La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode 09)

9- Une chasse à courre avec comme gibier un esclave
lundi 15 octobre 2012
par  Marquis d’Evans
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Des aboiements dans le lointain...
Les ronces qui blessent la peau nue...
La transpiration qui dégouline sur le front...
Les branches qui giflent les épaules...
Fuir...
Fuir éperdument...
Fuir...
...

Flash-back :

Ce matin là, la semaine s’achevait... Dans la demeure du Comte, e46MSE avait été lavée et préparée. Les traces de flagellations, les bleus subis lors de son « combat » dans la boue, avaient été traités avec force onguents. Son corps reposait sur un matelas nu et elle était enchaînée à la tête de lit, mais elle savait que l’épreuve touchait à sa fin.

Ce soir, elle serait renvoyée vers son Maître, Le Marquis d’Evans. elle saurait alors si sa prestation avait été appréciée Du Comte et affronterait Le Jugement Du Maître...

...

Dans le château des Sires d’Evans, justement, le plus grand calme régnait encore. Au petit matin, la noble demeure restait muette. les esclaves, femelles et mâles, avaient été renvoyés dans leurs box, où ils somnolaient sur de la paille fraîche, reprenant quelques forces à l’orée d’une journée dominicale qui s’annonçait riche.

...

Au fond du parc, la maison des gardes bruissait déjà d’une vie intense... Les Hommes s’ébrouaient et fourbissaient leur matériel. Les chiens, fébriles, grognaient et aboyaient...
e69MSE, l’esclave puni, s’étonnait d’entendre une telle agitation sans y participer. Les yeux bandés, les poignets liés dans le dos, il avait été enchaîné à la grille du chenil.

Tout au long de la nuit, les molosses étaient venus le renifler à travers cette grille, frêle rempart face à ces énormes bêtes qui terrorisaient l’esclave. Comble de luxe, pour une fois il avait même reçu une vieille couverture pour se protéger des premiers froids du coeur de la nuit.

Il entendait le pas des hommes qui s’interpellaient et riaient... e69MSe ignorait ce qui l’attendait en ce jour. il savait seulement que c’était la fin d’un chapitre de sa pénitence.
Demain il serait à nouveau présenté à Maître Sir Evans qui statuerait sur son sort. Après la déception dont il avait été responsable chez Le Comte, l’esclave avait subi son châtiment avec reconnaissance, porté par l’espoir qu’il ne serait pas définitivement rejeté par Le Maître.

Mais à l’instant, l’esclave s’interrogeait surtout sur le remue-ménage qui l’entourait et dont le bandeau serré sur ses yeux l’empêchait de se faire la moindre idée.

Il était fort tôt encore. Le pâle soleil avait encore du mal à percer les ténèbres et un léger voile embrumait l’aube naissante ; les chiens piaffaient d’impatience...

Soudain, une main épaisse saisit les cheveux du crâne de e69MSE, forçant l’esclave à se lever.
Il fut libéré de sa chaîne et entraîné plus loin. Celui qui l’avait saisi ne relâchait pas sa prise et forçait douloureusement l’esclave à suivre le rythme de sa marche rapide.

Branches cassées, cailloux, terre, blessaient les pieds nus de l’esclave qui trébuchait à tout bout de champ, mais ne cessait pas son avance, contraint qu’il était par la poigne de celui qui le dirigeait. derrière eux, l’esclave devinait un brouhaha, des pas, des grognements...
...
Au château, la vie avait repris soudainement. Plusieurs esclaves avaient été extirpés de leur sommeil et de leur box et amenés sans ménagement jusqu’en cuisine, où Marie avait distribué les rôles. Pas question de lambiner en cette mâtinée...

La Cuisinière, Marie, avait saisi une fine badine et les coups pleuvaient sur les croupes de ceux qui n’accomplissaient pas assez rapidement leur tâche. Deux femelles avaient été désignées pour préparer diverses salades qui étaient ensuite placées dans des récipients hermétiques.

Deux mâles coupaient tranches de pain, charcuteries et viandes froides... On préparait une abondante collation, pour de nombreux convives. Mais manifestement, il s’agissait d’une sortie.

Dans les salons, Le Marquis d’Evans était prêt et attendait Ceux qui allaient le rejoindre.
Il avait revêtu des bottes impeccablement cirées, rendues luisantes par le léchage appliqué d’une esclave qu’Il venait tout juste de congédier, un pantalon de cavalier, une chemise blanche à jabot et une veste de velours rouge... à la main, il tenait fermement une cravache ; à la fenêtre, David était là également, dans une tenue comparable à celle Du Maître des lieux, sinon que sa veste était d’un velours bleu sombre... Tout comme d’ailleurs celles que portaient Madame Solène et son époux, également vêtus de tenues identiques et munis également de cravaches. Une légère collation avait été servie et les quatre convives portèrent leur attention sur le frugal petit-déjeuner. se sustenter n’était pas Leur préoccupation première.

...

Dans les bois, à l’arrière du château, les gardes, les chiens et l’esclave e69MSE avaient gagné une vaste clairière. Le bandeau fut enlevé à l’esclave qui découvrit alors les quatre hommes vêtus de treillis et portant à l’épaule des fusils de paintball... L’un d’eux tenait fermement les laisses de trois chiens qui aboyaient en direction de l’esclave apeuré.
On défit les liens qui nouaient les poignets d’e69MSE et on lui lança des sortes de chaussons de peau, grossièrement cousus :

— « enfile ça esclave ! » ordonné l’un des gardes et l’esclave obéit.

Puis, on lui lia à nouveau les poignets dans le dos, très serré et on le fit mettre à genoux, au centre même de la clairière. il remarqua alors qu’un garde tenait la couverture qu’on avait bien voulu lui accorder la nuit dernière. Et Il la faisait sentir aux chiens... e69MSE commençait à comprendre. La couverture était imprégnée de son odeur, de sa transpiration... les chiens étaient en train de mémoriser sa marque olfactive !

Une nouvelle troupe arriva alors dans la clairière, menée par Le Marquis d’Evans en personne.
Derrière Lui, David, Madame Solène et L’Epoux de Celle-ci avançaient, tenant en laisse chacun un ou une esclave qui les suivaient marchant à un pas derrière Eux. Le groupe rejoignit celui des gardes qui ôtèrent leurs casquettes afin de saluer Le Seigneur de ces terres. Le Marquis leur répondit d’un léger mouvement de sa cravache, puis s’approcha de l’esclave qui attendait, agenouillé. Et s’adressant au chef des gardes :

— « a-t-il été bien préparé ? »
— « oui Monsieur Le Marquis. On l’a reposé cette nuit et on l’a nourri. Depuis deux jours, on a réduit les coups... il est en forme, il est prêt pour Votre plaisir MonSeigneur »...

Le Marquis eut l’air satisfait... Il s’approcha de l’esclave qui se recroquevillait sur lui même et lui jeta un bref regard...

— « Nous verrons bien ! S’il nous déçoit encore une fois, je Vous le laisserai peut-être »...

Et Il rejoignit Ses amis. e69MSE fut forcé à se relever. Le chef des gardes lui indiqua les bois touffus, en bordure de la clairière :

— « quand je te le dis, tu pars par là et tu cours... tu cours aussi vite que tu le peux, c’est pour ça qu’on a protégé tes pieds... pour que tu résistes mieux et que tu sois plus plaisant à traquer pour Le Seigneur et Ses Amis... Tu cours et tu essaie de Leur échapper le plus longtemps possible. C’est le rôle du gibier, d’exciter le plaisir de la chasse et c’est tout ce que tu es aujourd’hui... du gibier ! (l’Homme éclata de rire)... Bien, tu vas y aller, et quand tu entendras un coup de feu... saches que cela veut dire que la chasse est commencée »...

Le Garde claqua le cul de l’esclave... « Allez, vas, cours ! »
e69MSE ne se le fit pas répéter... Il partit aussi vite que ses jambes le lui permettaient.

La course était rendue plus difficile par les mains liées dans le dos qui rendaient son équilibre plus précaire. Il courrait, courrait...

Rapidement il entra dan la vaste forêt. Il ne savait pas où il allait, tout droit pour le moment, pour s’éloigner le plus possible de ces aboiements qu’il entendait au loin.

Il était seul et tellement apeurée qu’il regardait désespérément autour de lui, ne voyant qu’un épais enchevêtrement d’arbres, de branches, de feuilles. Il s’écorchait aux épines et sur les pierres pointues, voyant parfois sauter devant lui quelque lièvre apeuré qui venaient le frôler... Il fuyait...
Eperdument, il fuyait..

...

L’esclave fuyait à travers bois... il essayait de mettre la plus grande distance possible entre lui et Ceux qui allaient bientôt le traquer sans merci.

Il entendait toujours les aboiements des chiens excités par l’approche de la chasse. Il courrait maladroitement, gêné par ses poignets entravés et par deux fois déjà il s’était affalé sur le sol, glissant sur le tapis de feuilles mortes qui jonchait le sol dans cette partie de la forêt.

Dans la clairière, on mettait la dernière main aux préparatifs...

Le Marquis d’Evans tenait la femelle e08MSE en laisse, comme les autres esclaves elle était totalement nue, à l’exception de l’épais collier de chienne et d’une paire de fins mocassins en daim qui lui permettraient de progresser sans mal dans les bois. elle se tenait à genoux auprès de son Maître, le buste incliné, docilement attentive à tout ordre qu’Il Lui plairait de donner.

Le Maître observait son esclave à Ses Pieds... La peau était d’une pâleur nordique...
une pâleur que Le Maître aimait parfois à souligner de quelques stries rougissantes lorsqu’il infligeait à cette esclave une série de coups de cravache. Il aimait voir ses chairs si blanches se marquer dès les premiers coups, même les moins appuyés. Dans la position inclinée qu’elle avait adoptée, e08MSE exposait parfaitement sa croupe un peu large, qui recevait si bien les coups...

Mais en cet instant, Le Marquis d’Evans avait autre chose en tête... Il allait bientôt donner le signal et la petite troupe s’élancerait à la poursuite d’e69MSE.

La mâtinée s’annonçait belle, il aurait plaisir à traquer l’esclave, à l’acculer, et à mener l’hallali...
Auprès de David, c’est le mâle e22MSE qui attendait, dans la même position que e03MSE. Madame Solène avait quant à elle choisi de conserver e04MSE à Ses cotés. l’esclave portait encore les stigmates de ses longues heures de dressage en pony-slave. Plutôt que l’habituelle laisse, Madame Solène avait d’ailleurs choisi de placer un mors de cuir entre les mâchoires de la soumise.

Sur chaque côté, un anneau était relié à à des rênes qui permettaient à La Dame de diriger la femelle... Et un peu à l’écart, L’Epoux avait bien sur jeté Son dévolu sur e75MSE dont il avait usé et abusé tout au long du week-end.
Il avait garni ses tétons de pinces décorées de plumes et avait fixé à son cou un collier de chaînons dorés qui se rejoignaient à l’arrière du cou et formaient alors une fine laisse qu’Il tenait nonchalamment, s’amusant à tenir cette laisse très courte, forçant e75MSE à demeurer tout contre sa jambe...

Sur un signe Du Maître, l’un des gardes levant un fusil et tira un coup en l’air...
La chasse commençait.
Les chasseurs se déployèrent Le Marquis d’Evans au sommet d’un arc de cercle, avec David et l’Epoux à Sa Droite, Madame Solène à Sa gauche, chacun tenant fermement son esclave qui avançait un pas en avant, debout, mais le torse penché... LIRE LA SUITE

LE CHATEAU DU MARQUIS D’EVANS

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Commentaires

Logo de Mehdi
lundi 18 mars 2013 à 14h37 - par  Mehdi

Ce texte a vraiment répondu à mes questions . Je n’avais que très peu cette façon d’appréhender ce genre de problématique, j’ai l’impression que je vais pouvoir avancer sur mon projet perso. super !

Logo de Gustave
jeudi 28 février 2013 à 18h51 - par  Gustave

Votre blog est intéressant et je vais du coup le signaler à une collègue qui semble être sur la même longueur d’onde que vous et je suis certaine qu’elle m’en sera reconnaissante. Bravo pour cet article et votre implication pour partager ces réflexions. Je serais reconnaissante de pouvoir lire vos articles sur ce thème prochainement. Cela m’est très agréable ! 1000 mercis !