Que Maître Henic soit grandement remercié pour son remarquable travail de correction sans lequel ce récit ne serait pas ce qu’il est. Sylvain.

Sophie, jeune femme blonde de 22 ans, un mètre soixante-huit, chevelure courte, yeux verts en amande, bouche large aux lèvres aussi sensuelles que prometteuses, seins petits aux pointes en permanence saillantes, croupe ferme, musclée, ronde, pubis glabre.
Carole, jeune femme brune de 23 ans, un mètre soixante-quinze, chevelure avec une natte soigneusement tressée, bouche aux lèvres épaisses, seins opulents, croupe large, sexe très poilu. Amie de Sophie depuis l’université.
Gilles, mari de Sophie, 25 ans, un mètre quatre-vingt, brun avec calvitie prononcée sur le dessus, yeux noirs au regard pénétrant, bouche aux lèvres minces, peu sportif, fesses bien rondes, presque féminines, bite de dix-huit centimètres très fine.

L’action se passe à Lyon.

I.

Bien que sa femme soit prévenante, toujours proche de lui, Gilles s’interroge. Lors de leurs quelques ébats amoureux nocturnes, il la trouve moins ardente, comme si Sophie s’ennuyait. Il a bien essayé de l’interroger, mais chaque fois elle a éludé. Vu que son travail nourrit leur couple plus que largement, qu’aucune absence crépusculaire ne lui soit apparue, le jeune homme décide d’en avoir le cœur net. Au dîner de ce mardi, il déclare :
– Chérie, je dois m’absenter pour deux jours, le laboratoire m’envoie régler un problème à Grenoble. Je partirai demain matin, retour vendredi soir. Tu peux contacter Carole si tu as peur de t’ennuyer.
Sophie, sur ses gardes, répond :
– Carole ? Que vient-elle faire là ?
Gilles rétropédale :
– Je ne voudrais pas que tu t’ennuies les deux soirs où je serai absent.
– Ah bon ! Mais oui, tu as raison, ton idée est excellente. Je vais l’appeler tout de suite.
Gilles ne sait plus quoi dire. Mais après tout, la savoir avec cette femme qu’il n’apprécie pas plus que ça… Ce sera mieux qu’un éventuel amant… Quoique…

Le lendemain matin, Gilles, au volant de sa BMW, se rend à son travail. Pendant le chemin, une idée naît dans son esprit. Profitant de son bluetooth au milieu des embouteillages matinaux, il appelle Avis, agence du Cours de Verdun, dans le deuxième arrondissement dont il a le numéro, loue une voiture, les avise qu’il passera dans la fin de matinée. Il laissera la sienne au garage du laboratoire, appellera un Le Cab pour rejoindre Avis.

Sophie, sitôt son mari parti, fait un peu de rangement chez elle, prépare une petite valise, accueille la femme de ménage ponctuelle à 11 h, explique :
– Mon mari est parti pour deux jours, je vais chez une amie pendant son absence. Faites votre travail, n’oubliez pas vos clefs. Passez demain vérifier que tout va bien, après-demain ménage normal, même si je ne suis pas rentrée.
– Bien, Madame. Aurai-je des commissions à faire ?
– Je vous appellerai.
Sophie déjeune, quitte l’appartement conjugal vers 14 h 30, passe au sous-sol récupérer sa VW, prend la route pour la villa de Carole, à Champagne-au-Mont-d’Or, petite commune de moins de 6000 âmes, sur le Mont Louis, joignable par la RD 306, ex-Nationale 6. La villa est en retrait de la rue, seule la voiture garée dans l’allée est visible.
Sophie prend son léger bagage, monte rapidement les marches du perron, ouvre la grande porte en chêne massif, verrouillée uniquement la nuit. La jeune femme enfile le large escalier, se rend dans l’atelier où Carole doit être en train de peindre, laisse sa valise à l’entrée, s’approche de sa tendre amie qui pose son pinceau, essuie ses mains, avant de l’enlacer et de l’embrasser à pleine bouche.
Le baiser achevé, Carole dit :
– Quelle aubaine ! Notre première nuit ensemble ce soir. Comme ton mari est à Grenoble, nous pourrions aller dîner dehors. Qu’en penses-tu ?
Les confinement et couvre-feu sont achevés depuis mi-juin. Sophie agite négativement la tête :
– En amoureuses ici, ne serait-ce pas mieux ?
Carole approuve :
– Tu as raison. Malheureusement ton derrière va payer ce choix. LIRE LA SUITE