Laure - Première Soumission 6

Chap. 6. Samedi (3ème partie)
samedi 9 février 2013
par  Luke
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Laure était vraiment magnifique. Ce corps superbe suspendu par les pouces, bras en l’air étirés, en équilibre incertain, les bouts de ses pieds posés sur des boîtes pas très grandes.

Elle attendait ce qu’il lui avait promis, paniquée. Son corps frissonnait de la peur des coups qui allait venir et qu’elle anticipait.

« Oh, rassures-toi, Laure, je ne vais pas te marquer mais je veux que tu connaisses l’effet de la flagellation. A ce que tu as pu lire, rien de bien méchant à part peut-être la deuxième partie de la punition et encore, cinq coups, c’est rien. »

Et en parlant, j’étalais devant elle les différents instruments pour la corriger que je sortais de ma caisse d’accessoires, fouets multibrins, martinets, battoirs, badines courtes et longues…

« Je veux aussi que tu saches qu’une soumise endurcie peut supporter, sans crier, plus de trente coups de fouet qui la cinglent bien. Ils sont portés avec beaucoup de force et elles supportent d’être marquées jusqu’au sang sans presque broncher. »

Tout cela dit sur le ton badin d’une conversation anodine pour l’effrayer un peu plus.

L’attente de la punition est plus dure que la punition elle-même tant son esprit gamberge sans pouvoir s’arrêter.

« Je ne veux pas te briser, ce n’est pas ce que je veux pour toi dans un premier temps. Si tu t’habitues à être fouettée, alors on verra…. Même si tu ne t’habitues pas, d’ailleurs. »

« Ouvre grand la bouche que je te bâillonne pour éviter de t’entendre beugler sous les caresses du fouet. Là, c’est bien. »

Ce ne serait pas le cas, je le savais mais c’était bien de le lui laisser croire qu’elle allait avoir très mal et crier très fort. Çà lui mettait la pression psychologique nécessaire. Cela créait l’ambiance.

Je lui mis la boule qui lui écartait bien les mâchoires et je la verrouillais par derrière sa tête.

« Comme cela, au moins, je n’aurais pas les tympans martyrisés par tes cris. »

Pour la calmer tout en l’angoissant un peu plus, je lui dis.

« Tu bouges beaucoup moins maintenant. Tu as vu, tu ne peux pas t’échapper et maintenant tu ne peux même pas te faire entendre. Je vais bien m’amuser à te voir gueuler sous mes coups et te tordre de douleur. »

Laure était paniquée et roulait des yeux de démente.

Je n’y crois pas. Il va me fouetter. Il faut que çà s’arrête, c’est un mauvais rêve…

Mais je m’installais dans le fauteuil pour la regarder suspendue se débattant pour garder son équilibre tout en luttant contre les crampes. J’avais tout mon temps.

J’ai mal partout. Mes épaules et mes bras me font un mal de chien. Çà y est, je sens venir les crampes aux mollets. Il faut que je repose mes pieds pour soulager mes jambes.

Ah, que çà tire sur les bras. On dirait qu’on m’arrache les pouces. Je ne peux plus tenir. Il faut que je remonte sur la pointe des pieds pour soulager mes pouces et mes bras. Et ces damnées boîtes qui bougent sans arrêt. Il faut que j’évite de trop remuer, çà me fait me balancer et c’est trop dur, çà tire trop sur les épaules et les bras.

Depuis quand çà dure, on dirait un siècle que je suis attachée comme çà et en plus, il va me fouetter.

Au bout de vingt minutes, je me levais et j’allais chercher le martinet sur la table.

Laure avait une mine totalement défaite, presque hagarde. Ses yeux suppliaient d’arrêter mais elle ne faisait pas « le » geste, ni ne grognait son mot d’arrêt.

Elle ne perdait pas de vue aucun de mes mouvements et quand elle vit que je prenais de quoi la fouetter, elle se raidit et se débattit bien un peu mais si peu, tant elle savait trop combien précaire était son équilibre.

« Bien, Laure, on va pouvoir commencer. Le martinet d’abord. Je compte pour toi. »

Çà y est, c’est parti pour avoir encore plus mal, ma fille soit courageuse. Montre-lui que tu peux résister bien qu’il cherche à te briser le mental.

Laure me surveillait avec anxiété. Je savais que ce martinet n’était pas très méchant mais qu’il pouvait mordre et faire crier si on l’appliquait avec suffisamment de force.

Pour l’instant, je voulais simplement marquer son esprit par la peur de la douleur potentielle lors du contact du fouet sur sa peau et c’est tout.
Tout en faisant claquer à vide le martinet, je tournais lentement autour d’elle pour l’inquiéter un peu plus, ne sachant pas quand cela allait vraiment commencer.

Ne voulant pas qu’elle se blesse en tombant des boîtes et qu’elle resta suspendue par les pouces en risquant de se les déboiter gravement, je détendis la corde qui enserrait ses pouces, les libérait et attachait ses poignets à la place et retendit la corde pour lui maintenir les bras en l’air.

Je me mis alors derrière elle. Ainsi, elle devinait ma présence mais ne voyait pas mes mouvements et elle ne pouvait pas anticiper mes coups.

Je commençai par toucher le dos de Laure avec le bout des lanières du martinet, doucement.

Comme çà, il chauffait sa peau, préparait ses sensations et surtout, elle ne savait pas quand le vrai coup arriverait.

Puis, un petit coup de poignet. Les lanières frappèrent assez fort mais pas trop comme prévu. Ce martinet n’était pas bien méchant. Je voulais lui faire rougir la peau mais pas la marquer.

Mais Laure ne connaissait pas auparavant la morsure des lanières qui faisait masse en la frappant. Une découverte pour elle.

« Un »

Aie, que çà fait mal. Çà pique sur le moment et puis çà me brule maintenant.

Surprise, par la sensation nouvelle pour elle, claquement sur la peau, morsure des lanières et la peau qui brûle, elle ne put réprimer un cri de douleur, pas trop fort malgré tout, qui se transforma en grognement à travers le bâillon. Inconsciemment, elle s’arque bouta en avant comme pour échapper aux coups et aussitôt, elle lutta en se raidissant pour garder son équilibre précaire. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’est tirer sur ses bras et ses poignets pour se rétablir. Elle gémit de douleur sous l’effort et son visage trahit sa panique dans l’appréhension de tomber des boîtes.

Je la laissais se détendre et je continuais mon manège, effleurements très rapprochés puis coup sec de pas trop loin, pas trop fort, sur toute la longueur des lanières.

« Deux »

Cette fois, elle se raidit pour ne pas bouger, encaissant le coup et se contentant de grogner.

« Bien, Laure, tu vois, tu apprends à te maîtriser. »

Un autre coup. « Trois ».

Elle vacilla un peu, grogna et se rétablit vite.

J’enchainais le quatrième coup et je frappais le cinquième un peu plus fort exprès pour lui montrer qu’il y avait mieux et plus fort dans les coups. Là, elle accusa le choc en raidissant le dos et en tressaillant des épaules avec un cri étouffé.

Je maintins le même rythme jusqu’au dixième coup, effleurements, coup, effleurements, coup sur tout son dos. Là, à la fin, elle gémissait très fort et pleurait presque.

Son dos était bien rougi par les coups. Un dos dont la peau n’avait encore l’habitude du martinet.

« Bon, reposes toi un peu avant la deuxième phase. »

Il en a de bonnes. Me reposer, je ne peux pas dans cette position. Je suis tiraillée et des crampes aux mollets me guettent sournoisement. Il faut que je les soulage en abaissant les pieds et ce sont mes bras et mes pouces qui me font atrocement mal. J’ai le dos en feu. Il va me dire que c’est rien. Quelle est la suite ? Ah oui, les coups sur le ventre, là, çà va faire encore plus mal.

Je me plaçais à côté d’elle sur son côté droit pour continuer à la frapper sur son ventre.

Laure guettait avidement mes mouvements et comme j’armais mon bras pour recommencer à la fouetter comme je l’avais fait pour son dos, elle se crispa rentrant la tête dans les épaules. Elle ferma les yeux en attendant le coup.

Je suspendais mon geste et je lui ordonnais :

« Laure, garde les yeux ouverts, s’il te plaît. Tête droite. »

Dès que je la vis, comme à contrecœur, ouvrir les yeux, je fis tournoyer rapidement le martinet et les mèches des lanières vinrent cingler la peau de son ventre entre les seins et son pubis. Sa peau rougissait bien. Alors un petit coup de poignet et clac, les lanières qui s’étalent sur toute leur longueur.

Laure qui encaisse le choc et crie sa douleur, vacille sur ses pieds, récupère son équilibre en tirant sur ses bras. Tout çà dans les mêmes secondes.

« Un. »

Très vite je poursuis l’enchainement effleurement, coup, pour ne pas lui laisser le temps de souffler et avoir ainsi l’impression d’être rouée de coups sans discontinuer.

« Et dix. »

« Bon, reposes toi un peu avant la suite des réjouissances. »

Laure pleurait à gros sanglots silencieux car son ventre était tout rouge et lui cuisait de plus en plus. Cette sensation d’être en feu par devant se combinait avec la brûlure de son dos qui s’amplifiait.

Maintenant que l’anesthésie partielle due aux chocs des coups avait disparu, il restait la brûlure et çà allait faire pareil sur son ventre, très bientôt.

Elle se sentait en feu de partout.

En respirant de façon rapide et profonde, elle tentait de maîtriser sa souffrance.

Se calmant un peu, elle me tenta de dire quelque chose en marmonnant au travers de son bâillon.

Je le lui détachais et aussitôt, tenta de bouger ses mâchoires distendues.

« Maître, je voudrais connaître un vrai coup porté fort sur mon dos, s’il vous plaît. »

Surpris par sa demande alors qu’elle venait juste d’être initiée aux délices du martinet, je lui demandais :

« D’accord, combien de coup, Laure ? » LIRE LA SUITE


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