Fairy érotique (1)

Chapitres 1 et 2
mardi 6 juillet 2004
par  aramis
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1. Trois amis

Réveillé par la lumière, Hervé était sorti le premier de la tente. Il était neuf heures et le soleil d’été inondait le coin de nature où ils avaient passé la nuit. Après avoir mis le réchaud en marche pour le café, il contempla devant lui l’igloo de toile qui se dressait juste au centre du cercle de pierres levées. C’est lui qui, la veille, avait eu l’idée de l’installer là, par fantaisie ! Cécile en surgit à son tour, ses cheveux blonds ébouriffés, vêtue d’un T-shirt rouge et d’un short court qui mettait en valeur ses longues jambes fuselées. Elle sourit à son ami et vint s’asseoir près de lui.
— Bien dormi ? Demanda-t-il
— Super bien, comme chaque fois qu’on fait du camping sauvage…
— C’est sûr ! On n’a pas le confort d’un camp, mais on est vraiment en contact avec la nature…
Le café était passé, il en servit deux tasses.
— Florence dort encore ? demanda-t-il pour la forme.
— Évidement ! Tu la connais… Elle va émerger à onze heures !
Ils rirent, sans méchanceté. Ils avaient vingt ans tous les trois et se connaissaient depuis l’enfance. Hervé le sportif, Cécile la scientifique et Florence la rêveuse, l’artiste. Mais leur amitié était sans faille. Bien sûr, vers l’adolescence, le garçon avait flirté (sagement) avec l’une, puis l’autre des deux filles, un temps très court à chaque fois. Leurs relations ne pouvaient être que d’un autre ordre. Depuis longtemps ils partaient ensemble en randonnées ou en camping, dans des lieux sauvages comme ils aimaient.
Hervé considéra les mégalithes qui entouraient la tente. Sept pierres dressées d’environ un mètre chacune, formant un cercle parfait.
— D’après toi, qui a construit ce cercle ?
— Ho, dit Cécile, c’est très ancien. Un de ces monuments préhistoriques qui couvrent l’Europe.
— Des druides ?
— Ho non ! C’est beaucoup plus vieux que ça ! L’œuvre d’une civilisation inconnue qui a précédé les Indo-européens. Si j’ai souhaité qu’on vienne par ici c’est que j’ai lu qu’on y trouve d’autres traces ; des allées couvertes, des gravures rupestres… ça me passionne. D’ailleurs, continua-t-elle en reposant sa tasse en plastique, j’ai vu des grottes non loin d’ici, je vais aller y jeter un coup d’œil. Tu viens avec moi ?
— Non. J’ai pas trop envie d’aller m’enfouir sous terre par ce beau temps. Je vais explorer les alentours. On se retrouve ici dans deux heures, quand Florence sera levée ?

2. Cécile

Alors qu’il commençait à faire très chaud dehors (on était au mois d’août) la fraîcheur régnait dans la grotte. Cécile s’enfonça dans l’ombre et alluma sa lampe de poche. Si l’entrée n’était pas très grande, la salle naturelle s’élargissait en une dentelle de stalactites et de stalagmites. La jeune fille balaya les parois de son faisceau lumineux, à la recherche d’éventuelles gravures ou peintures. La roche scintillait sous la lumière, révélant des teintes et des replis étranges, mais rien tracé de main d’homme. Observant le sol elle remarqua un grand champignon qui jaillissait entre les rocs. Pourtant la grotte n’était pas humide, les conditions ne semblaient pas réunies pour qu’il ait poussé. Intriguée elle s’approcha. Il devait avoir bien 25 centimètres de haut, le corps rosâtre surmonté d’un chapeau rouge conique. Malgré ses connaissances elle ne pouvait l’identifier. Elle l’éclaira de tous côtés, en toucha la chair ferme et élastique. Elle décida alors de la cueillir pour l’étudier dans de meilleures conditions, soit au campement, soit carrément chez elle, avec son matériel scientifique. Mais elle eut beau tirer dessus, la tige ne cédait pas, ses mains glissaient dessus et il restait planté dans le sol. « C’est quand même pas un vulgaire champignon qui va me tenir tête ! » Elle mit à le secouer dans tous les sens, y mettant toute son énergie, jusqu’à ce que soudain il éclate. Du moins c’est ce qu’elle crut d’abord quand elle reçut sur les mains et son T-shirt un épais liquide parfumé et que le champignon se flétrit.
— CORNECOUILLE ! S’écria une petite voix.
Cécile poussa, elle, un cri de surprise et de terreur. Du sol surgit un corps qui jusqu’à présent se confondait avec la pierre, à la manière des caméléons. C’était un petit homme, de la taille d’une toute jeune enfant, aux longs cheveux roux hérissés et à la barbe hirsute. Il était entièrement nu, ne portant qu’un petit sac en sautoir sur la poitrine. Cécile réalisa que ce qu’elle avait pris pour un champignon était en fait le prodigieux sexe en érection du nain. LIRE LA SUITE


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