Retour de vacances

mercredi 10 octobre 2007
par  Jacques
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Cinq jours sans nouvelles et la peur qui s’instille. M’as-tu abandonné ? Pour qui ? Parallèlement à la peur, la conscience aiguë de ma dépendance, véritable addiction qui me rend malléable et secrète ce besoin d’abandon.

Quand reviendras-tu ? Reviendras-tu seulement ? Accepteras-tu encore d’être l’objet de ma vénération ?

***

Pour conjurer le sort, me voilà devant mon clavier à rêver ton retour… Le début de ce texte est remis en question puisque, malheureusement, Maîtresse J. ne m’a pas convoqué à Satolas. Mais seule la forme s’en trouve modifiée, le fond, c’est-à-dire les sentiments, le besoin de la servir, l’impérieuse nécessité de n’être que son valet demeure…

Voilà enfin arrivée l’heure du retour de Maîtresse J. après une semaine de vacances bien méritée : par téléphone, Elle lui avait indiqué son numéro du vol, ses exigences pour La bien accueillir.

Il devait venir La chercher, (quelle évidence !!!), à l’aéroport et il ramènerait par la même occasion l’amie qui L’avait accompagnée en Tunisie. L’appartement serait parfaitement rangé et le ménage fait par ses soins, avait-Elle insisté. Un repas serait prévu, entre cinq et sept couverts avait-Elle précisé. Quant à lui, s’il devait comme à l’accoutumée offrir un corps imberbe, il porterait, et ce quel que soit le temps, un jean en cuir, une chemise sombre et largement ouverte qui mettrait en exergue son collier. Malgré la foule et la proximité de Son amie, il montrerait par ses mots et son attitude la dévotion qu’il Lui portait. Il devait annuler tous ses rendez-vous et se tenir à Son entière disposition pour le restant de la journée.

Le jour venu, dès l’aube, il suivit à la lettre sa feuille de route : cuisiner, récurer la cuisine, nettoyer le logis, préparer la chambre, se raser, … Impatient de retrouver Maîtresse, il finissait ses préparatifs largement en avance. Il décidait pourtant de partir sans délai pour l’aéroport de peur qu’un imprévu ne nuise à son exactitude, craignant dans son besoin de La retrouver que la voiture, la circulation ou un accrochage ne lui joue de mauvais tours. Il se présenta dans le hall avec plusieurs dizaines de minutes d’avance sur l’horaire initial.

L’attente commença, à la fois épreuve dans la mesure où Maîtresse lui manquait, mais aussi délicieuse preuve de son attachement, de sa servitude avec tous ces voyageurs qui semblaient lui jeter des regards étonnés voire goguenards : devinaient-ils le lourd collier de chien porté sous sa chemise ? Elle arriva enfin.

Alors qu’Il se précipitait pour La saluer, tendant déjà ses lèvres pour l’embrasser, Maîtresse d’un regard intransigeant, le stoppa dans son élan et lui présenta sa main à honorer. Il courba l’échine, rougissant mais dompté, et déposa un baiser de vassal sur la paume offerte. Il lui sembla voir un sourire se dessiner sur les lèvres de Mme A, l’amie de sa Maîtresse. « Occupe-toi de nos sacs » ordonna-t-elle.

Il devance avec difficultés les deux femmes, handicapé par le poids de leurs bagages. « Tant qu’à avoir un mari, autant qu’il se rende utile, ne croîs-tu pas ? » énonce-t-elle à l’adresse de sa voisine qui acquiesce en souriant. Arrivés à la voiture, il s’empresse d’ouvrir les portes arrière pour que Maîtresse et son amie puissent s’installer, puis les referme et se met au volant comme un chauffeur de Maîtresse.

A peine ont-ils démarré que Maîtresse lui ordonne de mettre en évidence son collier auquel Elle accroche une forte laisse de cuir : « tu as dû comprendre que ces vacances m’ont confortée dans ma volonté, celle de te nier le statut de mari pour te faire endosser celui de larbin, d’homme à tout faire, uniquement dévolu à me faciliter la vie en m’épargnant les tâches ennuyeuses et en te concentrant sur la satisfaction de mes désirs ; mon amie ici présente est au courant de notre relation et, en sa présence, tu n’as plus à cacher ton statut. Pendant le repas de ce soir, devant les enfants, tu nous serviras sans montrer de signes trop visibles de ta soumission : tu te contenteras de jouer les « maîtresses de maison », ceint d’un tablier, assurant le service en veillant à rester le moins longtemps possible assis. D’autre part tu seras à l’eau ce qui ne doit pas nous priver de déguster tes meilleurs vins ». LIRE LA SUITE



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