Cambriolage 1

mardi 11 mars 2003
par  Christine Arven, Radar
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Ce matin, tu es un peu en retard pour partir au travail. Tu t’es levée 15 minutes trop tard (trop surfé sur Sensation SM la veille) et tu n’es pas encore habillée.

Ton compagnon est déjà parti et tu es encore dans la salle de bains en chemise de nuit, en train de te maquiller. Une petite touche de rouge à lèvres...OK, c’est bon. Un peu de parfum, pas trop, la bouteille est presque vide. Il va falloir faire penser à ton mec à en racheter ; pas gagné d’avance, surtout à ce prix—là.

Tu sors de la salle de bains et te diriges vers la chambre, quand la sonnette retentit.

Surprise ! Qui peut bien venir à cette heure—ci ? tu te rends à la porte, jettes un oeil par le judas.

Un homme, bien habillé, la quarantaine, avec un attaché—case à la main, style VRP. Que veut—il ? Tu ouvres la porte en laissant la chaîne de sûreté.

— Bonjour, madame, puis—je vous proposer un produit intéressant ? il s’agit de parfums de qualité.

— Non, merci, je ne suis pas intéressée.

— c’est dommage ! juste un exemple : le vapo 300 ml de Kenzo flower à 15 euros

Là, tu dresses l’oreille. Moins que moitié prix, ça doit cacher quelque chose.

— Vous l’avez volé ?

— Non, mais les achats hors taxes, ça existe. Ecoutez, laissez—moi juste vous offrir un échantillon et vous donner la liste des produits. J’ai du Chanel, du Dior, du Kenzo, du Guerlain, mais en quantité limitée. J’en ai pour 5 minutes, vous pourrez me passer la commande plus tard.

Bon, de toute façon, c’est râpé pour arriver à l’heure ; tu téléphoneras au bureau, faudra encore inventer une excuse bidon.

— Entrez ! mais je n’ai pas beaucoup de temps à vous consacrer.

Tu fais glisser la chaîne de la porte et fais entrer le gars. Il est séduisant. La quarantaine, pas gros, bien habillé... petit coup d’œil approbateur des deux côtés.

— Vous êtes ravissante.

Evidemment, en chemise de nuit décolletée qui arrive à mi—cuisses ! zut, tu aurais pu prendre le temps de t’habiller ! Bon, c’est fait maintenant. et puis un compliment est toujours bon à prendre.

— Merci. dépêchez—vous, je vous prie.

— Ce ne sera pas long.

Il te tend un petit échantillon de Chanel n°19 et pose sa mallette sur une chaise.

— Voici ma liste.

Il te tend un papier, tu jettes un oeil dessus, les prix sont vraiment intéressants...

Et quand tu relèves les yeux, tu te trouves nez à nez avec son revolver, qu’il a sorti pendant que tu regardais la liste.

— Bouge pas, ma jolie. Tu ne cries pas, tu n’appelles pas, tu restes bien tranquille et tout va bien se passer.

Alors là, tu es clouée, sidérée, tu commences à trembler, tes lèvres s’ouvrent, tu lâches le flacon de n°19.

— DU CALME.

Il te tient par le bras, t’amène dans la salle à manger et te fait asseoir sur une chaise.

— Ne bouge pas. Mets tes mains derrière le dos.

Il tire de sa poche une paire de menottes, te tire les bras derrière le dossier et referme les bracelets sur tes poignets. Tu tentes de réagir :

— Que voulez—vous ?

La réponse est laconique :

— Toi.

Il cherche dans sa mallette et en extrait une boule de cuir avec des sangles. C’est un bâillon. Tu protestes :

— Non, je vous en prie... pas ça, je vous en pr...

Tes supplications sont brusquement stoppées par le bâillon que l’homme t’enfonce sans ménagement dans la bouche. Tu le regardes avec désespoir. Il n’en a cure et s’occupe de tes chevilles. tu sens qu’il te passe une courroie autour, qu’il attache au pied de la chaise. Tu te retrouves solidement attachée à la chaise, les jambes écartées, mains derrière le dos. Mais ce n’est pas fini. l’homme sort maintenant un foulard noir et le pose sur tes yeux. Tu tentes de protester :

— MMMpphhh........

Mais tu te retrouves rapidement aveuglée.

L’homme chuchote à ton oreille :

— Maintenant, je vais m’occuper de toi ; mais d’abord, je vais téléphoner à ton bureau pour dire que tu ne viendras pas aujourd’hui. Ensuite nous nous amuserons... comme je l’aurai choisi. ne crains rien, je ne veux pas te faire de mal, juste t’amener à un plaisir...différent.

Il te caresse les seins, puis les cuisses ; tu frissonnes involontairement.

— J’ai fait cela à beaucoup de femmes, continue—t—il. Je sais que je n’ai fait l’objet que de deux plaintes, sur une dizaine d’agressions. Alors reste calme, je reviens tout à l’heure.

Tu sens qu’il s’éloigne, tu entends la porte d’entrée claquer.
Tu es maintenant seule, dans le noir, nue sous ta chemise, immobilisée. Tu te demandes ce qui t’arrive, tu as envie de pleurer.Tu t’appliques à respirer du mieux possible. De longues minutes passent.

Tu ne sais pas quand c’est arrivé, mais maintenant tu le sens. Tes sens sont exacerbés, tu commences à respirer de plus en plus fort, tu luttes, mais tu sais, quelque part, que c’est fini. Tu tentes de serrer les cuisses, tu sens la chaleur t’envahir, tu sens aussi l’humidité venir, là, dans ton sexe. tu te dis : « c’est pas possible, pas maintenant... » mais tu ne peux résister. Tu commences à te tortiller dans tes liens, tu gémis sous ton bâillon, tu as besoin de quelque chose, de quelqu’un, là, qui te touche, TOUT DE SUITE !

La porte d’entrée s’ouvre. l’homme est là. Que va t—il faire ?

***

Non ce n’est pas possible... pas comme ça... pas avec cet individu... Non mais pour qui se prend—il ???? Que s’imagine—t—il ? Que je vais comme ça lui céder... Mais que m’arrive—t—il... Il faut que je me contrôle... Il ne doit pas me trouver dans cet état.... la chatte trempée rien qu’à l’idée de ce qu’il peut me faire... D’ailleurs que va—t—il me faire... Je me tortille, essaye de me défaire de mes liens. Mes mouvements sont désordonnés et, sans que j’y fasse attention, j’ai largement écarté mes jambes dévoilant ma chatte que ce matin j’ai soigneusement épilée.... Je sens la bretelle de ma nuisette glisser le long de mon épaule. D’un geste désespérée, j’essaye de la retenir.... sans résultat.... le fin tissu glisse doucement... un instant retenu par mon téton qui, quoique je puisse penser, est déjà dressé, tendu.... Non pas ça... Trop tard... mon sein est dénudé.... Tout mon corps se crispe... je sais cet homme tout près.... j’entends son souffle... ses pas alors qu’il tourne autour de moi...

— Pas mal, le spectacle

Je tressaille au son de sa voix et, précipitamment je resserre brusquement mes cuisses.

— Ecarte

L’ordre claque. Un ton qui ne supporte aucune réplique. Non je ne peux pas.... je resserre davantage les jambes et me replie autant que je le peux sur moi même, essayant de me cacher....

— Redresse toi... et écarte tes jambes... TOUT DE SUITE

Le ton est dur. Menaçant presque. Je ne comprends ce qui m’arrive. J’ai une folle envie de faire ce qu’il m’ordonne mais je ne peux pas.... Je sursaute. Sa main est dans mes cheveux. Il me tire brutalement la tête en arrière et m’assène une gifle retentissante.

— Tu obéis quand je te l’ordonne. Montre moi ta chatte

Je suis terrifiée mais, en même temps, excitée comme je ne l’ai jamais été encore. Je m’exécute, sans plus opposer de résistance. J’ai trop peur d’une autre gifle ou je ne sais quoi de pire.... sa main se pose sur ma chatte qu’elle enveloppe de sa chaleur..... Ses doigts s’immiscent entre mes lèvres...

— Mais c’est quelle mouille, la salope ...

La caresse se fait plus précise, m’arrachant un gémissement de plaisir que je n’arrive malgré tous mes efforts à contenir...

— Mais c’est quelle aime ça... Hummmm, je crois qu’on va bien s’amuser tous les deux....

Déjà il s’éloigne... Tout mon corps tremble mais je ne sais plus si c’est de peur ou de désir. Les deux à la fois…. Que va—t—il faire ?

***

Tu entends que l’homme ouvre quelque chose, sans doute sa mallette. il revient vers toi et tu sens un objet froid se poser contre ton cou. tu n’as pas le temps de paniquer, déjà les bretelles de ta chemise de nuit sont facilement coupées, sans doute avec un couteau ; cela est confirmé par un bruit de déchirement : ton vêtement est arraché, tu es à présent nue, attachée et bâillonnée devant lui.

— Tu vas faire exactement ce que je te dis...sinon il pourrait bien t’arriver des ennuis... tu n’as pas envie d’être blessée, n’est ce pas ?

Non, tu n’en as pas envie...mais tu as envie d’autre chose, tu ne sais pas quoi...ou plutôt si, tu sais : tu as envie qu’il te baise, maintenant ! c’est maintenant clair : contre toute attente, il t’a excitée. Tu te révoltes contre cette idée, ton corps se tend, mais ta chatte mouille toujours...

Il revient, encore. Un bruit de sac ouvert. Cette fois, c’est une sensation de froid qui te saisit, sur l’épaule gauche ; cela se déplace ensuite vers ta poitrine, tu as un mouvement de recul, vite arrêté ; un frisson te saisit, tu comprends ce qui se passe : il est de promener un glaçon sur ton corps, et plus particulièrement sur tes seins ; cela a pour effet de durcir encore tes tétons, et cela t’arrache un gémissement réprimé par le bâillon...

— MMMhhhhh...........

— Tu aimes, hein ?

— NNNhhh...

Le glaçon descend maintenant vers ton nombril ; là, c’est vraiment froid, tu gémis et frissonnes de plus en plus. puis le froid descend vers tes cuisses et ton clitoris...L’homme joue un moment avec ton clito, la sensation est curieuse...cela t’excite quand même, tu bouges pour le faire savoir, ton ventre se tend, tu as tendance à écarter les cuisses...

— Excitée ? tu vas avoir le temps...tout le temps...

Il retire le glaçon. Retour vers tes seins, qui durcissent à nouveau. Tu sens qu’il s’arrête et qu’il prend quelque chose. Douleur vive sur le sein droit, cri étouffé de ta part. C’est une pince ! il vient de te poser une pince sur le sein ! Ce type est malade ! l’excitation retombe, tu tentes de crier..

Autre douleur, au sein gauche cette fois—ci. Tu sens qu’il y a quelque chose au bout des pinces, sans doute un poids. Mais voilà qu’un nouvel élément entre un jeu : un bruit de petit moteur électrique...il te semble reconnaître quelque chose de vaguement familier...

Cela devient très familier quand le vibromasseur te caresse le clito ; tu te détends un peu, et bien que la douleur des tes tétons soit bien présente, tu tentes de te concentrer sur ton sexe ; c’est d’autant plus facile que l’homme enroule un lien autour de ta cuisse pour fixer le vibro à l’entrée de ta chatte trempée...

Il te prend les cheveux, les tire vers l’arrière et se penche vers toi pour te chuchoter quelque chose à l’oreille :

— Ecoute—moi bien. Tu vas avoir cinq minutes, montre en main, pour jouir. Si tu y arrives, tu auras le droit d’être baisée par tous les trous et de jouir encore...ensuite je disparaîtrai, sans plus de manières. Mais si tu n’y arrives pas,...(un silence)Tu seras fouettée...torturée...et puis je profiterai de toi...de toutes les manières possibles...et je veillerai à ce que tu ne puisses pas jouir...tu vois où est ton intérêt, petite salope ?

Oui, tu vois bien ton intérêt. Tu hoches la tête affirmativement, tu as compris. inutile de résister à cet homme, il te contrôle totalement, pour l’instant ; il faut te soumettre à sa volonté, tâcher de t’en sortir du mieux possible.

— Top !

***

A toi d’imaginer la suite... préfères—tu jouir...ou non ?

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