Fairy érotique (6)
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10. Quatuor
Après un bain dans un lac souterrain, aux eaux chauffées par les salamandres, esprits du feu, ils s’exposèrent, toujours nus, sur une terrasse à flanc de colline. Ils étaient étendus sur de grands lits, Isuldé, Albor, Cécile et Hervé. Des sylphes et sylphides, beaux esprits aériens, planaient au-dessus d’eux en jouant une musique sereine et joyeuse. Ils descendaient vers eux de temps en temps, pour leur servir des fruits et des boissons.
— Comme je vous l’ai déjà dit, expliqua Albor, nous ne pouvons intervenir directement dans les affaires de Gelfen et Vorzia. Cependant, comme beaucoup d’entre nous, ils sont liés par un charme qui est leur point faible.
— Mais quel est ce charme ? demanda Hervé.
En fait je ne le connais pas. Il est consigné dans la bibliothèque sacrée. Je vous y conduirai, mais il vous faudra trouver vous-même ce que vous cherchez.
Cécile avait quitté son lit pour venir s’étendre prés d’Albor.
— Peut-être devons-nous encore insister pour obtenir des renseignements ?
Audacieuse, elle se mit à masser les bourses de l’elfe et remonta sa main sur la queue qui se réveilla, s’épanouit, s’étira en grossissant…
— Vous savez, sire, dit-elle doucement, que je n’ai pas encore eu l’honneur de sentir votre pine royale en moi…
Hervé était choqué. Il savait Cécile capable de beaucoup d’initiatives dans le domaine sexuel, mais là, il lui semblait que ce n’était pas correct de se comporter ainsi devant la Reine. Pourtant Isuldé n’avait pas l’air de s’en émouvoir. Au contraire, elle sourit à la blonde d’un air complice. Albor se redressa et saisi les chevilles de Cécile, lui ouvrit les jambes bien grandes. Elle se laissa aller, ferma les yeux. Lorsqu’il plongea en elle d’un coup, sans préliminaire, elle poussa le même cri rauque qu’elle avait eu sous l’assaut d’Hervé. Ce dernier en fut soudainement excité et se dirigea vers Isuldé, l’enlaça, couvrit ses épaules de baisers.
— Moi non plus je n’ai pas eu l’honneur encore de prendre la Reine Isuldé…
Il bandait et la main de la reine se referma sur son membre. Elle avait ce qu’il est convenu d’appeler « des doigts de fée » qui l’enserrait et augmentait son désir. Mais elle l’empêcha de bouger plus.
— Tu es toujours trop pressé, jeune fils d’Adam…
— Mais c’est pas vrai, vous m’en voulez ? S’écria douloureusement le garçon.
— Pas du tout, je veux une fois de plus t’apprendre de nouvelles subtilités…
Elle le fit se lever et le tira par son manche dur comme du bois. C’était insolite et agréable d’être baladé comme ça… Elle l’amena prés de Cécile qui râlait sous les coups de reins d’Albor et posa sa main libre sur la tête d’Hervé. Elle le fit se pencher sur les lèvres de son amie. Leur baiser ne fut pas tendre. Ce n’était pas une embrassade d’amoureux, mais celle d’amants avides de s’entre-dévorer. Ils se mangèrent mutuellement la bouche. Puis la fée fit descendre Hervé jusqu’à un sein de la blonde, une pointe rose et gonflée qu’il suça de ses lèvres, lécha de sa langue, mordilla de ses dents. En face de lui Isuldé se mit à faire de même avec l’autre sein. Le corps de Cécile se tordait, son ventre cloué par les va et viens du Roi, sa poitrine vrillée par les deux bouches qui la dégustaient. Ses cris montèrent d’une octave. LIRE LA SUITE
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