La retraite de Mirza (2)

mardi 7 avril 2020
par  laka
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7 votes

Dans le noir total et sans possibilités de bouger, mon cerveau travaille.
Ce confinement me permet de récapituler tout ce que je venais d’entendre et d’analyser la situation calmement. Si je puis dire !
Donc dans quelques temps nous serons dans une autre maison. Ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus, j’aime les nouvelles maisons, nouveau décor…Bien sûr on s’éloigne grandement de la famille mais n’était-ce pas voulu par mon Maître ?
Et là cette phrase me percute l’esprit : « que sa vie ne soit plus jamais la même ».Je sens mon ventre se nouer, que veulent vraiment dire ces mots, j’ai bien entendu les règles mais j’ai du mal à réaliser que c’est ce qu’il va se passer. Maître a certainement voulu me faire peur…
Ne plus ôter mon collier, demander la permission pour tout, je n’y arriverai jamais. J’ai encore des questions Maître, beaucoup de questions …
Je bave sous ma cagoule…
J’essaie de décoller chaque fesse l’une après l’autre pour avoir l’impression de changer de position…
Je ne sais pas combien de temps il reste…
Demain, préparer le déménagement. Mais pour l’instant, je suis enfermée entravée dans le cagibi de la maison comme la chienne que je suis devenue et cette situation me fait frémir autour de mes godes.
Des pas, des bruits de clefs, la porte s’ouvre…
Le mousqueton se ferme sur l’anneau de mon collier et une fois les poignets libres, suivant les pressions de la laisse, je m’extirpe péniblement et suis Maître à quatre pattes.
—  Bien, nous allons passer à la suite. Je tiens à ce que tout soit fait ce soir. Si tu dois en rajouter par rapport à ce soir, elles seront reportées au premier jour de notre aménagement, ce sera comme un baptême. Et je crois bien qu’il y en a déjà deux à ton actif.
Une fois à genou sur ma paillasse, Maître me retire la cagoule, me tend le cahier et un crayon.
—  Note tes deux erreurs de ce soir tout de suite au risque d’oublier.
Malgré l’heure d’enfermement, je ne les ai pas oubliées !
J’écris : mauvaise présentation du matériel – oublie du bâillon.
Pour l’heure, il me dit qu’il me reste deux punitions à subir, que ce soir il a décidé que c’est moi qui vais les choisir.
Il se dirige vers l’armoire et sort la boîte magique qui contient une multitude de petits papiers pliés en quatre et sur chacun d’entre eux une punition est inscrite.
Je vais tirer au sort mes deux dernières punitions.
Premier papier : Port du vibreur fixé avec la ceinture pendant trente minutes avec interdiction absolue de jouir.
Deuxième papier : Dilatation du cul

—  Bon ce n’est pas ce que j’aurai choisi, mais le hasard en veut ainsi ! On va faire les deux en même temps et je vais rajouter un bonus.
Ma cagoule est remise, mes poignets sont fixés à l’anneau du salon, attachés haut au-dessus de ma tête. Maître boucle la ceinture qui maintient le vibreur sur ma chatte, place la barre d’écartement à mes chevilles. LIRE LA SUITE



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Commentaires

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mardi 9 janvier 2024 à 21h38 - par  Henic

Passer de soumis(e) à esclave n’est pas une bagatelle ! Pourtant, il semble que le Maître-mari puisse se permettre cette révolution sans vraiment demander à son épouse-soumise ce qu’elle en pense. Il y a là une véritable malhonnêteté, de même que toutes les actions liées au changement de logis.
Que la soumise s’y fasse, voire même accepte d’être mise devant le fait accompli n’empêche pas l’acte initial d’être une tromperie, donc une saloperie en soi.
Dommage : hormis cette tare impardonnable, l’histoire est pour le moins prenante.

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samedi 25 avril 2020 à 09h11 - par  m369_s369

Bonjour Sylvain
laka n’a eu aucun mérite, elle a obéi ! Du coup effectivement elle a été punie. D’autres chapitres sont en préparation car elle aime être punie.
Serge Le maitre de laka

Logo de Sylvain
jeudi 9 avril 2020 à 00h03 - par  Sylvain

Bravo à Laka pour cette suite. Comme elle a tenu sa promesse, une semaine entre les deux textes, j’espère pour elle que son Maître a été d’aussi mauvaise foi que je le suis et lui a donné une fessée. A quand le chapitre III, car le lecteur est particulièrement alléché. Sylvain.