Dany était heureuse. Elle venait de décrocher son bac, et était bien décidée à trouver le plus vite possible un travail. Elle voulait fuir la vie que depuis la mort de son père elle menait sous la coupe d’une belle-mère, Carla, qui faisait tout pour lui empoisonner l’existence. Et la situation avait encore empiré depuis que Carla avait choisi comme amant Paolo, un bellâtre italien, qui ne se gênait pas pour en présence de sa maîtresse jeter des yeux concupiscents sur la jeune fille.
Dans quelques jours, tout au début de ses vacances, Dany allait avoir dix-huit ans, et savait l’importance de cet anniversaire. Elle n’avait jamais connu sa mère, décédée après son accouchement, et le décès de son père, survenu quand Dany avait douze ans n’avait pas amélioré les choses. D’autant plus que depuis quelques mois Carla ne parvenait plus à cacher sa jalousie vis à vis de Dany. Il faut dire que cette dernière était particulièrement belle : de longs cheveux noirs, un visage de madone, un jeune corps déjà épanoui, et une croupe qui attirait tous les regards. Depuis le décès de son père, Dany avait été pratiquement cloîtrée par Carla : aucune sortie seule, interdiction d’avoir des amies ou amis, peu de distractions. Elle comptait bien se rattraper. Carla, sa belle-mère et tutrice, avait hérité de son époux l’usufruit de ses biens, sauf celui de la villa où elles habitaient. Sans le montrer à sa belle-fille, elle en était irritée, et le faisait payer chèrement à Dany. Celle-ci était convaincue que les choses allaient changer, et était bien décidée à profiter de ses droits.
Huit jours après le début de ses vacances, Carla lui dit que le soir elle aurait à assister à une réunion avec Paolo pour parler de son avenir. Le bellâtre pour lequel Dany avait une évidente aversion arriva un peu avant le dîner. Et après celui-ci, la jeune fille fut mise au courant de ce que Carla avait prévu pour elle.
« Tu es encore jeune, mais il est temps que tu te mettes au travail. Moi et Paolo avons subvenu à tes besoins durant ces dernières années, et il faudrait que désormais tu participes aux frais de notre vie commune. Paolo t’a déniché un travail de dame de compagnie chez une riche propriétaire qu’il connait fort bien. Tu y seras amenée ce dimanche matin. Ta période d’essai sera de trois mois et pourra être renouvelée pour une nouvelle période. Tes appointements seront versés directement à un compte que j’ai déjà fait ouvrir à ton nom, et que je gèrerai durant ton absence. Autre chose : avant de partir, il te faudra signer le contrat d’engagement que voici, et que demain je remettrai à l’intéressée. Prépare une valise avec tes effets, sans trop la remplir. La dame chez qui tu vas travailler a prévu de t’acheter une nouvelle garde-robe, mieux en rapport avec ton futur travail. »
Un peu étonnée quand même, Dany apprécia le fait de quitter pour quelque temps une maison où la vie lui devenait de plus en plus pénible. Le lendemain donc, ce fut avec le sourire qu’elle monta dans la voiture de Carla pour se rendre à son nouveau domicile.
Il était distant de deux cents kilomètres, qui lui parurent bien longs, tant elle était heureuse de pouvoir quitter sa belle-mère. L’endroit où elle arriva dépassait ses espérances. Il s’agissait d’une grosse demeure dans le cadre magnifique d’un parc ceint de hauts murs, et Dany put même entrevoir dans la partie arrière du parc, une piscine. Sur le perron, une jeune soubrette sans doute avertie de l’ouverture des grilles, attendait les visiteuses. Elle salua poliment Carla et toisa Dany du regard, comme pour la jauger. Elle amena le duo dans un grand bureau et leur dit de s’asseoir en précisant que Madame viendrait de suite les rejoindre. Le bureau était luxueux, comme le reste de la demeure. Tout sentait l’argent. Un peu plus tard arriva Madame.
C’était une personne qui en imposait. Apparemment âgée d’une petite cinquantaine, vêtue d’un tailleur classique, elle avait une figure légèrement ridée, et des yeux perçants, à la limite de la cruauté, qui firent frémir Dany. Une brève discussion s’engagea entre les deux adultes. Carla remit à Madame le contrat signé par Dany, et lui demanda
« Je suppose que Paolo vous a fait part de nos souhaits, et que vous avez déjà conçu un programme adapté à Dany. Je ne doute pas que dans quelques mois, celle-ci aura bénéficié d’une formation adaptée à son avenir. Je vous la confie donc. Si un quelconque problème intervient, vous n’aurez qu’à me téléphoner. Je viendrais alors vous visiter dans les vingt-quatre heures suivantes. »
La dame répondit que tout était en ordre, qu’une heure plus tard, Dany entamerait sa formation, et qu’elle deviendrait celle à quoi on la destinait. Carla embrassa alors Dany et sortit, laissant celle-ci à sa formatrice.
Et immédiatement le ton changea. La dame vint à côté de Dany et sans attendre lui mit la main d’abord sur les seins, puis sur les fesses, les tâtant vigoureusement. Le conclusion fut rapide et nette
« Ta belle-mère ne m’a pas menti, et Paolo avait bien raison. Le matériel est de premier choix. Tu vas maintenant de suite me suivre dans mon appartement où je t’expliquerai plus en détail ce qui a été décidé pour toi. » LIRE LA SUITE