Selma

Partie 1
mardi 2 octobre 2012
par  MasterB
popularité : 1%
9 votes

La CEO vit la porte se refermer avec un petit sourire.
Pierre lui avait tenu tête la semaine passée lors de la réunion mensuelle du comité exécutif et voilà qu’il s’en allait encore et toujours sa queue entre les jambes, mais viré.
Un directeur de perdu, dix de retrouvés se dit-elle dans un soupir. Et puis Pierre commençait à l’agacer avec ses sous-entendus lourds sur sa beauté, la jolie couleur de ses cheveux, son style inimitable, etc.
Elle adorait ce rôle de femme forte et décidée et ne vivait que pour deux choses, la boîte que son père, maintenant décédé, avait fondée et sa sœur Anne. En ce qui concernait sa sœur, le dire c’était peu dire.
Personne à l’époque du décès de son père n’avait pu imaginer qu’une jeune femme de 24 ans serait capable de reprendre le flambeau de la société.
Non seulement elle l’avait repris, mais elle avait fait tant que la petite société était devenue le leader mondial de son marché. La force de son caractère, l’autorité naturelle et la compétence dont elle avait su faire preuve avaient mis sous le charme tous les collaborateurs et ceux qui n’avaient pu suivre avaient été licenciés.
Elle avait grandi dans la société en s’inspirant des conseils de quelques personnes de confiance et avait su se séparer sans pitié de ceux qui entravaient son chemin en la gavant d’idioties.
Elle ne supportait pas que quelqu’un lui dicte la direction dans laquelle il fallait engager l’entreprise, mais n’hésitait pas à saisir au bond les bonnes idées tout en récompensant leurs auteurs.
Selma se remémorait souvent les dix années qui avaient vu son ascension et celle de l’entreprise.
Pour beaucoup de ses employés, elle n’était qu’un courant d’air toujours habillée d’une robe moulante ou d’un tailleur strict.
Les robes étaient souvent couvrantes montants jusqu’au cou qu’elle avait long et presque gracile, les vestes de tailleur étaient taillées de telle sorte que le décolleté soit avantageux offrant aux regards le doux renflement du dessus des seins.
Le décolleté de l’une ou l’autre de ses vestes allait même parfois jusqu’à frôler l’aréole et permettait à un observateur attentif d’apercevoir le bord froncé et légèrement plus foncé des mamelons.
Elle souriait de voir le regard de certains de ses collaborateurs qui s’attardaient sur sa poitrine ainsi exhibée et asseyait son pouvoir quand surpris par son regard vif accompagné d’une moue sévère, elle les forçait à baisser les yeux.
Elle adorait ce jeu d’exhibition qui l’excitait. Tout l’art était de juste dévoilé ce qui pouvait l’être afin de suggérer sans plus.
Pour le reste, elle portait des bas noirs auto fixant, toujours, jamais de collant, et des souliers tout simples de chez Louboutin avec des talons marqués, mais sans plus. Elle avait les moyens. Pas de fioritures !
Quelques-uns s’étaient un temps étonné en secret de n’apercevoir ne fusse qu’un soupçon de sous-vêtements, aucune marque ne paraissant au travers du drapé des robes ou des jupes qu’elle portait. De fait, depuis des années, elle vivait et se promenait les seins libres et le cul nu. Elle ne portait plus ni culotte ni soutien-gorge.
Pour les seins, elle n’avait guère eu de peine à donner le change, une robe ou une veste de tailleur bien dessinées et deux coques camouflant les tétons qu’elle avait gros, permettaient de donner le change tandis que pour le cul, elle se disait, avec raison, que tous penseraient qu’elle portait à minima une sorte de tanga brésilien à la texture particulièrement fine.
Restait le balancement de ses fesses lorsqu’elle marchait accentué par le port des talons mi-hauts et qu’elle ne pouvait cacher. Il était d’ailleurs adorable ce cul qui roulait au gré des pas vifs de cette femme dynamique.
En fait, elle jouait un jeu et abandonnait tous ces voyeurs à leurs fantasmes.
Sa vie privée était un jardin secret qu’elle gardait jalousement. Il valait mieux ! il y avait sa vie professionnelle et puis la privée. La barrière qu’elle avait installée entre les deux était infranchissable et seule sa sœur connaissait les deux facettes.

Personne ne lui connaissait d’hommes ou de femmes qui aient partagé ne fusse que brièvement sa vie. Elle aurait pu tout aussi bien être hétéro ou lesbienne. Personne ne pouvait prétendre en savoir davantage sur son orientation sexuelle. Elle savait se montrer tout aussi charmante avec un homme ou une femme, mais chaque fois qu’une tentative de drague s’était ébauchée, elle s’était empressée d’éconduire l’importun.
Elle tapota sur l’interphone pour appeler son assistante qui apparut aussitôt sans frapper.
Deux coups de sonnette, le code était clair, elle pouvait entrer tout de suite.
Elle demanda de lui apporter un café tout en appréciant d’un coup d’œil la jolie blonde qu’elle avait devant elle.
Lors de son engagement, elle avait insisté pour que durant son service, elle soit toujours sexy, jupe courte, chemisier échancré ouvert sur les seins et talons hauts. Elle devait aller jambes nues par tous les temps et il n’était pas rare qu’avec un petit sourire Selma lui fasse la remarque qu’il était l’heure de penser à son épilation. La jeune femme rougissait alors de manière charmante.
L’assistante qui se prénommait Marie s’était prêtée de bonne grâce au jeu de sa patronne. L’attrait d’un boulot bien payé y était sans doute pour quelque chose, mais aussi cette petite idée que très vite elle avait entretenu en se disant qu’elle avait une patronne lesbienne et que cela la changeait des patrons gros lourdauds qui s’enhardissaient à l’idée de s’avachir sur elle.
Le courant passa bien. Marie se dévouait tandis que Selma la traitait avec le respect qui se doit.
Elle aime bien cette Marie toute simple, fraîche et naturelle et qui plus est belle plante blonde.
Elle se plaisait souvent à imaginer la jeune fille nue devant elle en train de tourner sur elle-même pour exhiber son corps. Elle se voyait aussi la caresser avec tendresse, pressant ses seins dans ses mains ou poignant sa vulve qu’elle rêvait épilée et dodue tout en glissant un ou deux doigts dans la chaude moiteur de la chatte. À chaque fois au cours de ses évocations, elle ressentait l’humidité sourdre de sa vulve qui poissait lentement mais sûrement son entrejambe tandis que ses seins durcissaient et que ses tétons venaient s’écraser dans son corsage. Elle aimait sentir ses tétons presser à faire mal contre les coques de ce dernier et souvent après quelques minutes de rêverie elle jouissait dans un long frisson de plaisir, tandis qu’un discret tremblement la parcourait des pieds à la tête.
Quelques fois, elle s’était imaginée la prendre dans ses bras, poser ses lèvres dans son cou couvert d’un léger duvet blond et remonter avec sa langue le long de ce dernier jusque derrière l’oreille tout en humant avec délectation l’odeur de la peau de la jeune fille. Pour avoir le plaisir de flatter son nez de cette fragrance un rien sauvage, pour rien au monde elle ne voulait éviter le baiser de bienvenue du matin. En forçant un rien, elle venait poser sa joue loin sur celle de Marie afin d’appuyer le baiser près de l’oreille et de prendre une brève respiration. Le parfum de la jeune fille la bouleversait. Un instant de faiblesse, mais quel délice !
Il lui arrivait de rêver à Marie agenouillée entre ses jambes, occupée à lui lécher la vulve et le clitoris jusqu’à l’amener à des orgasmes dévastateurs. Elle imaginait la langue glisser entre les petites lèvres et venir titiller le clitoris niché à leurs jointures. Elle frémissait à ce genre d’évocation, tellement réelle qu’elle semblait vivre le contact de la langue qui s’immisçait entre ses petites lèvres et le gland de son clitoris. Elle fantasmait sur les dents charmantes qui mâchouillaient les languettes de chairs sensibles qui bordent son vagin.
Elle s’imaginait aussi le nez et la bouche posée contre le ventre doux de Marie épilé ou non suivant ses humeurs. La toison blonde qui devait couvrir les trésors qu’elle se voyait embrasser, de petites lèvres délicatement ourlées à défroisser d’un habile coup de langue ou un délicat petit bouton niché tout en haut de la fente à titiller d’un ongle tendre.
Elle rêvait de ses seins, pommes ou poire qu’elle pouvait saisir à pleine main au gré de ses fantasmes et dont elle léchait les tétons qu’elle devinait tout durs.
Lors de ces rêveries, des spasmes de plaisir balayaient son corps. Il valait alors mieux qu’elle soit seule dans son bureau au risque de se faire surprendre par ses collaborateurs. LIRE LA SUITE



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Commentaires

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samedi 6 octobre 2012 à 19h58 - par  Crabou

J’aime l’ambiance et surtout la dualité de la vie d’Emma. Moi aussi quelque part, je vis ce genre de chose, étant un dirigeant dans ma vie professionnelle et un soumis dans ma vie SM.

mercredi 3 octobre 2012 à 17h50

Merci pour ce très positif commentaire.

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mardi 2 octobre 2012 à 21h54 - par  Henic

Inceste et lesbianisme, ça commence fort !
Mais le récit est bien mené : on découvre les personnages et l’intrigue par des rebondissements successifs qui sont fort agréables.
A suivre avec plaisir !