Mémoires d’André Sabatier chap 16 à 20

mardi 12 juillet 2005
par  Richard Tuil
popularité : 1%
0 vote

CHAPITRE XVI.

Quand nous fûmes aux vacances de la Toussaint et pour noël et le jour de l’an, nous restions ensemble, cela va sans dire ! C’était tellement évident, qu’il me semble inutile de l’écrire, et nous nous aimions. C’était tout ce que nous faisions lorsque nous étions à la maison.

Mirabelle était encore à Cergy le 1er février 1983 ; mais je ne savais pas exactement quand elle partirait, car finalement, ni ses parents, ni les miens n’acceptèrent qu’elle finisse son année scolaire à Cergy.

C’est alors que la terrible nouvelle tomba comme le couperet d’une guillotine : le jour du déménagement pour Villeurbanne était prévu, et cette fois c’était sûr, le pire jour de ma vie serait le mercredi 21 février 1983 !

En principe, ce départ devait se faire après le travail de son père.

Et les jours de janvier passèrent si vite... pareils à eux—mêmes. Quand arriva le dernier week—end, celui qui précédait le mercredi fatidique, Mirabelle et moi ne quittâmes plus la couette, et bien au chaud, nous restâmes enlacés ces deux jours. Et sans discontinuer, nous culetâmes et coïtâmes. C’est peut—être un peu exagéré, mais ce sont les seuls souvenirs qui me restent de ce week—end. C’était une baise qui dura deux jours et trois nuits, du vendredi soir au lundi matin. On ne s’était même pas levé pour aller en cours le samedi matin, d’autant qu’elle avait arrêté le lycée dès la veille.

Quand le lundi, je rentrais chez moi, j’étais plein du parfum et de l’odeur enivrante de Mirabelle, mes yeux étaient dans le vague, et j’avais la fièvre. Une fièvre qui me faisait pousser des ailes, et il ne restait plus que deux jours et demi avant le départ de ma chérie.

J’ai donc séché ces trois jours de cours, et au lieu de me rendre au lycée, c’est chez Mirabelle que j’allais. Mes parents, sensibles à mon désespoir avaient accepté que je n’ailles pas en cours, et je retrouvais ma chère Mirabelle dès 10 heures ce matin—là.

Nous fîmes une ballade dans le frima de ce matin de février, et nous allâmes jusqu’au Collège de la Justice qui avait accueilli quatre de nos années scolaires, les quatre meilleures !

Nous y fîmes nos adieux à nos vieilles connaissances, et il fallut rentrer. Il était déjà 3 heures de l’après—midi.

Mes parents, toujours aussi conciliants, acceptèrent que Mirabelle passe ses deux dernières nuits à Cergy avec moi, chez nous.

Alors, nous prîmes notre repas chez Mirabelle, et nous rentrâmes chez moi. Je sais que ses parents étaient tristes de devoir nous séparer, car ils avaient compris — ô combien trop tard ! — que Mirabelle et moi étions faits l’un pour l’autre.

Le lendemain, nous étions déjà à la veille de ce départ. Elle me donna un stylo à bille de marque « Parker », avec une flèche dorée, et une trousse en jeans.

Nous pleurâmes une partie de la journée, mais malgré nos larmes, nous réussîmes à faire l’amour tout l’après—midi et une partie de la nuit de mardi à mercredi.

Elle colla ses lèvres aux miennes, ses lèvres avaient des ailes, et volaient sur mes joues, mes yeux, mon front, mon nez, mon menton. Les miennes s’attardaient dans le creux charmant de ses fossettes. Nous nous déshabillâmes mutuellement et je restais bouche bée devant ce jeune corps fascinant qui n’arrêtait pas de m’émouvoir. Quand elle fut en culotte et soutien—gorge, et que moi j’étais aussi nu qu’un nouveau—né, elle s’approcha de moi, se collant à moi : « Ne me quitte pas mon Dédé ! »

C’était la seule et unique fois qu’elle usa de ce surnom que ma famille employait de façon affectueuse.

Je l’embrassais et je la caressais, en l’entraînant vers mon lit.

Nous y tombâmes et elle se tint sur moi... Tandis qu’elle continuait de me caresser et de m’embrasser, je lui caressais le dos et lui enlevais son soutien—gorge.

Je lui mordillais les tétons tout en lui caressant les lombes.

Tandis que ce petit jeu durait depuis un quart d’heure, mon pénis était devenu dur, droit et raide.

Je lui caressais alors les fesses, et ma main glissait alors jusqu’à son entrecuisse, où mes doigts jouaient avec son clitoris, la faisant haleter et râler.

Mirabelle alors, fermait les yeux, se laissant chavirer et emporter par son plaisir que je lui donnais et qui la dominait tout entière : « Ô ! Mon amour ! » arrivait—elle à murmurer.

Elle prit alors mon dard et le garda dans ses mains fébriles.

Elle le caressait et le léchait et le suçait comme une glace à l’eau qu’on prend lorsque l’été est là.

C’est alors qu’elle le mettait juste à l’entrée de sa porte secrète. Et durant de longues minutes j’allais et venais dans un long va et vient, lent et saccadé.

« Plus vite ! » me disait—elle, et j’accélérais la cadence jusqu’à l’épanouissement de l’extrême extase du plaisir. Nous éjaculions simultanément et quasiment ensemble, et elle perdit connaissance. Le plaisir était trop grand !

Je lui tapotais les joues et la réveillais.

« Oh ! C’est toi mon tendre amour ! » me dit—elle.

Et je me mis à pleurer. Je savais que je ne la reverrai peut—être plus, ou bien pas avant longtemps. Je la caressais et la berçais tout en pleurs.

« Je te promets que je reviendrai... » avait—elle dit.

J’espérais que c’était vrai.

« Veux—tu que nous recommencions ? » me demanda—t—elle.

« Avec plaisir ! »

Et souriant, elle me caressa, et nous réprime nos jeux érotiques.

Puis nous dormîmes dans les bras de l’un de l’autre, et au petit jour nous recommençâmes notre farandole érotique et sexuelle.

Ce jour—là, le mercredi 21 février 1983, ses parents avaient rendu les clefs au régisseur de la Croix Petit, M. Motta, et nous sommes allés aux Linandes, chez tante Mireille.

Mais il était déjà 14 heures environ, et nous prîmes un goûter « d’adieu » en buvant une grande bouteille de Coca—Cola. J’ai voulu servir un verre à Frédéric et à Mirabelle, mais je tremblais tant que la bouteille ne tint pas dans ma main ; elle tomba et se fracassa sur le sol, répandant son précieux liquide noir à bulles. J’étais désolé, mais Mireille ne fit aucune remarque, et essuya immédiatement mes bêtises.

Nous ne parlions plus. Mais nos silences à Mirabelle et à moi en disaient plus long que des discours futiles dans de tels moments.

C’est à 16h20 environ que M. Girard survint, et récupéra son petit monde, alors que d’habitude il ne rentrait que vers 19 heures ! Pourquoi si tôt ? Ô cruel destin, tu es si dure avec nous !

Tandis qu’il les pressait, car il les pressait en plus, ils avaient, soi—disant, une longue route à faire, ils dirent au revoir à Mireille, et tandis que je descendais avec eux, ils m’invitèrent à monter dans la voiture en leur compagnie.

— Si tu veux André, on peut te déposer à la Croix Petit, avait suggéré M. Girard.

— Je préfère qu’on aille jusqu’à l’entrée de l’autoroute, par des chemins détournés, et que vous me déposiez là—bas.

Aussitôt dit, aussitôt accepté ! C’est donc ce que nous fîmes. Nous allâmes à l’embouchure de l’autoroute A15, et à son entrée, en direction de Paris, on me déposa, et Mirabelle sortit avec moi de la voiture.

Et le baiser que je lui donnais était si long, si langoureux, si bon (ses lèvres avaient un arrière—goût de noisettes et de chocolat), si doux, si tendre, si amoureux qu’on fut obligé de me chasser littéralement !

Après un dernier salut à sa famille, j’embrassais de nouveau Mirabelle pour lui dire au revoir, et je lui dis « à bientôt !"

Et dès que la portière de cette voiture se fut refermée, je détestais cette automobile qui emportait loin de moi mon amour adoré.

Mirabelle me fit un dernier signe d’adieu de la main, et la famille Girard quitta Cergy pour Villeurbanne, où elle réside encore aujourd’hui. Frédéric et Franck ont fait leur vie dans le Rhône jusqu’à une date récente, quant à Mirabelle...

Alors voilà ! Mon amour avait quitté Cergy. Mirabelle était partie.

Alors, je rentrais à la maison, le visage pâle, les mains dans les poches, les larmes aux yeux.

Ma chère mère a eu la délicatesse de me serrer dans ses bras, et me dit : « Allons André, tu la reverras ! »

Peut—être, mais quand ? LIRE LA SUITE


PRECEDENT ...................................................... SUITE
L’intégralité de ce récit est disponible en téléchargement dans la zone abonnés de Rêves de femme

ZONE ABONNES L’abonnement vous permet :
- d’enregistrer et d’imprimer l’intégralité des textes publiés de manière illimitée durant la durée de votre abonnement,
- d’avoir accès à certains récits dont la teneur ne permet pas une large publication,
(NB : Si vous êtes déjà en possession d’un pass, entrez-le, selon le type de votre abonnement, dans une des 2 zones prévues ci-dessous pour accéder à la partie privée de RdF)

ALLOPASS OU PAYPAL
OFFRE DECOUVERTE (1 jours)
ABONNEMENT 7 JOURS
ABONNEMENT 15 JOURS
ABONNEMENT 1 MOIS





ABONNEMENT 3 MOIS





ABONNEMENT 6 MOIS





SE DESABONNER


Entrez votre pass abonné

OFFRE DECOUVERTE (code valable 1 jours seulement)


Commentaires