Le drône maudit

mardi 28 mars 2017
par  Fannydeparis
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Nous sommes marquées comme du bétail, mon amie Morgane et moi par le gang de Milo, un tatouage noir comme un code barre a l’intérieur du poignet gauche, le même en bas du dos et un troisième plus discret sur la nuque, sous les cheveux.
Nous portons également un étrange bijou qui est fixé à notre clitoris, qui se termine par un anneau et une petite boule argentée, l’objet est pincé ou plutôt sertis sur notre bouton d’amour, un peu comme le chaton d’une bague maintient la pierre précieuse. Ce petit ensemble de métal est apparié à nos nouveaux smartphones dont il ne faut jamais s’éloigner de plus de cinq mètres ou la terrible griffe du bijou se resserre sans pitié.
L’anneau qui orne maintenant le haut de nos sexes permet de nous attacher, de nous promener en laisse ou d’accrocher un poids, une clochette ou tout ce que désire le maitre ou le client. La boule de petite taille renferme un système de géolocalisation très précis de l’ordre du mètre, une alarme y est incorporée si nous quittons l’itinéraire prévu.
Cet équipement complet permet à Milo et ses hommes de nous suivre à la trace aussi bien sur terre que pendant les croisières organisées par le gang. Nous nous prostituons toutes les deux, depuis ce terrible séjour en Ardèche, nous avons quelques fois le plaisir de nous retrouver sur le même paquebot de luxe, en direction de la Martinique, de la Guadeloupe et de quelques iles tropicales de rêve…Nous avons parfois de riches clients communs et passons de rares soirées ensemble , nous nous offrons alors mutuellement un tendre plaisir ,intense !
Les premiers mois ont été les plus durs à vivre, physiquement bien sûr et moralement très éprouvant, c’est si difficile de perdre tout, de n’être plus rien que l’esclave du plaisir des autres. Plus aucune liberté d’agir ou de choisir, juste plier et obéir à tous ces hommes, a tous leurs fantasmes, tous leurs désirs et toutes leurs folies.
En un mois nous avons beaucoup appris, nous avons été souvent punies de toutes les manières possibles ou imaginables. Cela était souvent humiliant, dégradant et douloureux mais nous cédions toujours davantage, oubliant notre dignité, nos valeurs, nos droits de femmes.
Nous sommes devenues des choses, leurs choses. Au moindre refus, une nouvelle punition tombe et le dressage se poursuit de jour comme de nuit. Nous nous enfonçons chaque jour davantage dans la déchéance, dans l’abject don total de nos corps, de nos esprits, de nos trous, pauvres orifices utilisés, sans pitié, sans répit…Nous en sommes réduites à ça ! Juste bonnes à cela, se donner, s’offrir, se faire prendre par tous.
Nous n’avons plus aucun droit, nous sommes payées pour être abusées, dilatées, prises, violées de toute part mais nous ne voyons jamais d’argent…Tout se règle par monnaie électronique Bitcoin.
Sur notre téléphone s’affiche nos missions, les noms ou surnoms des clients, les horaires, les adresses et un emplacement pour la note du client, selon sa satisfaction de notre prestation…Une mauvaise note vaut une punition immédiate, notre bijou intime se resserre aussitôt entrant ses griffes dans notre chair sensible , nous obligeant à refaire l’odieux travail ,jusqu’à une note acceptable pour faire cesser l’ignoble torture de notre bouton.
Petit à petit nous devenons ce qu’ils veulent et essayons d’être irréprochables.
Nous passons de cabines en cabines lors des croisières, rencontrant de riches clients, des matelots, des officiers et même le capitaine à qui nous sommes offertes gracieusement parfois pour faciliter les affaires de Milo et son gang.
Toutes nos missions sont codifiées lorsqu’elles arrivent sur nos écrans, nous indiquant précisément ce que les clients attendent de nous, ce pourquoi ils ont payé d’avance et ce qu’ils peuvent exiger de nous, avec également l’importance de la prestation selon la qualité du ou des clients.
Nous avons même un site internet « Jeunes escortes françaises de luxe .com. » ou les amateurs peuvent tout savoir de nous, tout voir de nos anatomies, voir nos spécialités et les tarifs, notre bisexualité attire ainsi de riches clientes…Nos plannings sont organisés par une équipe de secrétaires basée en France, non loin de Lyon.
Régulièrement de nouvelles filles arrivent, victimes elles aussi du gang des drones. Nous participons à de rares excursions pendant les escales, seuls moments de relative liberté, que nous devons mériter par des notes excellentes…Les nouvelles arrivantes, facilement reconnaissables à leur gêne permanente bien visible et à leurs tatouages encore frais ,rougis et gonflés.
Nous arrivons à avoir quelques informations récentes grâce à elles, nous apprenons que nous sommes une centaine de filles à travailler pour lui, que le gang s’étend toujours davantage vers d’autres pays, d’autres continents et qu’il diversifie ses activités. Avec horreur, nous découvrons que Milo a ouvert deux « fermes d’élevage et de dressage pour filles »l’une en Roumanie et l’autre au Congo, et d’autres lieux sont en prévision…La création d’une branche « extrême » spécialisée dans le bdsm et les pratiques les plus immorales pour une riche clientèle triée sur le volet et ayant des gouts très particuliers. LIRE LA SUITE


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