Clara et l’aéroplane

mardi 23 novembre 2010
par  Mazadik
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Clara était aussi timide en public que délurée dans l’intimité. Aucun des jeux érotiques dans lesquels je l’entraînais ne lui paraissait trop pervers entre quatre murs. Par contre, je n’avais jamais réussi, même sous la menace des plus cruels tourments, à lui faire accepter l’idée qui avait fini par tourner chez moi à l’obsession : l’attacher, nue, en plein air, étant entendu que j’userais et abuserais d’elle ensuite de la manière qui me conviendrait le mieux. J’avais parfois envisagé d’utiliser la ruse, imaginé des scenarii d’enlèvement, songé même à utiliser la force. Mais je n’avais, bien entendu, jamais donné suite à ces désirs déraisonnables, puisque je m’étais engagé à respecter ses limites.

Un jour, sans que cela repose sur des arguments sérieux, Clara s’était imaginé que je commençais à me lasser d’elle. Rien n’était plus faux mais, à vrai dire, c’est ma créativité qui commençait sans doute à tourner en rond et à tomber en panne de scénarios nouveaux. Ce fut un soir de sexe agréable mais au parfum banalement vanillé qu’elle me dit au creux de l’oreille, dans un murmure, comme si elle craignait qu’on l’entende, qu’elle accepterait à l’occasion de se livrer à mes fantasmes de jeux en plein air. Je réagis par une vague et feinte indifférence qui se traduisit par une phrase neutre du genre « oh, nous verrons bien... ». L’indifférence est ce que je feins le mieux...

Le week-end suivant, nous nous étions retrouvés à la campagne, comme souvent, dans la petite maison qu’une amie de Clara nous laissait occuper de temps à autre en son absence. Il faisait un temps magnifique. Lorsque Clara me demanda, ce matin-là, selon un rituel bien établi entre nous, ce qu’elle devait porter, je lui répondis « ta robe blanche ». Ménageant mes effets, j’ajoutai : « ...et rien d’autre ».

— Vraiment rien ?

— Rien.

Je l’emmenai ensuite en voiture sans lui révéler notre destination. Je finis par m’arrêter au bord d’un champ où le blé n’était pas loin d’atteindre sa pleine maturité. J’avais soigneusement repéré l’endroit, très isolé, auquel on n’accédait que par un sentier agricole étroit. C’était le lieu rêvé pour mettre mon plan à exécution : à supposer même que quelqu’un vienne se promener par ici, je le verrais arriver de loin et j’aurais ainsi la possibilité de stopper le jeu bien avant que l’importun n’arrive à notre hauteur.
Je fis asseoir Clara sur le capot de la voiture, la robe relevée jusqu’en haut des cuisses et je l’invitai à bien regarder ce que j’allais faire, pour qu’elle se rende ainsi compte du sort que je lui réservais. Elle avait déjà compris l’essentiel, sans doute, mais les détails lui échappaient encore et je savais que, le plus souvent, c’étaient de petits détails qui lui mettaient le plus le feu aux fesses (qu’elle avait par ailleurs - merci, lecteur, de t’en inquiéter - fort bien faites).

Elle avait les joues fort roses et ce n’était pas le soleil généreux qui en était seul responsable. Les miennes rougirent franchement, mais sous l’effort, car je plantai dans le sol, à l’aide d’un gros marteau et bien profondément, quatre beaux morceaux de bois que j’avais emmenés dans mon coffre. Quand j’en eus terminé, je me tournai vers Clara et lui ordonnai sans ménagement d’enlever sa robe. Cette fois, elle rougit franchement. Elle devait se souvenir de sa promesse du week-end précédent et elle finit, après une courte hésitation, par s’exécuter. Cela devait être la première fois qu’elle se mettait nue en plein air et le moins qu’on puisse écrire est qu’elle était mal à l’aise. Pas besoin de lui ordonner de me rejoindre dans le champ, elle le fit spontanément, le blé cachant partiellement sa nudité. Du moins le croyait-elle car, bien entendu, pour effectuer mon petit travail, j’avais largement piétiné un petit carré de blé et ruiné ainsi un infime pourcentage de la future récolte.

Je pris beaucoup de plaisir à fixer très solidement ses poignets si fins aux deux montants supérieurs, en prenant bien mon temps et sans arrêter de fixer Clara, dans les yeux de laquelle je lisais de plus en plus la confusion et même une pointe grandissante de panique. Elle attendit néanmoins d’être attachée très fermement pour gémir « on va nous voir, détache-moi, s’il te plaîîît ». Je n’en fis rien, bien sûr : je tenais à bien lui écarter les jambes et les chevilles furent à leur tour immobilisées aux montants inférieurs.LIRE LA SUITE



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Commentaires

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samedi 23 septembre 2023 à 15h07 - par  Henic

Scénario relativement original.
On peut néanmoins déplorer qu’il ait fallu massacrer une partie - même très modeste - d’un champ de blé : que dirait l’auteur si l’on allait chez lui ou sur son lieu de travail pour réduire à néant une partie de son travail ou du fruit de celui-ci, sous le prétexte de se faire plaisir ?
C’est dommage car l’idée de l’exhibition à l’extérieur est bien mise en scène et bien menée.

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