1 Histoire de fessée

A nous deux
vendredi 30 janvier 2004
par  Alain
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Il m’arrive de recevoir la fessée de mon mari depuis le début de notre mariage. Et même un peu avant, puisque celui qui allait devenir mon époux a tenu, comme il me l’a expliqué, à ce que « tout soit clair » entre nous avant que nous passions devant Monsieur le Maire. Ainsi il a saisi un quelconque prétexte pour m’en coller une quelques mois avant notre mariage. J’ai bien sûr découvert combien une fessée pouvait cuire. Mais, il me faut bien me l’avouer même si je me le suis caché sur le moment, j’ai aussi ressenti le trouble qu’elle provoque. Et comme je ne l’ai pas quitté dès cette première expérience, j’ai, en fait, accepté que la fessée entre dans notre vie et en fasse en quelque sorte partie. Et depuis, il s’est rarement passé un mois sans que je me retrouve les fesses à l’air et copieusement chauffées par la main de mon mari.
Il faut le reconnaître, jamais vraiment sans raison, ou en tout cas sans une justification. Ces fessées me font toujours aussi mal, je ne suis en rien devenue masochiste, mais je ne peux nier qu’elles me troublent toujours autant. Et surtout, tout bien pesé, il me semble que recevoir ce qu’il est convenu d’appeler d’un drôle de terme, « une bonne fessée » est bien souvent préférable aux disputes interminables et aux bouderies que connaissent beaucoup de mes amies. Bien entendu, aucune de celles — ci ne sait que, chez nous, les inévitables conflits conjugaux se règlent à coup de claques sur les fesses. Je en doute pas qu’elles seraient du mal à croire que celle qu’elles connaissent comme une femme moderne active et indépendante se fait régulièrement déculottée et se frotte les fesses rougies en pleurnichant. Du reste il ne m’est jamais venu à l’esprit de leur faire partager ce que je considère comme un aspect strictement personnel de notre vie de couple. Et qui l’est resté jusqu’à ce week–end « en amoureux » passé dans un charmant petit hôtel de Bourgogne.
J’adore ces escapades, tout en sachant pertinemment que je ne passerais pas ces trois jours sans que mes fesses soient portées au rouge vif. Non que mon mari déroge à sa règle et m’en flanque une sans raison. Mais je sais que je « n’en ai pas reçu depuis plus d’une quinzaine de jours, alors qu’il aurait eu des raisons tout à fait valables de m’en coller au moins deux ou trois comme il le fait régulièrement. À vrai dire je m’inquiète même de ces deux vendredi soir — jour où il affectionne, selon son expression favorite, de « mettre les pendules à l’heure » — passés sans qu’il me demande de le rejoindre au salon. Je sais que c’est qu’il engrange et qu’il ne manquera pas, au moment qu’il aura choisi, de cumuler toutes celles auxquelles il a renoncé pour une séance plus marquante, au sens propre du terme pour mon derrière. Du reste je ne peux pas me faire ma moindre illusion puisque, alors que nous envisageons les visites à faire durant ces trois jours, et les restaurants que nous choisirons, il m’indique avec son petit sourire habituel : « Mais n’oublie pas qu’avant le dîner nous avons à faire nos comptes… » Je n’ai pas besoin de répondre, il ne pose pas de question, et je sais qu’il n’attendra pas d’avoir défait les bagages pour se mettre à l’œuvre.

En effet, arrivés à destination, vers 18 h 30, nous prenons à peine le temps de prendre un verre dans le parc et nous montons dans la chambre. Une charmante chambre, un peu vieillotte, avec son grand lit couvert de cretonne grenat et un petit fauteuil crapaud assorti. Les valises à peine posées, il s’y installe. J’ai compris qu’il ne patientera pas plus longtemps. Mais je connais trop les effets d’une fessée pour ne pas demander, sans avoir à faire allusion à ce que je sais inéluctable :
-  Je peux aller faire pipi ? »
Magnanime il opine du chef, mais au moment où je vais fermer la porte il lance quand même « mais tu me fais attendre… » J’ai déjà compris que cela ma vaudra un petit supplément. Mais l’expression « une fessée à faire pipi par terre » n’est pas sans fondement, et je préfère prendre ce risque plutôt que celui de la recevoir la vessie pleine ! Au passage j’en profite pour prendre la culotte propre que j’ai glissée dans mon sac. Sachant ce qui allait arriver, j’ai pris cette précaution. Je sais que, pour lui, l’instant où il baisse la culotte est le moment fort de la fessée. Autant qu’il le fasse avec un slip frais, tant pour lui que pour ma coquetterie. Quand je reviens dans la chambre, il n’a pas besoin d’expliquer longuement. Il se contente d’un :
— Tu viens te mettre en place ma chérie ? LIRE LA SUITE



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