A sa merci !

vendredi 10 avril 2020
par  Ozone
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C’est la peur au ventre que je me rendis au rendez-vous !
Il faut dire que c’était la première fois pour moi, j’ai la quarantaine bien tassée et je n’ai jamais passé le cap du réel. Je suis un « souminateur » comme on les appelle, adorant naviguer sur le site et fantasmer sur ces dames toutes plus intimidantes les unes que les autres sans jamais oser concrétiser.
Dame Léna m’a tout de suite plu sur la photo. Femme mure, blonde au regard dur. Je lui ai envoyé un message avec ma photo, comme ça, pour voir. Et elle m’a répondu dans l’heure.
« Je pars pour un long week-end de cinq jours à la campagne. » m’a-t-elle écrit. « Je viens de le décider et j’ai besoin en urgence d’un soumis. Physiquement, tu es loin d’être l’idéal mais tu es le seul disponible ayant un minimum d’intelligence. Appelle-moi sur mon skype maintenant ! »
Comme dans un rêve, sans réfléchir, je l’ai donc appelé et me suis retrouvé bafouillant devant une femme autoritaire qui n’avait pas de temps à perdre en politesse.
« Bon ! Voilà ce que je te propose ! J’ai besoin d’une langue et de rien d’autre ! Je pars dans une grande maison isolée à la campagne, si tu acceptes de venir avec moi, ce sera en tant que meuble humain. Tu seras en permanence attaché, sous cage de chasteté et tu devras t’occuper de moi avec ta langue aussi longtemps que je le voudrai. J’insiste sur ce point ! Tu devras être endurant, le cunnilingus et l’anulingus sont mes pêchers mignons et je peux passer des heures assise sur la bouche d’un homme. »
Je n’ai eu qu’une envie, c’est de couper la communication et de fuir. Mais l’excitation était tellement forte que je répondis un « d’accord. » un peu enroué.
« Mais attention ! Tu seras un meuble, donc pas la peine de te plaindre parce que je ne m’occuperai pas de toi ! Pendant cinq jours, tu seras à ma disposition quand je le voudrai et pas autrement. Parce qu’une fois que tu m’auras dit oui, pas de retour en arrière ! Tu seras à moi et tu auras intérêt à te montrer à la hauteur ! Je prends ce week-end pour me détendre et me faire plaisir par pour entendre des jérémiades ! »
« J’ai compris. »
Nous étions vendredi soir, elle me donna donc rendez-vous le lendemain matin dans un café parisien en précisant qu’il était inutile que j’amène des bagages. Autant vous dire que je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, partagé entre la terreur et une excitation affolante qui me donnait des érections régulières que je me refusais de soulager pour pouvoir être à la hauteur si nécessaire le lendemain.
J’arrivai le premier dans le bar, elle arriva quelques minutes après, perchée sur des escarpins dont les talons tapaient durement sur le sol. Elle avait des bas noirs et un tailleur cintré qui mettait en valeur sa silhouette. J’eu un plaisir frissonnant en découvrant qu’elle avait une poitrine pleine et rebondie. Elle faisait un peu vulgaire mais cela ne fit qu’amplifier mon excitation.
Dame Léna me repéra vite et vint s’asseoir en face de moi sans hésiter pour me parler sans s’embarrasser de politesse, comme la veille.
« Tu payes et nous partons maintenant ! »
Ce que je m’empressai de faire.
Je la suivis ensuite dans la rue comme un petit chien tout en me disant qu’il était encore temps de tout annuler. Cette femme n’avait pas l’air commode mais de voir ses grosses fesses serrées dans sa jupe bouger devant moi m’enlevait toute envie de fuir. Nous descendîmes dans un parking souterrain jusqu’au deuxième sous-sol pour nous retrouver face à un gros 4x4 garé en marche arrière. Elle me fit signe de m’approcher du coffre avant de l’ouvrir.
« Maintenant tu te déshabilles complètement ! »
« Hein ? Ici ? Maintenant ? »
« Dépêche-toi avant que quelqu’un nous voit ! »
Il n’y avait personne dans le parking mais de nombreux bruits résonnaient un peu partout.
« Allez ! Discute pas ! »
Je m’exécutais, retirant blouson chemise, pantalons, chaussures à toute vitesse.
« Le caleçon aussi ! Je te veux totalement à poils ! »
Elle prenait mes vêtements au fur et à mesure pour les fourrer dans un grand sac noir. Je me retrouvai totalement nu et frissonnant face à elle. Sans plus attendre, elle me fixa un coller autour du cou et un bâillon boule de taille respectable dans la bouche. Puis elle me lia les bras dans le dos très serrés aux poignets et aux coudes.
« Grimpe maintenant ! Un meuble, ça fait partie des bagages et un bagage, ça voyage dans le coffre ! » LIRE LA SUITE



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Commentaires

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mardi 10 mai 2022 à 08h51 - par  Henic

Ozone a un sens très « politique » du mot « certainement » : des promesses mais pas de délai. Dommage : « A sa merci » est dur pour ne pas dire brutal, mais l’intérêt ne diminue pas le long des 5 chapitres.
Alors : pour quand la suite de « Je suis folle » ?

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samedi 11 avril 2020 à 13h30 - par  Ozone

Merci de vôtre intérêt :)

Cette histoire comporte 5 chapitres qui sont tous déjà écrits. Il n’y aura donc pas de frustration cette fois-ci.
Quant au premier récit, je vais très certainement lui donner une suite prochainement.

En espérant que ces histoires vous apportent satisfaction.

Ozone

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vendredi 10 avril 2020 à 16h17 - par  Sylvain

Un deuxième récit de l’auteur quatre ans après le premier « Je suis folle » qui n’a jamais eu de suite. Sera-ce la même chose cette fois-ci ? Dans ce cas le lecteur risque de se lasser des promesses faîtes dans chacun et jamais concrétisées. Surtout que les deux récits sont intéressants. Alors, espérons... Sylvain de Perry.