Laure - Première Soumission 4

Chap. 4 Samedi (1ère partie)
lundi 3 décembre 2012
par  Luke
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Le matin les trouva nus, enlacés sur le lit. Lui sur le dos et elle blottie sur son épaule.

Elle s’éveilla en premier et regardant son mari endormi, Maud, toute ébouriffée, eut un petit sourire. Elle venait d’imaginer comment le réveiller.

Aussitôt, elle se mit à l’ouvrage et descendit sa bouche vers le sexe endormi de Pierre.

Elle l’engoba tout entier, puis se mit à le lécher et le sucer doucement, guettant la réaction de son mari.

S’il fut éveillé par la caresse précise de Maud, Pierre se garda bien de le lui montrer voulant profiter à fond de ses bonnes dispositions.

Au bout d’un moment, Pierre sentant venir sa jouissance, se détourne sur le côté, échappant ainsi à la bouche humide et chaude de Maud.

Celle-ci grogna de dépit et tenta de le remettre sur le dos pour reprendre son ouvrage, mais il s’étira faisant semblant de s’éveiller.

« Pourquoi me réveilles-tu, j’étais si bien, je rêvais que j’étais sur une plage étendu sur du sable chaud et qu’une déesse au corps de rêve m’avait fait l’amour divinement toute la nuit et me suçait maintenant, me suçait encore et encore.... Laisses-moi me rendormir, c’était si bon… »

« Non, mais tu ne manques pas de culot, je m’applique et tout et tout… Et toi tu veux te rendormir. C’est tout l’effet que je te fais. A l’instant en tout cas tu ne te plaignais pas de mes caresses. »

« Ne te fâches pas. J’avais bien compris que c’était toi mais je voulais te faire enrager… et apparemment, j’ai réussi. Viens par là, mon cœur. »

Il la saisit par la taille, elle se laissa faire et l’embrassa tendrement.

Elle était toute alanguie et s’attendait à un gros câlin. Le visage collé à son oreille, il lui murmura dans un souffle :

« Bonjour Laure, as-tu bien dormi ? »

Maud aurait reçu une décharge électrique qu’elle n’aurait pas sursauté autant.

Non, ce n’est pas vrai, c’était trop bien. J’avais déjà oublié ma promesse et il m’y avait bien aidé le cochon et voilà qu’il va continuer.
Bon jusqu’à maintenant rien de bien méchant pour moi… et puis, c’est vrai le week-end n’est pas fini. Tant pis pour moi, je n’avais pas à commencer le jeu. Je continue, je veux savoir où il va m’emmener.

Elle se ressaisit très vite et répondit :

« Oui, mon Maître, j’ai délicieusement dormi après toutes les émotions d’hier. »

« Tant mieux, Laure, car la journée va être longue pour nous deux, mais surtout pour toi… » dit-il d’un air mystérieux.

Que va-t-il me faire ? Que va-t-il me faire faire ?

« On va petit-déjeuner en bas à la cuisine ? »

Elle se lève et attrape son peignoir et commence par enfiler un bras.
Une voix dure l’arrête dans son geste.

« Laure, que fais-tu ? »

« Je m’habille un peu, Maître, pour descendre… »

« Enlève-moi çà tout de suite, tu resteras nue tant que je te le dirai, tu as compris ? »

Joignant le geste à la parole, il lui arrache le léger vêtement et le jette sur le sol.

Elle rentre la tête dans les épaules et fait un geste pour se protéger attendant une gifle.

« Tu as cru que j’allais te frapper ? Non, rassures-toi, s’il le faut, je le ferai mais pas maintenant. Tant que tu es obéissante… »

« Maitre, j’ai besoin, une envie pressante, je peux ? »

« Oui, Laure, tu peux mais laisse la porte ouverte qu’on te voie… »

« Oh, Maître, pas çà, j’aurais trop honte, je n’ai jamais fait mes besoins devant quelqu’un. »

« Laure, une soumise n’a pas d’intimité alors tes petits problèmes, je m’en contrefiche. »

Elle se dirige vers les toilettes d’un pas traînant mais laisse la porte ouverte. Elle s’installe sur la cuvette comme à contrecœur.

Il la suit et la regarde tranquillement en s’appuyant sur le chambranle de la porte.

« Voir une soumise pisser ne m’excite pas spécialement. Mais là, je sais que l’humiliation est terrible pour une débutante, alors il faut lui montrer qu’elle n’a pas d’autre issue que de se soumettre, renoncer à sa fierté et s’avilir à la demande » pensait-il.

Elle croise ses mains devant elle pour tenter de se cacher un peu. Il sent sa détresse mais impitoyable, il lui dit :

« Enlève tes mains. Vite, bras dans le dos ! Eh, je croyais que c’était pressé, çà vient ? »

« Maître, tu, vous me regardez, çà me bloque, je n’y arrive pas. »

« Attends, je vais t’aider un peu pour te décider. »

Il s’avance vers elle et lui tords les deux tétons en même temps et maintient sa prise. Elle crie et se débat pour échapper à la douleur mais ne peut pas s’y soustraire.

« Tu me fais… vous me faites mal, Maître ». Les larmes remplissent ses jolis yeux. Puis, son corps prend le dessus et elle se met à couler longuement.

Il la lâche alors et reprend sa position appuyé contre la porte. C’est bien de sentir sa volonté un peu brisée et de la voir obéir même à contrecœur.

« Tu vois, il fallait un peu t’encourager. Allez quand tu as fini tu t’amènes, j’ai faim. » Et il s’en va.

Quelle honte, pisser devant lui, moi qui ne l’ai jamais fait devant personne, jusqu’où vais-je aller dans la déchéance ? Qu’est-ce que je vais encore devoir supporter et vais-je l’endurer ? Je n’en sais rien.

Elle termine, s’essuie vite pour le suivre à petits pas pressés.

Être toute nue dans ma cuisine me fait vraiment bizarre, je n’ai pas l’habitude.

Pourtant elle se dépêche de préparer le petit-déjeuner. Elle me sert, puis se sert à son tour. Comme elle va pour s’asseoir, un ordre cingle :

« Laure, tu t’oublies… Recule-toi et mets-toi devant moi en position Debout. Tu mets les mains derrière la tête, bouche ouverte, langue tirée. »

« Voilà comme çà, c’est bien. Comme une bonne soumise que tu es. Tu attends en regardant devant toi… »

J’aurais dû m’en douter qu’il me fasse prendre cette position.

D’ailleurs, la prochaine fois, je lui montrerai et je le ferais toute seule, il n’aura pas besoin de me commander.

Alors que d’habitude, j’avale vite fait mon café et un toast, je prends volontairement mon temps pour faire durer mon plaisir de la voir toute exposée devant moi, l’air fier et craintif à la fois. Fière de son corps, elle le pouvait. Craintive, elle avait raison, çà ne faisait que commencer.

« Bon j’ai fini. Tu peux déjeuner mais en vitesse. Je t’attends au salon, même position, ne tarde pas trop cela me contrarierait… »

Elle se précipita pour avaler un thé et quelques biscottes car elle aussi avait faim. Les nuits chaudes, çà creuse. Très vite, elle fut au salon où elle attendit la suite dans la position demandée.

« Bon, Laure, il faut causer. A genoux ».

Après s’être agenouillée, attentive, elle se tint prête à l’écouter, curieuse de voir ce qu’il allait lui demander et si elle pourrait s’y plier et le faire.

« Comme j’ai pu m’en rendre compte hier soir et cette nuit, apparemment, tu tiens le coup et puis, çà à l’air de t’exciter comme une petite cochonne que tu es. Je ne savais pas que tu étais une cochonne, une vraie salope qui aime être baisée par tous les trous, car c’est ce que tu es, une salope ? Hein ? Laure. »

Elle blêmit sous les insultes.

A la limite, j’aurais préféré des coups, j’aurais eu mal mais pas comme çà dans ma fierté de femme actuelle, indépendante. Il veut que j’oublie ma liberté d’esprit et que je sois toute soumise, je le sens bien. C’est vraiment dur de se faire insulter mais d’un autre côté, il n’a pas tort. Où est la petite bourgeoise coincée du cul. Une chienne en rut, c’est ce que je suis devenue, non j’ai toujours été une salope mais je ne le savais pas. Je vais craquer, non, il ne faut pas lui faire ce plaisir. Je suis forte.

Elle déglutit et dit tout haut :

« Oui, Maître, je suis une salope prête à satisfaire toutes vos envies. » LIRE LA SUITE

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Commentaires

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samedi 15 décembre 2012 à 23h41 - par  deshna

J’aime beaucoup ce récit également, cependant je ne suis pas d’accord avec une chose. Une soumise ne doit jamais être punie pr avoir sorti son safeword.

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mardi 4 décembre 2012 à 17h27 - par  Henic

Cette progression est remarquable, et bien décrite. Elle reste du domaine du plaisir du couple et n’est pas trop bestiale. Pourvu que ça dure !