Correspondance 2

« moi aussi ! »
dimanche 10 avril 2011
par  ELOGES DES SENS
popularité : 1%
1 vote

Réponse de Mme De V*à son amie Mme A*

Dés qu’elle eut pris connaissance de la lettre de son amie de toujours, Mme De V* s’est mise en devoir de lui répondre :

Ma douce amie,

Ne vous fâchez pas en lisant les premiers lignes de cette lettre, mais mon Dieu que la votre m’a amusée ! Non que je me réjouisse de la meurtrissure de vos fesses – qui sont bien jolies s’il me souvient de nos baignades d’il n’y a pas si longtemps après tout. Que je me gausse en quoi que se soit de ce qui vous est arrivé. Je compatis, croyez le bien. Mais c’est votre étonnement qui m’a amusé, et avant tout … étonnée. Oserai-je vous l’avouer, ce qui m’a surpris, ce n’est pas tant que votre mari en ai usé de cette manière à votre endroit – encore qu’en l’occurrence l’envers serait mieux adapté – mais bien plutôt qu’il ne l’ait pas fait plus tôt. Enfin quoi, bientôt 8 mois de mariage N, et votre mari ne s’était jamais montré …autoritaire ? C’est donc que vous seriez devenue bien sage – ce qui m’étonne quelque peu vous connaissant – ou qu’il soit fort patient. Et votre stupéfaction devant sa décision et son comportement me laisse moi-même interdite. Êtes-vous vraiment si naïve que vous ignoriez que ces manières sont le lot de la plupart des maris ? Seriez vous si étonnée de savoir que la plupart de celles que vous fréquentez ont ainsi plus ou moins régulièrement affaire avec la main de leurs époux ? Et s’il est une chose qui, encore une fois, m’étonne fort, c’est que votre mari n’ait pas agit ainsi plus vite. Car s’il est un point sur lequel je partage entièrement son avis, ma tendre, c’est que vous avez un postérieur tout à fait adapté à ce genre de privauté. Eh oui ma chère, comme il parait que certaines d’entre nous ont « des têtes à chapeau », certaines ont des « derrières à fessée ». Et c’est votre cas ! Ne le prenez pas comme une critique, bien au contraire. Mon propre mari a usé de cette expression à mon intention, et je suis bien sur que, dans son esprit, c’était un compliment. Mais voilà, il en a usé avant même de le découvrir, comment dire ? Intégralement. En quelque sorte il n’ pas attendu que nous soyons mariés pour m’informer de ses intentions. Je m’en souviens comme si c’était hier. Quelques mois avant que nous passions devant Monsieur le curé et monsieur le Maire, nous étions déjà fiancés et pouvions donc nous écarter quelque peu du cercle familial les dimanches après-midi, en tout bien tout honneur, bien sur. Il ne se serait pas permis ce qu’il est convenu d’appeler « un geste déplacé » et notre intimité se limitait encore à une main dans la sienne, un bras autour de mes hanches et un chaste baiser au moment de nous quitter. Ce qui ne l’empêcha pas de me dire un jour tout à trac :

« J’espère que vous ne serez pas toujours aussi sage quand nous serons marié, ma douce »

Et comme je m’étonnais qu’il puisse souhaiter une telle chose et lui en demandais ingénument la raison, il me répondit en riant :

« Mais pour que je puisse vous fesser pour de bonnes raisons ma chère ! »
Vous le voyez, il ne cachait ni ses intentions, ni le plaisir qu’il aurait à agir de la sorte. Bien sur j’ai été pour le moins interloquée, mais pas un instant je n’ai envisagé de cesser notre relation pour cela. Je venais d’apprendre que Monsieur de V* comptait bien flanquer la fessée à son épouse, cela ne m’empêcherait certes pas de vouloir être celle-là ! Il est vrai que mes dernières fessées de gamines n’étaient pas si lointaine – ma maman avait considérée que je restais dans la catégorie concernée jusque tard dans mon adolescence – et que je n’en gardais, finalement, pas un souvenir si terrifiant. Même si pourtant maman avait la main leste et savait faire rougir mes rondeurs de belle façon. Mais comme elle le disait avec une gouaille qui détonnait chez cette grande bourgeoise distinguée :

« Il ne sera pas plus fendu après qu’avant, ma fille. Et comme on dit, c’est par là que la sagesse vient aux filles ! »

Par ailleurs, pour tout vous dire, la continuation de ce type d’activités claquantes chez les couples mariés ne m’était pas tout à fait inconnue. Il m’était arrivé, quand j’avais une dizaine d’année, de passer quelques jours chez ma sœur ainée qui avait convolé en justes noces quelques mois auparavant. J’étais bien entendu encore innocente, mais je n’ignorais quand même pas tout à fait les choses de la vie. Et ma chambre étant assez proche de celle des jeunes mariés, il m’était arrivé d’entendre des soupirs et des grognements dont j’avais fort bien deviné l’origine Un soir il m’avait semblé que les deux tourtereaux étaient un peu tendus. Et à un moment, sans que j’en aie vraiment compris la raison, mon beau-frère a lancé à l’intention de son épouse :

« Dînons toujours dans le calme, nous réglerons nos petits problèmes plus tard »LIRE LA SUITE

PRECEDENT ....................................................... SUITE


ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


Entrez votre pass abonné

OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires