L’éveil d’une femelle

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mardi 28 septembre 2021
par  MasterB
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J’ai désobéi à l’une des instructions qu’il m’avait données. À peine éveillée, la porte de ma niche s’ouvre et je suis tirée dehors par mes cheveux par le même esclave que la veille au soir. Il a sans doute reçu des instructions, car il m’entraîne, cette fois debout, à travers les couloirs sans aucune délicatesse. J’essaie désespérément de me tenir debout sans trop trébucher pour suivre le rythme et relâcher la tension sur mon cuir chevelu. En un rien de temps, nous nous retrouvons au bout de l’aile des esclaves dans ce qui est selon toute évidence le donjon. Il s’arrête au milieu de la pièce et me lâche les cheveux. Je me laisse tomber sur les genoux toute ébouriffée par cette course. Maître Pierre est au centre de celle-ci, debout hiératique. J’essaie immédiatement de lui montrer que je suis désolée. À quatre pattes, le cul relevé bien haut, je lèche vigoureusement ses chaussures de la pointe aux lacets en poussant de petits gémissements de désolation. Mon anneau buccal ne me permet de toute façon pas d’autres sons.
« Tu peux gémir autant que tu veux, mais toutes tes lécheries ne t’éviteront pas d’être punie, ma belle », dit-il d’un ton ferme et imperturbable.
J’entends des bruits de pas, je n’ose pas lever la tête pour voir la personne qui arrive.
« Qu’est-ce que tu as là, Pierre ? » demande une voix masculine alors que dans le même temps une main ferme passe sur mon dos et le haut de mon cul. Le mouvement se termine avec un doigt qui force légèrement mon anus. Le maquignon qui teste la qualité de la viande et sa souplesse.
« Bonjour, mon cher maître des punitions. C’est une nouvelle femelle. Elle est ici pour le week-end. Tu te rappelles que toi et moi avions parlé du fait que j’avais trouvé un nouvel animal pour la maison. Il lui aura fallu une petite soirée pour se retrouver seule dans le pétrin. Je pense que c’est un nouveau record. » répond Maître Pierre.
Les deux hommes rient à l’idée. Mes cheveux sont à nouveau tirés vers le haut me forçant à me redresser de sorte que je me retrouve face aux deux hommes. Un long filet de bave pend depuis mon menton jusqu’entre mes seins et mes yeux sont gonflés à force de retenir mes larmes. J’ai mal, j’ai peur et je voudrais me recroqueviller pour me protéger de la punition qui m’attend. J’ai honte aussi, avoir déjà commis une si grosse faute dès ma première nuit.
« Que veux-tu que je fasse d’elle ? », demande le nouvel arrivant dont je ne connais pas encore le nom.
« Je pense que je vais te laisser t’amuser avec elle afin que tu puisses trouver son seuil de douleur », répond Pierre en souriant. « Mais ne nous l’abîme pas trop, elle doit servir toute la journée et demain après-midi, elle reprend sa vie vanille. Quelques coups de cravache sur la chatte, quelques coups de martinet sur les mamelles devraient suffire à lui faire la leçon », termina-t-il. « Allez mon cher, je te laisse, amuse-toi bien avec cette femelle… ».
Il se retourne et quitte la pièce, suivi par l’esclave qu’il tire derrière lui par les couilles. Il les presse si fort que j’entends encore les couinements de l’homme alors qu’ils sont déjà loin dans le couloir.
Le Maître des punitions me laisse affalée sur le sol pendant qu’il se prépare. Sans qu’il faille me le dire, je sais que je dois rester immobile et m’abstenir de lever les yeux ou de regarder autour de moi. Il s’approche de moi, tire mes bras vers le haut, se saisit de mes poignets qu’il attache au moyen d’une paire de menottes dans mon dos puis me pose un bandeau sur les yeux. Me voilà complètement à sa merci, menottée et aveuglée. Il me tapote le cul avec ce qui semble être une cravache et me commande de me relever, ce que je fais péniblement vu mes liens. Je le sens qui tripote mes poignets et bientôt mes bras sont relevés dans mon dos me forçant à plier le torse pour compenser la traction. Mes seins pendent sous moi, mon cul est offert vers l’arrière et je pleure de mal, mes épaules tordues dans une position totalement inhabituelle. Je n’ai jamais subi l’estrapade. Mon poids tire sur les épaules qui ne sont guère habituées à ce traitement. Au moyen âge, la suppliciée était levée comme un sac de patates par les poignets attaché dans le dos et à une hauteur, laissée à l’appréciation du bourreau, celui-ci relâchait la corde. La suppliciée tombait alors de la hauteur à laquelle elle avait été hissée sans trop de mal s’il s’agissait d’un mètre ou deux, que dire s’il s’agissait de plus.
Le problème n’était souvent pas la hauteur, mais surtout le nombre de fois que l’opération s’effectuait et surtout qu’il arrivait pour le bon plaisir du bourreau d’arrêter la chute avant que la victime atteigne le sol. À la longue, il était courant que les épaules se déboîtent, bonjour la douleur, ou que l’un ou l’autre os se brise. Ici, il ne s’agit que de me mettre dans une position dans laquelle j’offre confortablement mes fesses au cuir qui ne va pas manquer de s’abattre sur elles.
Bientôt, je n’ai plus que mes orteils qui touchent le sol. Il saisit alors mes chevilles pour m’attacher au sol et bientôt et me voilà tendue entre ciel et terre. Le Maître passe ses mains sur mes seins puis sur mon entre-jambe et se saisit des lèvres de ma chatte qu’il serre avec force. Il taquine mon clito et je ne peux m’empêcher de gémir.
« L’animal est très mouillé. », ricane-t-il… LIRE LA SUITE


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Commentaires

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mardi 28 septembre 2021 à 21h56 - par  Henic

Parler d’éveil est déjà être dans le pléonasme, ou mettre la barre très haut, au choix.
La séance vécue par la soumise n’est pas de celles que l’on vit au tout début d’une relation D/s : la durée, mais surtout la dureté, en sont l’évidente démonstration.
Cette initiation décrit les prémices d’une soumission très dure et très complète, de celles que tous les apprentis soumis (rappelons au passage que l’homme est un terme qui embrasse la femme, il n’y a rien là de macho, juste de la grammaire) ne peuvent endurer : c’est réservé à une catégorie déjà formée, ou particulièrement masochiste.
L’histoire est bien écrite, mais sa dureté pourrait sans doute mieux passer auprès des âmes sensibles en étant un peu atténuée...