dans la maison et je fus contrainte de faire certaines choses pour faire tourner la maisonnée. Je me mis à faire les tâches ménagères et à préparer les repas. Les débuts ne furent pas très bons, mais au fil des jours je m’améliorai. C’est Claire qui avait été désignée par son père pour trouver une nouvelle bonne. Naturellement, elle fit traîner les choses, mais je ne le regrettais pas, car le travail me permettait d’oublier mes problèmes. Le calme était revenu dans la maison. Comme j’étais occupée par le nettoyage et les repas, Claire reprit petit à petit ses prérogatives dans la maison. Jamais je ne me serais crue capable de passer l’aspirateur ou faire les poussières. Pourtant je prenais plaisir à faire ce genre de chose, d’autant plus que Claire avait arrêté de me houspiller sans arrêt. Comme Claire supervisait tout dans la maison, il lui arrivait de me faire, de temps en temps, une remarque sur mon travail ; j’avais oublié les poussières sur la cheminée du salon, il restait des saletés sur la carpette, il manquait du sel dans la soupe, etc., etc. Au début, j’étais prête à discuter, mais chaque fois je me disais que le calme étant revenu dans la maison, je n’allais pas entamer une nouvelle guerre d’autant plus que tout le monde était satisfait de la situation. Puis, il arriva que Claire décide de prendre un mois de vacances et allât se faire bronzer sur la côte atlantique pendant le mois de juillet. Le pire fut que je me rendis compte qu’elle me manquait. À chaque fois que je constatais de la poussière que j’avais oubliée ou d’autres peccadilles du genre, je me disais ; « Tient, Claire m’aurait fait une remarque ». Je crois que je fus la plus contente de son retour. Les deux hommes n’avaient même pas fait le moindre commentaire sur son absence. Claire était toujours chargée de trouver une nouvelle bonne, mais elle ne mettait pas beaucoup de bonne volonté à en trouver une d’autant que je continuais à faire le travail sans jamais me plaindre. Je suis persuadée que les choses auraient pu rester en l’état si, au cours d’une séance de repassage, je n’avais malencontreusement brûlé le chemisier préféré de Claire. Elle entra dans une colère noire et me traita de tous les noms.
Incapable, conasse, fainéante, imbécile, ignorante et j’en passe. LIRE LA SUITE
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