Claudia : femme de quarante ans, taille moyenne, brune, front haut, yeux noirs, nez droit, bouche aux lèvres minces, seins proéminents, ventre plat de sportive, fesses rondes, cuisses de coureuse de fond.
Giulio : homme de trente ans, un mètre quatre-vingt-quinze, époux de Claudia, chevelure châtain clair, nez aux narines larges, bouche aux lèvres sensuelles, imberbe des pieds à la tête, y compris sexe et fesses longues, ventre musclé, cuisses larges musclées.
Marzia : jeune fille de vingt-deux ans, un mètre cinquante-trois, blonde, yeux bleus, nez droit, bouche aux lèvres très minces à peine visibles, poitrine plate, ventre itou, sexe et petites fesses musclées rasés, jambes fines.
Marco : chauffeur du couple, vingt-deux ans, un mètre quatre-vingts, blond, yeux bleus, nez droit, bouche aux lèvres sensuelles, torse poilu, ventre plat musclé, bite épaisse de vingt centimètres au gland excessivement large, fesses hautes, cuisses musclées par une intensive pratique de la course.

I

Profitant de l’absence de son épouse dans l’hôtel Avia dont elle est propriétaire et lui le directeur, en titre seulement, Giulio ferme les dossiers de son P. C. Asus, ouvre Internet et consulte comme il le fait souvent des sites où il peut voir des films pour adultes, des récits pornographiques tant en italien, anglais ou français langues qu’il pratique parfaitement. Dans cette dernière langue il se rend fréquemment sur le site : Rêvesdefemme. fr dont il ne se lasse pas (publicité gratuite). Les lectures de ces nombreux et intéressant récits BDSM l’excitent.
Ce que le pôvre Giulio ignore : sa femme peut suivre toutes ses activités P. C. sur le sien ou son Samsung A 40 (re-publicité gratuite).
Si bien que, comme elle doit partir le soir pour quatre jours, Claudia décide d’employer un moyen radical pour tenir son mari en laisse. Elle compose un numéro à Milano, précise sa demande…
Dans la gare de Padova à16h44 du Freccia Rossa 9735, débarque de la voiture n° 1 la petite Marzia. Avec la photo reçue sur son portable, Claudia l’accueille comme une vieille amie. Malgré son air froid, la jeune fille apprécie, adopte le même pas jusqu’à la Lancia Thema noire dont le chauffeur s’empresse d’ouvrir la porte avant de déposer la Samsonite de la visiteuse dans le coffre.
Le chauffeur remonte la vitre de séparation afin de les laisser isolées, allume la radio de bord.
Claudia apprécie la tenue de sa voisine : pantalon de cuir moulant, chemisier de soie blanc, veste légère de cuir également. Sans perdre de temps, elle explique :
— Mon mari a besoin d’une leçon : dès qu’il est seul, il consulte des sites pornographiques films ou récits toujours BDSM. Je ne veux pas de détails, mais une très chère amie milanaise a bénéficié de vos services pour son mari. Voilà pourquoi j’ai fait appel à vous. (Elle tend un chèque à Marzia, qui sans le consulter le met dans sa serviette.) Ne vérifiez-vous pas le montant ?
Claudia entend la voix froide de la jeune femme qui la fait frissonner :
— Si cela ne me convient pas, je m’occuperai de vous le rappeler dès votre retour.
Le sourire, si on peut qualifier ainsi le rictus qui accompagne ses mots, fait comprendre à Claudia qu’elle a fait le bon choix…
Après un rapide passage dans la grande maison du couple afin que Marzia y dépose sa valise et Claudia y récupère la sienne, le chauffeur les dépose à l’hôtel Avia, où la patronne lui dit :
— Restez dans la voiture, je présente mademoiselle à mon mari puis nous partirons pour l’aéroport Marco Polo rapidement.
— Bien, Madame.
Les deux femmes délaissent le portail d’entrée du grand hôtel Avia, passent par une porte dérobée à l’accès codé par un clavier à chiffres. Elle se déverrouille en glissant latéralement, dévoile un ascenseur qui transporte les deux passagères à l’unique étage desservi.
Une fois sorties, les deux arrivantes sont de plain-pied dans le bureau de Claudia qui désigne la porte sur la droite :
— Allons voir mon époux.
Giulio, avisé par le bruit de l’ascenseur, a sur son écran un dossier ouvert. Sa surprise n’est pas feinte en découvrant Marzia avec sa femme :
— Mademoiselle t’accompagnerait-elle, chérie ?
Claudia éclate de rire :
— Pas du tout, mon ami…
Devant la mine ébahie de son mari, elle assène :
— … Marzia va profiter de mon absence pour te remettre dans le droit chemin du labeur. Je reviens dans quatre jours, vous aurez déjà bien avancé. Salut, chéri !