1 - Les anneaux

samedi 13 décembre 2003
par  Fabynorb
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I. L’apparition des anneaux

Le soir tombe lentement, accompagné d’un brouillard dense dans les bas-fonds des vallées. Les routes deviennent, peu à peu, glissantes, surtout en rase campagne, là où, toute la journée, circulent les tracteurs des betteraviers. Les paysans commencent à rentrer vers les villages, sauf quelques irréductibles qui continuent leurs travaux, à la lueur des puissants projecteurs dont sont, maintenant, équipés les tracteurs. Les rares automobilistes, qui circulent sur cette petite route à l’écart des grands axes, allument les codes et ralentissent de crainte de sortir de la route.

Parmi eux, un conducteur pense à son “travail” de la soirée et essaie de ne ralentir que le moins possible.

Malgré la bonne tenue de route de sa Safrane, il est obligé de le lever un peu le pied. Encore une cinquantaine de kilomètres le séparent de son but,Lille. La nuit est complètement tombée. À travers les champs, il voit quelques tracteurs qui continuent leurs longs et pénibles travaux.

Notre conducteur consulte l’horloge de son véhicule et se rend compte qu’il a de l’avance sur son horaire et qu’il aura largement le temps d’aller manger à la cafétéria de l’hypermarché Auchan de la ville. Encore quelques minutes de route et le voici à l’entrée de l’agglomération : il prend alors la direction de V. et après avoir traversé une partie de la ville, s’engage sur le parking de la grande surface, se dirigeant tout d’abord vers la station-service pour faire le plein de sa voiture.
Une fois son véhicule abreuvé, notre homme se dirige vers la cafétéria. Après un quart d’heure d’attente, il se dirige vers un coin reculé de la salle pour ne pas être trop remarqué par les B…iens. Lentement, il prend son repas en attendant d’aller au cinéma voir un film, histoire de faire passer le temps. Un “Belmondo” fera l’affaire.

Il est 23 heures 30, lorsque, le film s’achevant, l’homme reprend sa voiture pour se diriger vers le centre ville. Grâce à sa reconnaissance de ces jours derniers, il va, sans hésitations, vers le marché couvert, lieu proche de l’accomplissement de son “contrat”.

Une fois la voiture garée, il s’avance dans une ruelle qui débouche sur la place, et, après cinquante mètres de marche, s’arrête et se plaque contre le mur.
Il lève alors la tête vers le haut de l’immeuble pour vérifier s’il y a encore de la lumière chez sa cliente, Fabrizia de Villiers.

Tout est éteint, la rue est silencieuse et calme : rassuré l’homme retourne à sa voiture, la ramène dans la petite rue et la gare devant le porche de l’immeuble repéré.

Il décharge le coffre de son véhicule : deux valises de cuir beige, un sac de voyage et un vanity-case assortis qu’il dépose dans l’entrée. Il sort aussi trois cartons et quelques petites boîtes puis ramène la voiture sur la place. Une fois de retour dans l’entrée du bâtiment, il monte les bagages, par l’ascenseur, jusqu’au quatrième et dernier étage. Là, il attend quelques instants dans le noir et le silence pour s’assurer que personne ne s’est aperçu de sa présence en ces lieux.

Le calme régnant, il rallume la lumière dans la cage d’escalier pour pouvoir préparer son matériel, et d’une boîte, il sort une trousse à pharmacie. Il en extrait une paire de gants chirurgicaux, et les enfile à la place de ses gants de ville. Il prend ensuite une lampe de poche. Une fois allumée, il explore les placards de servitude à la recherche du disjoncteur de l’appartement de sa “cliente” et il en coupe l’électricité.

L’exécution de son “contrat” vient de commencer…

****

Personne n’ayant bougé, il prend dans la trousse à pharmacie un tampon de coton et la bouteille d’éther. D’une autre boite, il extrait un bandeau de velours noir, quatre colliers pour chiots et quatre sangles.

Lentement et silencieusement, il sort un trousseau de clés de sa poche et ouvre la porte de l’appartement. Il entre dans l’appartement, repousse doucement la porte sans la fermer et s’engage dans le couloir en direction de la chambre à coucher. À l’entrée de la pièce, il vérifie encore une fois que la jeune femme, sa “cliente”, ne l’a pas repéré. Il imbibe un morceau de coton d’éther et s’approche du lit.

Rapidement, il plaque le tampon d’anesthésiant sur la bouche et le nez de la jeune femme qui n’esquisse aucun mouvement de défense lors de cette “anesthésie”. L’homme maintient quelques secondes le tampon puis ramasse le bandeau qu’il avait déposé près du lit et bande les yeux de la jeune femme. Ceci fait, il passe les quatre colliers aux chevilles et aux poignets de sa victime, puis, il l’immobilise en travers du lit à l’aide de sangles attachées aux quatre coins. Avant d’aller chercher le reste de son matériel, il recouvre la jeune femme avec la couette qui garnissait le lit.

Après avoir rétabli l’électricité, l’homme débarrasse le palier des bagages déposés et referme délicatement la porte. Puis, silencieusement, il extrait d’un carton quelques instruments : un bistouri électrique et un épilacire, et revient dans la chambre. Rapidement, il vérifie le sommeil et les entraves de Fabrizia, puis il branche l’épilacire au pied du lit.

Pendant que la cire chauffe et commence à fondre, il retourne dans l’entrée chercher le vanity-case qu’il dépose sur la table de nuit. Après une vérification de la température de la cire, il débarrasse la jeune femme de sa couverture puis de sa chemise de nuit en la déchirant : elle apparaît alors, en pleine lumière, écartelée et offerte aux éventuelles caresses. Il lui glisse une serviette de toilette sous les fesses, pour protéger le lit.

L’homme prend une paire de ciseaux dans la trousse à pharmacie et s’assied entre les jambes de sa victime, se penche vers son sexe et commence à couper, avec délicatesse la blonde toison qui lui protège le Mont de Vénus. Soigneusement, il éclaircit la toison pubienne… LIRE LA SUITE


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