6 et 7 - Les aventures d’Aurélie

samedi 26 décembre 2015
par  Chris Lafner, chris lafner
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Chapitre 6
Ihsen

Exceptionnellement Antony nous avait ordonné de nous rhabiller peu avant 19 heures. Enfin si l’on considère que porter des bas, un porte-jarretelles, un soutien-gorge et un string signifie être habillée alors oui nous étions habillées.

Nous nous retrouvâmes ainsi parées autour de la piscine. Nos hommes affichaient un style chic décontracté : jean pour Antony et Jérôme, pantalon en lin pour Thomas et chemises pour tout le monde. Comme habitude Orjung avait préparé l’apéritif. Antony autorisa ce dernier à nous servir une coupe mais pas plus... ; Il semblait nerveux alternant les coups d’œil à sa montre et à son téléphone…
Ce petit manège dura encore de longues minutes faisant inutilement monter la tension. Nous étions comme trois gourdes, nos verres vides à la main attendant que ces messieurs veuillent bien prêter une quelconque attention à nous. Mais le stress d’Antony avait déteint sur Thomas et Jérôme qui fumaient nerveusement à l’écart.
Enfin la sonnette retentit. Ce fut comme une libération. Je ne savais rien de ce photographe à part son prénom inédit à mes oreilles mais son retard avait eu le mérite de le faire grimper au rang de Messie. Une fois de plus je vérifiai par moi-même que désir et attente sont souvent synonymes lorsqu’au bout vient la récompense.
Le dénommé Ihsen fit son apparition. Je ne sais pas pourquoi je m’attendais à un quinquagénaire dandy mais je m’étais mis le doigt dans l’œil. L’homme avait 20 ans de moins, une tête trop ronde pour être chic et un regard trop malicieux pour être honnête.
Antony fit les présentations. Ihsen nous salua finalement avec plus de distance que je ne l’eus cru. Cette fois Jérôme fit sauter les bouchons. Nous avions enfin le droit de nous désaltérer sans limite. Sa première coupe finie, Ihsen brisa la glace et nous interrogea sur notre vécu de modèles. Les réponses furent assez brèves, il se limitait pour chacune d’entre nous à quelques photos dénudées prises par nos hommes. Il sortit ensuite son book et nous montra son savoir faire. Devant la qualité des clichés, mon jugement varia aussi vite que la popularité de DSK en mai 2011 sauf que la courbe était inversée. Pour prouver la qualité de son travail le bougre avait pris soin pour certaines filles de garder un cliché « normal » probablement fourni par elles et de le mettre face à ses propres images. Le contraste était saisissant. J’enviai ces courbes dénudées, magnifiées par l’objectif. Je n’avais maintenant qu’une hâte : commencer.
Ihsen déballa son matériel : deux grands parapluies blancs, « pour mieux réfléchir la lumière » expliqua t-il. Ensuite à l’aide d’un petit boitier il fit des sortes de tests. Nous le regardions faire, un peu perplexes. Enfin il sembla satisfait et se tourna vers nous.
—  Qui commence ?
Je fus la plus prompte à réagir.
—  Je suis prête.
—  Parfait. Mettez-vous entre les deux parapluies bien au centre et regardez-moi.
J’entendis les premiers crépitements de son appareil.
—  Hou là ! Vous reflétez énormément la lumière, je vais changer mes réglages.
Il réorienta légèrement les parapluies, joua avec son appareil et les crépitements reprirent.
—  C’est mieux comme cela… On va commencer en lingerie. Vas-y, mets-toi de profil. ça t’ennuie si je te tutoie ? c’est plus pratique.
La question était de pure forme, je répondis par l’affirmative.
—  Regarde au loin, parfait... Reste bien cambrée… Les mains à plats sur les fesses.
Les ordres se succédaient. J’avais parfois du mal à suivre mais j’aimais sentir l’œil de l’appareil sur moi.
—  Ok tu peux retirer ton soutien gorge et ton string... Garde tes bas.
Le plus naturellement du monde je me retrouvais nue face à l’objectif. Mes amis s’étaient installés sur des chaises en retrait, les hommes d’un côté les femmes de l’autre et suivaient en silence mes pérégrinations.
Ihsen commença par des plans larges. Maintenant il ponctuait toutes ses directives par du « ma chérie » : « ma chérie mets tes mains sur ton sexe », « ma chérie lève les bras » etc...
Ihsen posa son appareil, prit un verre d’eau et se tourna vers Antony :
—  Il me faudrait quelque chose de souple ; les matelas de vos sièges là bas ce serait très bien.
Antony et Jérôme se levèrent d’un bond et apportèrent deux pièces qu’ils mirent cote à cote.
Ihsen se gratta le menton.
—  Les rayures bleu et blanc c’est moyen. Messieurs pourriez-vous trouver un drap blanc ?
Cette fois Antony partit seul à l’intérieur et ramena le précieux tissu. Le photographe l’installa méticuleusement sur les matelas puis il rapprocha ses deux parapluies et se tourna vers moi :
—  Tu vas t’allonger, on va finir par des plans plus serrés.
Je le vis changer d’objectif et il se posta à moins d’un mètre de moi.
—  Ma chérie écarte les jambes, laisse une main juste en haut de ton sexe, parfait.

Les déclics numériques s’enchainèrent. J’avais la tête en arrière et je le devinais plus que je ne le voyais mais il était très proche de mon intimité. Autant sur les poses précédentes j’étais concentrée sur ses instructions et posait avec une froideur toute professionnelle malgré mon inexpérience, autant cette série centrée sur mon sexe commençait à me titiller les sens.
Ce fût encore pire lorsqu’Ihsen me demanda de me retourner et de me mettre à quatre pattes.
—  Va ma chérie, mets un doigt dans ton sexe.
Nouvelle série de crépitements.
—  Ok tourne la tête vers moi et ouvre la bouche.
J’avais conscience du coté obscène des poses. Je revoyais ces clichés de filles nues dans les magazines dont raffolait un de mes précédents petits amis.
—  Magnifique ton regard.
Le changement n’avait échappé à personne. Les trois hommes me fixaient avec intensité et les filles avec une pointe de jalousie. Sans qu’Ihsen me le demande, je me caressai réellement devant lui. Il continuait à mitrailler.
—  C’est bien ma chérie continue. Mets un doigt dan ton cul.
Je m’exécutai me prodiguant cette caresse que j’avais toujours laissé faire à d’autres.
—  Vas-y continue tout en fixant l’objectif. J’aimerais capter ton regard lorsque le plaisir viendra.
—  Je ne sais pas si je vais jouir.
—  Laisse toi aller, tu es magnifique, tout le monde ici te trouve belle, continue.
Sublimée par ses encouragements et par le magnétisme de l’objectif je trouvai le plaisir plus facilement que je ne le pensais. Le petit bonhomme m’avait bien eu.
Je pris quelques secondes pour récupérer et me relevai, j’avais très envie de voir le résultat.
Ihsen avait la même préoccupation et patientait devant l’écran de son ordinateur en attendant le chargement de photos.
Enfin les clichés s’affichèrent. Ihsen les fit défiler trop rapidement à mon gout s’arrêtant seulement sur quelqu’unes en les ponctuant de commentaires élogieux :
—  Celle-ci est parfaite, celle-ci est top, celle-ci légèrement retouchée sera géniale… franchement non seulement tu es belle mais tu as une vraie présence.

Je le sentais sincère et j’étais touchée. Ignorante des us et coutumes du monde de la photo je n’osai pas lui demander s’il allait me communiquer les fichiers. Il vint au devant de mes désirs :
—  Si tu as une clé USB je te donne une copie des photos brutes. Je te demande juste de les garder pour toi. Je n’aime pas qu’on diffuse mes brouillons.
—  T’inquiète, je n’ai pas l’intention de le mettre sur Facebook.
—  Je préfère prévenir.
—  Après tu sélectionnes la dizaine que tu préfères et de mon côté je fais aussi un tri et je t’envoie le tout. Après éventuellement on regarde ce qu’on peut éventuellement publier sans que ça te porte préjudice.
—  Ah tu publies ? Mais où ?
—  Sur mon site et parfois à des expositions mais rassures toi c’est toujours d’un commun accord avec les modèles.

Antony vint à son tour me féliciter d’avoir si bien joué le jeu.
—  Une vraie pro. J’espère que Jérôme et toi me confierez quelques clichés pour ma collection personnelle
—  Je ne sais pas j’en parlerai à mon Maitre, répondis-je mutine …
Nous bûmes une coupe de Champagne pour fêter la fin de cette première partie puis Ihsen proposa à Jade de prendre ma place.
La suite de la séance fut à l’unisson de ma partie et mes deux consœurs éprouvèrent la même satisfaction que moi à se dévoiler entièrement devant l’appareil d’Ihsen. Antony nous proposa de le remercier à notre façon et il termina la soirée avec trois bouches jouant avec son sexe.
Comme le dit Jérôme, « l’objectif était atteint", ce qui est normal pour un photographe. LIRE LA SUITE

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Chap 5 ............................................. A SUIVRE

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Commentaires

Logo de Henic
lundi 8 novembre 2021 à 21h59 - par  Henic

J’ai relu toute l’histoire sans interruption. J’en apprécie le déroulement harmonieux, varié, sans brutalité ni mièvrerie.
La fin est un peu particulière : au lieu d’une apothéose, il s’agit plutôt du contraire. Cette « douche froide » permet certes d’achever le récit sans circonlocutions superflues, mais elle plombe quelque peu l’ambiance générale. Bah, le ton général reste enjoué, l’écriture alerte, les fotes d’aurtographes suffisamment rares pour n’être sanctionables que par un gage sans amertume sadique. Bref, une histoire sympathique qui donne envie de se joindre au groupe.