WEAR, CARE AND CARESS 1/3

1 - DÉCOUVERTE
vendredi 19 août 2011
par  Germain Dumas
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4 votes

« …Voyons, voyons… lundi prochain, on sera le huit… Non, Vanessa, ce ne sera pas possible, il faut que ce soit le jour des femmes ; écoute, c’est facile à se rappeler : les jours impairs, c’est pour les pères, et les jours pairs, c’est pour les mères… Tu comprends ?
— Hm… J’essaie, mais…
— Oui, mais ce que je crois plutôt, c’est que tu meurs d’envie d’en savoir plus, hein ?
— Eh bien… Oui, je sais seulement ce que tu m’as raconté au téléphone ; mais là, tu peux m’en dire plus, oui ?
— Bien sûr… Alors voilà, je te raconte tout. Au début, j’étais simplement à la recherche d’un soutien—gorge un peu joli, un peu olé—olé, à porter sous une robe assez décolletée ; et moi, comme je porte rarement de soutien—gorge…
— Oui, je sais, Carla… chez toi, non seulement c’est prometteur, mais ça tient tout seul ; mais là, tu voulais faire de l’effet, c’est ça ?
— Voilà, c’est ça ; et… des magasins de lingerie, maintenant, je ne sais pas si tu as remarqué, mais il n’y en a plus guère !
— Ça, c’est sûr…
— Alors hier, en passant dans le Faubourg, je tombe sur cette nouvelle boutique au nom vraiment un peu tordu : « Wear, Care and Caress »… Tu peux tout imaginer, avec un nom pareil !
— Ça veut dire quoi ?
— Wear, c’est le vêtement ; Care, c’est le soin… et Caress, ça tombe sous le sens, oui ?
— Euh… oui ; et alors ?
— Moi, des mots comme ça, ça m’a fait gamberger, tu vois ; il y avait une toute petite vitrine qui exposait justement un superbe soutif avec de la dentelle bleue… d’une telle qualité, d’une telle finesse que je n’ai pas résisté ; je suis entrée, et… C’est comme ça que tout a commencé… Tu comprends ?
— Non, mais … justement, voilà pourquoi je t’écoute…
— Eh bien voilà… J’ai vite compris que j’étais dans un magasin… non seulement de grand luxe, mais où tout devient possible, jusqu’aux phantasmes les plus inavouables…
— Parce que… même toi, tu reconnais qu’il y a des phantasmes inavouables ?
— Sûr… Donc, à peine entrée, un gars magnifique vient m’accueillir ; vraiment pas mal, cet homme—là, la quarantaine rassurante, très sûr de lui, une mise impeccable, avec un discours très classe tout à fait rassurant. J’aurais juré qu’il surveillait mes pensées avant même que j’entre… ou alors, il avait filmé mon regard sur le soutif… enfin, il savait ce que je voulais, et il allait justement me le proposer, disait—il. Après des salutations, il me conduit dans la pièce attenante où il y avait des patères et des petits meubles pour poser ses affaires ; je dépose mon parapluie, mon sac et les quelques paquets que j’avais déjà… et là, apparaît un vendeur… Écoute, Vanessa, un vendeur comme ça, si on peut appeler ça un vendeur…
— Quoi… c’était un homme, oui ?
— Oui, enfin… presque ; tu vois, entre une jeune tantouse et un maître nageur…
— Hm… Oui, bonne idée, au fond, pourquoi pas…
— Oui, c’est ce que je me suis dit ; mais… en costume !
— Quoi ???
— Oui, en costume de soubrette, s’il vous plaît !
— C’est—à—dire ?
— Eh bien… un corsage assez court et échancré pour exhiber un torse admirable, une jolie peau rose claire, avec une belle musculature délicatement soulignée par le poil de la jeunesse… enfin, tu vois un peu…
— Oui, à peu près…
— Et au—dessous, un maillot de bain blanc immaculé à ceinture basse… ou plutôt un string, mais qui tenait à avoir l’air très correct…
— Non…
— Si, si, je t’assure ; et attends… Par—dessus ce maillot, un a—do—rable petit tablier de mousseline sombre et translucide, avec pourtour brodé bleu, qui voletait au—dessus de ses cuisses dodues et musclées, tapissées d’un joli velours de poil noir… !
— Non… tu me racontes des histoires, Carla ?…
— Ah, tu ne me crois pas ? Pourtant, c’est loin d’être fini…
— Oui, alors continue.
— Donc, tout en bavardant, on commence par me dépouiller de mon manteau, que l’on suspend avec soin sur un cintre. Les discours du patron… – Ah oui, il s’appelle Maurice, monsieur Maurice, et le vendeur s’appelle Vincent – donc, le discours de Maurice reprend, sur le plaisir des vêtements, l’attrait du luxe, et le plaisir des nouvelles rencontres. Et pendant ce temps, avec des gestes infiniment respectueux, très délicats mais très efficaces, son vendeur se met à déboutonner silencieusement ma robe, alors que moi, captivée par le discours du patron et par la prestance des deux hommes, pourquoi ne pas l’admettre… je me laisse faire…
— Incroyable…
— Comme tu le dis. Donc, j’écoute ; et sans que j’aie un geste à faire, avec une habileté surprenante, je suis dépouillée de ma robe, qui à son tour est soigneusement pendue sur son cintre ; et bientôt, face à ces deux messieurs qui ne cherchent qu’à me plaire, me voilà en escarpins et en petite tenue…
— Super !…
— Oui, enfin… je devrais plutôt dire en très, très petite tenue, parce que… Tu sais, le plus souvent, je ne mets pas de soutien—gorge, mais en plus, j’avais juste un petit string, ce jour—là ! Donc, ces messieurs pouvaient contempler toute l’étendue de ma toison noire ! Et c’était la même chose pour mes aisselles !
— Mais… je croyais que tu avais acheté une tondeuse ?
— Oui, mais… là, justement, depuis des semaines, je n’avais pas eu le goût de m’en servir ; et comme tu le sais, chez moi, ça pousse vite, le poil !
— Aïe… Et ça a été remarqué ?
— Oh… non, avec ces gens—là, pas de problème, au contraire, ils ont été très fair—play, tu vas voir. Au lieu de feindre de ne rien voir, ces messieurs prennent du recul, ils tournent lentement autour de moi pour bien apprécier, me disent—ils, le style très naturel de ma plastique ; donc on me complimente, et on décrit mon image avec des expressions… très choisies, très bien senties, et… très proches de la vérité, m’a—t—il semblé…
— Là, c’est plus incroyable…
— Ah… Là, Vanessa, tu commences à être jalouse, hein !… Mais je t’assure, tous ces gestes, ces regards et ces paroles montraient autant de franchise que de respect ! Alors moi, peut—être un peu étourdie par les paroles et les gestes de ces messieurs, je me sentais parfaitement en confiance.
— Tu ne pouvais guère faire autrement…
— Bien sûr que si ! Je pouvais me rebeller ! Mais non ; j’étais conquise, je n’avais pas du tout envie de me défiler, et je voulais aller jusqu’au bout. Parce qu’il n’y a pas eu que des regards, mais aussi des gestes, et ensuite des attouchements…
— Quoi ???
— Mais oui ; tout en gardant ses distances, et sans se montrer aucunement entreprenant, le patron s’est approché de moi, les mains tendues, pour tâter mes seins.
— Ça, alors…
— Eh oui. Bon, pour la forme, si j’ose dire… il m’a bien demandé la permission, mais… ses mains étaient déjà sur moi quand il formulait sa demande, alors… Mais son toucher était délicat, respectueux… Vraiment, je ne pouvais pas faire autrement qu’accepter, et… à toi, je peux bien l’avouer : j’en avais très envie ! Il voulait savoir s’il était indispensable de me proposer des soutifs à armatures, ou s’il pouvait me proposer des modèles à cage renforcée, ou seulement à voile tendue ; il voulait se rendre compte de la fermeté de mes seins, de la limite des glandes mammaires et de la chair, de la finesse de ma peau… Il palpait en connaisseur, et en tout cas, bien plus délicatement que mon gynéco ; pourquoi protester, hein ?
— Oui… au fond, je te comprends ; et… c’est tout ?
— Pense—tu, ce n’est que le début ! LIRE LA SUITE

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Commentaires

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dimanche 21 août 2011 à 15h24 - par  Crabou

Voilà un magasin bien agréable mais Vanessa a eu tord de ne pas goûter à la « douce caresse » d’un fouet.
Moi, j’ai découvert ce plaisir il y a bien des années et lorsque je ne suis pas fouetté pendant quelque temps, cela me manque terriblement.
Une main qui caresse doucement mes fesses après y avoir appliqué sévèrement le fouet est une vrai jouissance.