Alice et Soldanelle

Chapitre XVIII à XX
dimanche 21 mars 2021
par  lahoule
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Chapitre XVIII

—  Allô ?
—  Henri, c’est Alice, j’ai besoin de toi !
—  A six heures du matin, mais tu es folle !
—  Non ! Je crois que l’on a de quoi coffrer l’assassin de Carmen Bouvier !
—  Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
—  Il faut que tu viennes au labo !
—  Tout de suite ?
—  Tout de suite !
—  T’as vu l’heure qu’il est ?
—  J’ai besoin de toi…
—  Besoin de moi ? Tu me prends par les sentiments, là.
—  Henri, ça urge !
—  OK, mais c’est bien parce que c’est toi !
—  Merci, Henri, je te revaudrai cela !
—  C’est ce que tu dis chaque fois ! Mais j’attends toujours !
—  Je t’attends au labo d’ici trente minutes, ça va ?
—  OK ! J’arrive.
Alice raccrocha toujours assise sur le tabouret d’acier inoxydable. Soldanelle la tenait par son anneau au cou.
—  Soldanelle, je ne veux pas rester comme cela devant Henri ! C’est exclu ! Donnez-moi un vêtement !
—  Comment tu lui expliqueras la provenance de ce qui s’échappe de tes orifices ?
—  C’est vous qui l’expliquerez, en raison de la mission confiée par le Principal !
—  Bien sûr ! Mais tu m’en rendras des comptes !
—  Comment ?
—  Tu m’en rendras des comptes, c’est tout !
—  D’accord, c’est entendu !
—  Alors voilà de quoi changer ton apparence, mais évite de perdre l’essentiel. Alice était prostrée, les mains sur le front, épuisée.
—  Dis donc, ne fais pas du cinéma ! Quand tu jouissais comme une obsédée, tu n’étais pas si fatiguée !
—  Je ne sais même plus ce qui m’est arrivé !
—  Moi, je le sais et j’ai les copies !
—  Comment les avez-vous eues ?
—  San Verità…
—  Comment, il était là ?
—  C’est lui qui filmait et photographiait, à ma demande !
—  Il m’a rec… j’ai…
—  Inutile ! Nous avons ce que nous voulions, c’est tout ! Reste à espérer que l’on retrouve les mêmes traces d’ADN dans tes sécrétions.
Elle avait volontairement insisté sur le terme pour choquer Alice qui n’en demandait pas tant. Le laboratoire était dans la pénombre, mise à part la petite lumière halogène qui éclairait le visage d’Alice.
Henri pénétra au moment où Soldanelle allait ajouter une nouvelle perfidie.-
—  Ah ! Vous êtes toutes les deux !
—  Pourquoi, cher Henri, vous vouliez uniquement Alice ?
—  Euh !...
—  Allez, pas de timidité avec nous ! On vous connaît bien ! Henri, nous avons besoin de vous. Nous avons dû faire du spécial pour remplir notre mission concernant Carmen Ruggieri.
—  Vous en êtes aussi ?
—  Depuis peu, en effet. Le patron attendait des résultats plus rapidement.
—  Alors ?
—  Voilà, pour tenter de confondre un éventuel suspect, Alice a dû aller dans un club libertin !
—  Et alors ? Je ne vois pas en quoi vous avez besoin de moi !
—  Voilà, il faut que vous analysiez ses muqueuses !
—  Ah… !
La mine assombrie, Henri baissa son regard sur Alice qui regardait le sol. Elle ne voulait pas, gênée, capter son regard. Elle y aurait sans nul doute lu toute sa désapprobation, mais également son envie.
—  Je ne peux pas le faire comme cela…
Soldanelle qui avait perçu la gêne d’Alice décida de ne pas profiter de l’occasion pour la pousser encore plus loin et intervint pour couper court.
—  Préparez vos instruments, je me charge de la préparer.
Elle s’approcha d’Alice, la prit par la main pour la conduire vers la table métallique qui habituellement sert aux autopsies. Etrangement, c’est la douceur et l’empathie de Soldanelle qui la frappa et elle la reçut avec un plaisir intérieur non dissimulé.
—  Ainsi, elle est capable de m’accompagner sans chercher à profiter de moi ! se dit-elle intérieurement.
—  Monte là-dessus, Alice !
—  Mais….
—  Monte et enlève ta robe !
—  Je ne veux pas qu’il me voie nue ! lui susurra-t-elle.
—  Henri, où puis-je trouver un drap ?
—  Dans l’armoire à côté de la table.
Soldanelle l’ouvrit, trouva un grand drap blanc qu’elle déplia et recouvrit le haut du corps d’Alice. Elle en disposa un autre sur les jambes.
—  Ecarte les jambes, sans cela il ne pourra pas procéder !
Alice rouge de confusion, obéit la mine renfrognée. Soldanelle lui glissa à l’oreille.
—  Tu préférerais que je t’attache, hein !
—  S’il vous plaît… Cette situation est déjà suffisamment humiliante !
Henri revint avec un assortiment de fioles et de Cotons-tiges. Il chaussa ses lunettes spéciales…
—  Cela ne va pas être simple ! Je dois prélever des échantillons internes pour qu’ils soient valables, voire encore vivants.
—  Et vous pouvez trouver plusieurs ADN, au besoin ?
—  Bien sûr ! Même s’il y a mélange, on peut les différencier, mais c’est évidemment plus long !
Dès qu’il se mit à la tâche, il reprit son ton professionnel de docteur.
—  Ecartez davantage !
Alice s’exécuta en allant chercher le regard de Soldanelle qui le soutint, un demi-sourire a aux lèvres. Elle releva les bras au-dessus de la tête. Soldanelle en profita pour lui prendre les poignets et les serrer tout le temps des prélèvements.
—  Je vais être obligé d’aller plus profondément. Relevez les genoux et écartez !
Le drap, évidemment glissa révélant les jambes fuselées d’Alice et son sexe dépourvu de pilosité, ce que remarqua Henri mais il ne fit aucun commentaire. En revanche, il perçut qu’Alice portait encore aux chevilles les traces des bracelets qui avaient été très sollicités durant son bondage.
—  Vous vous êtes blessée ?
Quand il officiait, il reprenait son ton impersonnel de docteur, ce qui calma l’esprit d’Alice.
—  Euh ! … Hein ? Non, non, ce sont mes bottines qui m’ont marquée…
—  Il faut les jeter, ce n’est pas normal.
—  Je n’y manquerai pas…
—  Voilà ! Ne bougez plus, je prélève près de l’utérus !
Alice était sur les charbons, confuse, humiliée, alors que Soldanelle riait sous cape, tout en la serrant fermement mais avec douceur.
—  C’est tout bon ! Vous pouvez vous rhabiller !
Soldanelle intervint à nouveau.
—  Non, non, il faut procéder également derrière !
Henri leva un regard étonné et sembla interroger Soldanelle.
—  Ah ? Bon ! Tournez-vous, alors ! Mais je ne peux pas procéder avec un simple coton-tige.
—  Faites comme vous le devez, Henri ! Nous avons besoin de ces résultats très vite.
—  Je vais chercher le nécessaire ! Pendant ce temps, tournez-vous sur le ventre !
Soldanelle enleva le drap ce qui permit à Alice de se retourner puis elle lui recouvrit tout spécialement les reins et le haut des fesses qui portaient les stigmates de folies subies. Quand Henri revint, plus rien n’était apparent.
—  Ne bougez pas, je suis obligé de vous placer un speculum. C’est assez désagréable, mais nécessaire !
—  Ne vous en faites pas Henri, elle a la conscience du devoir à accomplir, c’est une grande professionnelle. Elle a le sens du sacrifice pour les causes justes !
Henri prit le parti de rire de la plaisanterie un peu grasse. Il écarta de la main gauche les deux globes parfaits et entreprit d’enfoncer le speculum dans l’anus. Heureusement, avec les traitements subis, celui-ci était encore distendu et souple, si bien qu’il fut rapidement mis en place.
—  Attention, j’écarte !
Alice soupira et émit un gémissement, pour la forme, parce qu’en réalité l’objet glissa en elle très aisément, ce qui n’échappa pas au médecin. Il écarta progressivement les parois du rectum.
—  Voilà, je vais pouvoir prélever !
Il prit trois ou quatre cotons-tiges et alla chercher aussi minutieusement que possible des témoignages masculins. Il ne fut pas déçu tant les hommes avaient profité de ce conduit étroit qui sait si bien serrer les queues entreprenantes.
Voilà, c’est terminé ! Je vais mettre tout cela sur des lames et hop, microscope et ordinateur. Vous pouvez attendre, si vous voulez !
Alice toujours confuse n’osa répondre. Soldanelle, heureuse de mettre Alice à nouveau dans l’embarras s’empressa de répondre.
—  Si on peut attendre pour des résultats immédiats, alors oui, nous attendons volontiers. Vous pensez qu’un seul prélèvement sera suffisant ?
—  Je pense, oui, mais on ne sait jamais. Alice restez encore ainsi, si vous parvenez à tenir le coup !
—  Je vous suis ! ajouta Soldanelle. Elle lui remit le drap sur les fesses et en profita pour la caresser profondément dans son sexe. Alice réagit par un gémissement.
—  Ça ne va pas, demanda Henri ?
—  Si, si, ça va, mais j’avais froid.
Soldanelle abandonna Alice sur la table, l’œillet écartelé et rejoignit Henri dans la partie de son laboratoire qui renfermait les instruments permettant les analyses ADN. La procédure dura au moins une heure, pendant laquelle Alice s’endormit profondément, épuisée par les efforts de sa nuit.
—  Nous avons quatre traces ADN pour le vagin. Et deux pour le rectum.
—  Il me semble qu’il faut recommencer parce que quatre personnes l’ont investie par là.
—  Dites-donc, elle aura donné pour cette enquête !
—  A qui le dites-vous ! fit-elle en souriant. Puis, reprenant son sérieux, elle ajouta.
—  Elle s’est vraiment investie pour confondre l’assassin.
—  C’est bien sous ce jour que je la connais. Certains résultats ont l’air contradictoires.
—  Alors, allons en reprendre !
Ils pénétrèrent dans la salle toujours éclairée par la seule lampe du bureau. Henri ralentit devant la beauté du spectacle. Alice sur la table, dans une légère pénombre à contre-jour, exhibait ses rondeurs et dormait. Soldanelle s’approcha d’elle, remonta le drap et sans un mot fit signe à Henri de procéder. L’œillet était toujours grand ouvert et brillant. Soldanelle posa ses deux mains sur les fesses pour les immobiliser pendant qu’Henri le pénétrait. Il avait changé de Coton-Tige et prit un plus long, plus large et plus épais. LIRE LA SUITE




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