3 - Les anneaux

vendredi 2 janvier 2004
par  Fabynorb
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III. En public

Il est sept heures quand le radio-réveil du couple retentit et les tire d’un sommeil bien agréable. Lentement, Fabrizia sort du lit et se dirige vers la salle de bains. Pour se réveiller, elle prend une douche froide, puis retourne à la chambre, s’installe devant sa coiffeuse et, pendant que son mari prépare le petit-déjeuner, commence à se maquiller : les paupières, en vert pastel, et surlignées d’un vert très foncé, un peu de fond de teint sur les joues. Elle se souligne les lèvres en rouge orangé, hésite un instant, et se prend un mamelon par l’anneau qui y est incrusté et le colore en rouge carmin, puis recommence avec le second.

Pour terminer, elle en fait de même avec ses petites lèvres.

Ensuite elle retire sa chaînette de cheville et celle qui pend accrochée à sa grande lèvre droite, et commence à s’habiller. Pour changer de ses habituels collants, et pour rester dans la même note que sa journée de la veille, elle attache autour de sa taille un porte-jarretelles de soie grise auquel elle attache une paire de bas blancs. Sa chaîne de taille la gênant un peu, elle la fait passer par-dessus le porte-jarretelles. Bertrand l’appelant pour déjeuner, elle se chausse d’une paire d’escarpins gris, dont elle ajuste la bride autour de ses chevilles, et, dans cette tenue légère, rejoint son compagnon à la cuisine. Là, elle est accueillie avec enthousiasme, grâce à sa tenue. Il la prend un peu brutalement dans ses bras, et l’embrasse avec fougue… Elle répond à son baiser amoureusement, puis se dégage et commence à déjeuner. Le petit-déjeuner rapidement avalé, elle se précipite à la chambre pour finir de s’habiller : soutien-gorge et culotte flottante assorties à son porte-jarretelles, chemisier lui aussi en soie grise, et jupe de velours noir. Elle égaille sa tenue avec un foulard jaune pâle. Étant un peu en retard, elle attrape son sac de classe, enfile une veste de cuir noir et se précipite dans l’escalier, en direction du lycée.

La matinée de classe se déroule à toute vitesse, le samedi matin étant réservé, dans les classes préparatoires, aux simulations de concours et aux corrections de devoirs. À midi, la jeune femme est heureuse de sortir, soulagée qu’aucun élève ni aucun collègue ne se soit aperçu de la cause de son absence de la vieille. Elle rentre rapidement chez elle où elle remarque, par contre, celle de son mari. Elle en profite pour changer de tenue, ou plus exactement de dessous : la guêpière seins-nus de la veille, pas de slip, ni de culotte, et pour tendre ses bas, les jarretières de son mariage, qu’elle a recherchées, pour l’occasion. Puis, elle remplace ses perles aux oreilles par de grandes créoles, et remet en place ses chaînettes de vulve et de cheville. Une fois rhabillée, elle échange le foulard par un collier de chien en velours noir, et, ainsi parée, va préparer le repas de midi. Il est 1 heure 30 lorsqu’elle entend la BMW de son mari se garer dans la rue. Deux minutes plus tard, elle le voit pousser dans l’entrée deux malles-cabines marquées du sigle et du logo de la Gaumont. Devant la curiosité de sa femme, Bertrand lui dit qu’elle ne pourra les ouvrir qu’après le repas. Alors Fabrizia, piquée au vif, sert immédiatement à manger et le jeune couple savoure une côte de bœuf, accompagnée de frites, suivie du fromage et d’un fruit. Avant d’être autorisée à découvrir ses cadeaux, la jeune femme range la vaisselle sale dans la machine à laver.

Enfin… elle peut fouiller les malles. Sur les étiquettes, elle peut lire deux noms de films : “Histoire d’O” et “Nana”. En ouvrant, elle découvre des costumes de ces deux films : robes, jupes, chaussures, bijoux comme ceux que portaient O et ses compagnes à Roissy, dans l’une, et, dans l’autre : robes à crinolines, costumes de ville et d’équitation, tenues de soirée et d’intérieur, accompagnés des dessous nécessaires (corsets, corselets, culottes et pantalons fendus en dentelle, jarretières, chemises, jupons multiples et paniers de robes, faux-culs), bottines et chaussures…

Etonnée et enthousiaste, elle questionne Bertrand :

— D’où sors-tu tout ça ?

— Rappelle-toi. Marina nous a dit, la semaine dernière, que la Gaumont liquidait des costumes, car ils sont trop chers en entretenir et ils occupent beaucoup de place. Hier soir, après que tu te sois endormie, je lui ai téléphoné pour qu’elle mette ceux-ci de côté, et je suis allé les chercher ce matin. Cela te plait-il ?

— Oui, mais ce sont des tenues difficiles à mettre.

— Bah, tu trouveras toujours une occasion pour les étrenner et les porter.

— Tu crois ?

— Bien sûr, sinon je ne te les aurais pas offerts.

— De toute façon, c’est très beau, surtout les tenues de Nana. Celles d’O sont plutôt d’un goût douteux.

— Pourquoi ? Maintenant que tu as le sexe percé, infibulé, tu es comme O, et c’est pour ça que j’ai demandé à Marina de les mettre de côté… Au fait je te rappelle que, ce soir, nous allons, avec elle et Paul, à l’Opéra Bastille, voir “L’Enlèvement au Sérail”. Va vite préparer tes affaires et une robe de soirée… et en route.

— Ces dessous te conviennent-ils ? demande-t-elle en soulevant sa jupe et en ouvrant son chemisier.

— Oui, pour ce soir. Mais pour l’instant, je préférerai quelque chose de plus sage. Va vite te changer et te préparer, je vais faire le plein de la voiture.

****

Une demi-heure plus tard, Bernard embarque la jeune femme et son bagage, puis prend la route de Paris. À la sortie de B., il soulève la jupe de sa compagne, et lui ouvre le chemisier. Il admire les nouveaux dessous de celle-ci, slip, serre-taille et soutien-gorge de crêpe et de dentelle noire.

Délicatement, il fait glisser le slip de quelques centimètres et tire la chaînette qui pend à son ventre, pour qu’elle dépasse du slip, qu’il remet en place. La grande lèvre qui soutient la chaînette, et celle-ci, est à l’air libre. Fabrizia sent alors l’air lui caresser son intimité et reste une quinzaine de minutes ainsi. LIRE LA SUITE

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