Un Nouveau Monde
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« Françoise, accompagnez votre époux jusqu’à votre chambre, qu’il puisse se rafraîchir. Vous pourrez en plus y faire plus ample connaissance ». Parvenue dans sa chambre, elle m’indiquait la salle de bain. Après m’être lavé les mains, je la rejoins. Elle m’attend debout les mains serrées qu’elle remue fébrilement devant sa poitrine, anxieuse de la suite.
Je m’approche, pose délicatement ma main gauche sur sa nuque, bien dégagée par le chignon, aussitôt elle frémit. La main droite sur sa taille, j’approche ma bouche de la sienne, et l’embrasse le plus délicatement possible. Elle entrouvre les lèvres, accepte ma langue, et je prolonge le baiser, jusqu’à ce que je sente la pointe de ses seins qui se dressent et durcissent contre ma poitrine. Je me retire.
« Françoise, prouvez-moi que vous ne portez pas de culotte ! » Elle retrouve ses esprits avec peine (manifestement notre baiser lu a plu). Elle me regarde bien dans les yeux, avec presque un air de défi, et d’un geste vif, remonte sa robe sous son menton, dévoilant son ventre nu.
« Je suis une épouse obéissante, Monsieur, ainsi que vous pouvez le constater je ne porte pas de culotte comme vous l’avez ordonné ! Et les poils de mon pub ..… Pardon ! les poils de ma chatte sont taillés ! »
« J’en prends acte. Mais ne m’appelez pas Monsieur, mais Charles tout en conservant le vouvoiement. Maintenant, tournez-vous et montrez-moi vos fesses ! »
Sans hésitation, Françoise se tourne, sans lâcher sa robe, elle déplace ses mains et relève l’arrière de la robe jusqu’au-dessus de ses reins, elle se cambre et elle me présente ses fesses bien tendues, offertes, les jambes légèrement écartées. Je m’approche d’elle, je rabats sa robe, tout en embrassant sa nuque. Je la fais pivoter. Nous sommes face à face.
« Madame mon épouse, je sais que vous vous attendez à ce que j’exerce mes droits de mari, et que je prenne votre virginité. Je n’en ferai rien, du moins pour l’instant. Je tiens à observer une période de fiançailles, pendant laquelle nous apprendrons à nous connaître, et que nos familles puissent préparer la cérémonie qui convient. De plus je souhaite profiter de ce temps pour vous montrer les endroits dans lesquels vous vivrez, et notre manière de vivre, ce d’autant plus que je souhaite faire de vous ma collaboratrice pour la bonne marche du Centre que je dirige ».
Françoise reste bouche bée. Elle ne sait que répondre, je la sens soulagée, mais aussi un peu frustrée, il va falloir qu’elle attende pour « devenir une femme ». Elle balbutie…
« Heu ! Heu ! Oui ho merci Charles ! Mais je ne sais si je serai capable… »
« Je pense que si ! Votre caractère pervers que j’ai deviné lors de vos interrogatoires me sera précieux pour la direction du Centre. Venez redescendons.... » Le couple rejoint alors les parents de Françoise qui ne les attendaient pas de sitôt au salon. Brièvement, Charles explique ses intentions, et il invite Louis et Charlotte à prendre rendez-vous avec ses parents Germain et Marie-Jeanne en vue des préparatifs.
« Monsieur est servi ! » C’est l’une des domestiques des de La Source, qui fait cette annonce, d’une voix impersonnelle comme il sied à ses fonctions.
« Merci Aïcha ! » Répond Louis en invitant ses invités à le suivre jusqu’à la salle à manger. Aïcha est une berbère d’une trentaine d’années, d’environ 1,70 m, ronde sans excès et qui se déplace avec cette démarche souple et chaloupée des berbères d’origine marocaine dont elle est issue.
Comme l’indique le collier qu’elle porte, Aïcha est une des très nombreuses esclaves qui ont été mises sur le marché après la victoire des troupes des nations subsahariennes, dans les années 2040/2050 sur les arabes et les berbères du nord de l’Afrique, et dont la population entière a été réduite en esclavage soit 150 millions de personnes. LIRE LA SUITE
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