En aucun cas, je n’aurais voulu manquer ce rendez-vous avec ma maîtresse, aussi je me lève tôt ce lundi matin, reposée, mais encore tout ankylosée des épreuves de ce week-end. Ne pouvant me promener nue dans la rue, je m’habille d’une robe légère, bien sûr sans sous-vêtements. De toutes les façons, je ne la porterai pas longtemps.
À huit heures moins cinq, je gare ma voiture dans l’allée devant chez Maud, j’en descends très vite pour me diriger vers la porte d’entrée. Devant sa porte, je me mets nue en position d’inspection, le dos bien droit et j’attends. Mon téléphone sonne pour m’indiquer qu’il est huit heures moins une. Je prends une profonde respiration et j’appuie sur le bouton de la sonnette et vite, je reprends ma position.
La porte s’ouvre sur Audrey, habillée comme la semaine dernière, de manière indécente, chemisier transparent, jupe très courte.
« Ah, c’est toi. Tu es à l’heure, Madame sera contente. »
Elle m’attrape les tétons du bout des doigts et tire dessus pour m’entraîner à l’intérieur dans l’entrée. Je grimace, car ils sont encore très sensibles après la séance d’hier soir. Elle les lâche seulement au milieu de la pièce. Là, elle m’embrasse sur les lèvres et me dit ensuite :
« Bienvenue parmi nous, salope. J’ai pour mission de continuer à t’éduquer tous les matins. Pour l’instant, la salle d’exercices pratiques et de gym. Suis-moi. »
Après la séance de mise en forme, je dois continuer mon éducation et la pratique de la fellation sur des godes de toutes tailles ainsi que la pratique de bien lécher la chatte et l’anus de ma maîtresse dans toutes les positions. Audrey est très imaginative pour ça. Ce qui a été le plus dur, c’est apprendre à jouir seulement quand l’esclave est autorisée à le faire.
À midi quand les séances pratiques se terminent, je suis épuisée et affamée et j’ai les mâchoires tout endolories.
La gamelle du midi me paraît délicieuse tant j’ai faim.
Puis, après nous être reposées un peu, Audrey et moi, nous nous mettons dans la position, munies des gadgets demandés par Madame selon un rituel que je commençai à bien connaître.
Madame arrive vers les deux heures de l’après-midi de bonne humeur. Elle se fait servir un thé et nous fait installer en position attente devant elle au salon. Ayant fini sa tasse, elle me demande de raconter ma nuit avec Marc.
Je raconte les mêmes choses que celles que j’ai racontées hier à Thomas.
Elle écoute avec attention mon récit et semble apprécier la façon dont je me suis comportée.
À la fin, elle ne pose que deux questions.
« Kate, avant de commencer, Maître Marc, t’a-t-elle demandé, premièrement, si tu connaissais les pratiques de suspension et avait-il obtenu l’autorisation de ton maître ou de moi pour les pratiquer ? Je ne souviens pas la lui avoir donnée, car il ne m’a rien demandé. Je ne sais pas pour Maître Thomas. Deuxièmement, lui as-tu donné ton consentement ? »
« Non, Madame, pas d’informations, pas de consentement de ma part. Pour l’autorisation de Maître Thomas, je ne sais pas. Pour vous, je viens d’apprendre que non. Qu’aurais-je dû faire, Madame ? Je ne sentais pas en position de résister à un maître en tant qu’esclave. »
« Tu aurais pu, car Marc n’est pas ton Maître et tu devras le faire à l’avenir pour te protéger. Mais avant d’être attachée et bâillonnée, après tu ne pourras plus, car tu as accepté. Si tu sens que le maître va te mettre en danger, il faut refuser l’action. Sinon c’est du pur sadisme et non plus, du plaisir partagé. Bien sûr, on peut aller au-delà de certaines limites avec une esclave, mais un maître ou une maîtresse sont là pour protéger l’intégrité de leur esclave pour qu’elle puisse leur servir et obéir longtemps. Or, Marc ne les connaît pas tes limites, d’où le danger potentiel de la situation.
J’en parlerai à Maître Pierre pour qu’il mette les pendules à l’heure avec Marc et Thomas.
Une question, ça t’a plu cette longue séance ? D’après ce que tu m’as dit à l’instant., je crois que oui.
Je suis sûre que tu mouilles encore, rien qu’à raconter. Approche un peu pour voir. »LIRE LA SUITE